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Edition 2024 de Vision Golfe : « Universae Analysis », une méthodologie novatrice qui passe au crible les oeuvres d’art en vue de repenser le tourisme culturel

© CESR

La deuxième édition de « Vision Golfe », organisée par Business France vient de s’achever. C’est un événement qui monte en puissance en vue des attentes multilatérales et échanges privilégiés dans les domaines économique, culturel, technologique… Attardons-nous particulièrement sur la sphère culturelle qui a été appréhendée sous un angle novateur avec la méthodologie « Universae Analysis ». Une innovation pensée pour révolutionner le monde de l’art et les investissements qu’il génère. Rencontre avec Thierry Rayer, Président du Cercle d’Études Scientifiques Pierre Rayer (CESR).

 

En tant que parrain de « Vision Golfe 2024 » et créateur de la méthodologie « Universae Analysis » quelles sont les ambitions affichées ?

Thierry Rayer : Vision Golfe, organisé par Business France sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, est un événement clé destiné à renforcer et à étendre les relations économiques et culturelles entre la France et les pays du Conseil de Coopération du Golfe (dit GCC), qui incluent les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, Oman, le Bahreïn, et le Koweït. L’événement était co-parrainé par le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, ainsi que par le Ministère de l’Europe, et s’est tenu au Ministère de l’Économie à Paris. Les objectifs incluent le développement des échanges commerciaux, l’innovation technologique, et la collaboration culturelle à travers des sessions stratégiques, des interactions B2B, et des expositions.

Universæ Analysis qui a été présenté lors de Vision Golfe, vise principalement à enrichir la compréhension et la valorisation des œuvres d’art par le biais d’approches scientifiques multidisciplinaires. Nous intégrons la biologie, la géométrie, les mathématiques, ainsi que des études approfondies en égyptologie et l’histoire des civilisations anciennes pour révéler des dimensions cachées dans les œuvres d’art. Cela nous permet non seulement d’apporter une nouvelle lumière sur ces œuvres, mais également de partager ces découvertes à travers un dialogue interculturel enrichissant. Nous pensons que comprendre l’art dans un contexte globalisé peut encourager et enrichir les interactions entre différentes cultures.

 

Quelles innovations envisagez-vous et dans quel domaine ? Quel impact espérez-vous avoir sur l’éducation et la recherche ? 

Nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée de mettre Universæ Analysis au service du tourisme culturel. Imaginez des sites historiques et des musées transformés par la technologie de réalité augmentée et des spectacles de drones, offrant des expériences immersives qui rendent l’apprentissage à la fois plus engageant et divertissant. Nous voulons que les visiteurs vivent une véritable immersion dans l’histoire et la culture, enrichie par une compréhension scientifique profonde. Notre objectif est d’appliquer cette analyse rigoureuse à l’art et à l’architecture pour révéler des connaissances cachées dans les œuvres des grands maîtres, comme Da Vinci, Raphaël, ou encore de celles de Brancusi, Kandinsky que j’ai expertisé.

Cette approche nous permet non seulement de comprendre leur génie, mais aussi de découvrir les liens interculturels profonds à travers les âges, ce qui est précieux pour toute institution culturelle désireuse de se distinguer.

En ce qui concerne l’éducation et la recherche, l’intégration de l’Universæ Analysis dans les programmes académiques et les projets de recherche est cruciale pour nous. Nous aspirons à former une nouvelle génération de chercheurs qui appréhenderont les intersections entre l’art, la science, et la technologie. Nous allons développer des partenariats avec des universités et d’autres institutions éducatives mondiales pour promouvoir une compréhension enrichie et multidisciplinaire de l’art.

 

Quid de cette méthode sur les institutions culturelles et les investisseurs ?

« Universæ Analysis » offre de nouvelles perspectives pour l’investissement culturel. Elle fournit aux fonds d’investissement des outils d’analyse et de valorisation des œuvres d’art qui étaient auparavant inaccessibles. Pour les musées, galeries, et sites culturels comme AlUla et Neom, elle permet de créer des expériences immersives et de penser différemment sa politique d’acquisition d’œuvres d’art dans le but d’attirer un public international plus large et plus engagé. Cela stimule non seulement le tourisme culturel, mais ouvre aussi des avenues pour des investissements significatifs et stratégiques dans le secteur. En outre, nos relations avec des collectionneurs d’art internationaux sont cruciales pour enrichir l’expérience culturelle dans les pays du Golfe.

Thierry Rayer © CESR

 

De plus, ces collectionneurs contribuent souvent à des expositions et facilitent le prêt d’œuvres, permettant aux musées et galeries de la zone GCC d’organiser des expositions de calibre international. En clair, « Universæ Analysis » n’est pas seulement un outil d’analyse, c’est également  un instrument financier avancé qui permet de maximiser les gains potentiels. Universae analysis  offre une authentification scientifiquement prouvée et  garantie une évaluation précise des œuvres d’art, ce qui est essentiel pour les investisseurs cherchant à éviter les pièges des contrefaçons ou des évaluations erronées.

 

Quel bilan tirez-vous de cette édition 2024 ? 

Je tire un bilan extrêmement positif de cette édition 2024 de Vision Golfe. Cet événement a non seulement renforcé les liens entre la France et les pays du Conseil de Coopération du Golfe dans les domaines économique, culturel et technologique, mais il a également servi de plateforme exceptionnelle pour démontrer l’efficacité et la pertinence de Universæ Analysis. Nous avons pu constater un intérêt croissant de la part des participants pour notre approche multidisciplinaire qui relie l’art et la science de manière innovante. Cela confirme notre conviction que la compréhension profonde des œuvres d’art par une méthodologie scientifique peut ouvrir de nouvelles voies pour la collaboration culturelle et le développement économique.

L’accueil enthousiaste de notre méthodologie par les différents acteurs présents à l’événement renforce notre détermination à poursuivre notre mission de faire dialoguer ces deux mondes souvent perçus comme distincts. En somme, Vision Golfe 2024 a été une étape pour le Cercle d’Études Scientifiques Pierre Rayer pour de futures collaborations et innovations. Nous sommes impatients de poursuivre sur cette lancée, en approfondissant notre engagement envers l’avancement de la compréhension culturelle et scientifique à l’échelle mondiale.

 

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