Après sa victoire dans l’État du Wisconsin, Donald Trump a dorénavant plus de 270 grands électeurs, soit assez pour devenir officiellement le 47ème président des États-Unis.
Cela a été confirmé en début d’après-midi (heure française) par Associated Press, l’agence de presse américaine : après avoir remporté l’État du Wisconsin, “blue state” lors des élections de 2020, le parti républicain a donc obtenu 10 nouveaux grands électeurs supplémentaires (2 sénateurs et 8 représentants au Congrès).
Le ticket Trump – Vance a ainsi recueilli plus des 270 votes du collège électoral nécessaires selon le système électoral américain pour devenir le 47ème président des États-Unis. Il est le premier président américain depuis plus de 120 ans à avoir été réélu de manière non consécutive.
Dans son premier discours depuis ses quartiers généraux diffusé sur la chaîne américaine Fox News, le nouveau président des États-Unis a fait la promesse aux Américains qu’il allait “guérir les États-Unis” et que “ensemble ils allaient rendre sa grandeur aux États-Unis pour tous les Américains” afin d’en faire un pays “plus grand, meilleur, plus audacieux, plus riche, plus sécuritaire, plus fort qu’il ne l’a jamais été”.
Certains dirigeants du monde entier ont déjà commencé à réagir à cette nouvelle sur X, anciennement Twitter. Emmanuel Macron a notamment assuré qu’il serait « prêt à travailler ensemble » avec le nouveau président de la première puissance mondiale, « pour plus de paix et de prospérité ».
Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a commenté : « J’apprécie l’engagement du président Trump en faveur de l’approche de la « paix par la force » dans les affaires internationales ». Le chef du Kremlin a quant à lui annoncé qu’il ne s’exprimerait sur l’investiture de Donald Trump, et qu’il le jugerait seulement sur ses actes.
Concernant le principal rival économique des États-Unis, Mao Ning, la porte-parole du ministère des affaires étrangères de la Chine, a évoqué lors d’une conférence de presse le futur des relations États-Unis-Chine en parlant de principe de « respect mutuel, de coexistence et de coopération mutuellement bénéfique ».
Enfin, dans le conflit israelo-palestinien, le premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahou a affirmé sur X que cette élection traduisait « un puissant réengagement envers la grande alliance entre Israël et l’Amérique ».
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