L’éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts a annoncé, ce mercredi, licencier 5 % de son effectif, en raison d’un changement de stratégie. Une décision qui s’inscrit dans la multitude de plans sociaux similaires engagés par les entreprises du jeu vidéo outre-Atlantique.
Après Sony et Microsoft, c’est au tour d’Electronic Arts (EA) d’annoncer des suppressions d’emplois. L’éditeur américain de jeux vidéo vient d’annoncer le licenciement d’environ 5 % de ses salariés au niveau mondial, selon l’AFP. Cette réduction d’effectifs devrait concerner environ 670 postes, sur un effectif total de 13 400 personnes, selon le dernier rapport annuel du groupe, publié il y a près d’un an.
Dans un courrier adressé aux équipes d’EA et publié sur le site du groupe, le directeur général, Andrew Wilson, a justifié cette décision par la volonté de « mettre fin à des jeux et nous éloigner de la production de futures licences que nous ne pensons pas voir réussir compte tenu de l’évolution de notre industrie ». L’éditeur souhaite désormais se concentrer sur « [se]s propres licences, le sport et [se]s importantes communautés en ligne » et souhaite proposer des « expériences plus profondes et engageantes pour nos joueurs ». Selon Andrew Wilson, les licenciements devraient se concentrer sur certains studios et branches spécifiques, sans préciser lesquelles, et des possibilités de reconversion au sein du groupe seront offertes dans certains cas.
Un schéma épidémique pour le numérique
Selon les documents déposés auprès de l’Autorité de contrôle du marché boursier (SEC), EA a estimé le coût de la restructuration entre 125 et 165 millions de dollars. Il s’agit de la seconde restructuration menée par le groupe basé à Redwood, en Californie, après un précédent plan, en mars 2023, ayant entraîné le départ de 775 personnes.
L’annonce s’inscrit dans un contexte social difficile pour le secteur, après des décisions similaires chez Sony, mardi, concernant sa branche PlayStation, et le licenciement de près de 900 personnes ainsi que la fermeture d’un de ses studios, à Londres. En janvier, Microsoft, l’autre acteur majeur du jeu vidéo, avait annoncé de son côté le licenciement de 1 900 personnes dans sa division Jeux, afin de consolider l’acquisition d’Activision.
À lire également : Nintendo poursuit les développeurs de l’émulateur Yuzu Switch, dénonçant un « piratage à une échelle colossale »
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits