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Dior Science défie le temps avec son programme « Reverse Aging » réunissant le premier board d’experts mondiaux anti-âge

© Dior Science

Un cap, un signal fort, une mission. La Maison Dior a ouvert une nouvelle ère dans le domaine de la longévité et du vieillissement cellulaire à travers son ambitieux programme de recherche, le « Reverse Aging ». La griffe tricolore veut aller plus loin encore en rendant possible le rajeunissement cutané, avec pour objectif ultime d’ajouter de la beauté aux années. L’acte de naissance du premier Board scientifique – réunissant les plus grands experts mondiaux du vieillissement et ceux de la Recherche Dior Science – vient d’être officialisé par LVMH qui entend bien prendre le leadership sur l’un des plus grands enjeux du XXIème siècle. Forbes s’est entretenu avec l’une des porte-parole, Virginie Couturaud.

  

Le « Reverse Aging » est un graal jusqu’alors inatteignable dans nos sociétés. En quoi les dernières découvertes scientifiques encouragent-elles à croire à cette victoire sur le temps ? 

Virginie Couturaud : Les découvertes et résultats de la recherche sur la longévité sont parmi les plus prometteurs de la science aujourd’hui. Des nouveaux laboratoires ou sociétés voient le jour après Calico de Google, Altos Lab sponsorisé par Jeff Bezos, ou Retrobiosciences par exemple aux Etats-Unis, qui regroupent des chercheurs pour travailler sur cette longévité. L’épopée du Reverse Aging est arrivée à un niveau d’évolution qui permet d’envisager des traductions concrètes. Il devient possible d’agir sur les marqueurs cellulaires du vieillissement, en tirant parti des dernières technologique dont l’Intelligence Artificielle et le machine Learning.

Pour citer notre spécialiste du vieillissement hormonal et membre du board scientifique de Dior Science, le Pr. Daisy Robinton, « Nous avons les outils et les ressources pour inverser les dommages liés à l’age et pour prévenir le déclin fonctionnel de nos tissus, organes et santé globale avant qu’il ne se produise ».

Au niveau de la cosmétique, nous avons différents exemples et savons aujourd’hui que le marqueur de ‘l’inflammaging’ fait intervenir les cellules immunitaires et entraîne une accélération du vieillissement par destruction des structures. Il est donc important de diminuer cette inflammation et de réparer les structures. Grâce à un modèle de peau bio imprimée exclusif que nous avons développé, puis soumis à des UV qui déclenche de l’inflammaging, nous avons pu déchiffrer les biomarqueurs impliqués et mesurer l’efficacité d’un nouvel extrait de la rose de Granville sur la réparation à trois niveaux de la peau. Toute cette science se retrouve dans la crème Dior Prestige.

Finalement, le rêve devient aujourd’hui réalité car les modèles, les technologies et les investissements nous permettent de voir que les effets commencent à être mesurables. Nous sommes très proches de cette médecine et cette beauté de prévention de la bonne santé.

Virginie Couturaud, porte-parole © Dior Science

 

Parlez-nous notamment de l’identification des 12 marqueurs clés du vieillissement, où allez-vous notamment orienter vos travaux pour entretenir le capital jeunesse ?

Les travaux menés depuis les années 2000 ont notamment permis d’identifier en 2013 neuf marqueurs du vieillissement, qui en 2023 ont été portés à 12 marqueurs clés du vieillissement (publication scientifique de Lopez Otin). Ce sont ainsi :

La dysbiose, l’instabilité génomique, le raccourcissement des télomères, l’altération épigénétique, la perte de la protéostasie, l’autophagie dysfonctionnelle, la dérégulation de la détection de nutriments, la dysfonction mitochondriale, la sénescence cellulaire, l’épuisement du stock de cellules souches, l’altération de la communication intercellulaire et l’inflammation chronique.

Bien que spécifiques, les marqueurs du vieillissement ne sont pas indépendants les uns les autres. Dior Science avec LVMH Recherche a travaillé sur tous ces marqueurs depuis 50 ans ! En 2002, avec la découverte de l’affaiblissement des fonctions du protéasome après l’irradiation par les UV. En 2009, Dior Science découvrait en collaboration avec l’Université de Modène en Italie la perte du potentiel proliferatif des cellules souches de l’épiderme avec le temps et sous l’effet d’agressions externes. En 2015, nous développions un nouveau modèle de peau pour étudier les médiateurs lipidiques de la réponse inflammatoire au stress. Une liste qui se poursuit. Nous allons retrouver ces découvertes dans nos produits à l’instar de Capture Totale pour la science des cellules souches, de l’Or de vie pour le Genomic instability.

Aujourd’hui, Dior Science capitalise sur cet héritage scientifique pour franchir un nouveau pas décisif : retarder voire inverser les effets du temps en poursuivant les investigations sur les mécanismes de la longévité. Avec le board, nous allons pouvoir mettre en commun et partager avec la communauté scientifique les travaux les plus récents sur le vieillissement. 

A la lumière de vos dernières annonces durant la grand-messe de l’esthétique, le congrès AMWC à Monaco, la Maison Dior entend visiblement prend le lead sur le sujet. Quels sont les moyens humains et financiers que vous prévoyez de mobiliser ? 

Toute la recherche LVMH est mobilisée derrière ce board. Ce sont cinq sites de Recherche dans le monde (Saint-Jean-de-Braye, Paris, Shanghai, Tokyo, Seoul ́) et 670 collaborateurs de Recherche. Nous souhaitons poursuivre notre communication dans les congrès scientifique, enclencher des nouveaux travaux de Recherche et des nouvelles publications scientifiques. 

Virginie Couturaud : « Le rêve devient réalité ! Dior Science capitalise sur cet héritage scientifique pour franchir un nouveau pas décisif : retarder voire inverser les effets du temps en poursuivant les investigations sur les mécanismes de la longévité.« 

 

L’alimentation, l’hygiène de vie – nous le savons – sont intrinsèquement liées à la santé, au mieux-vieillir. D’un point de vue cosmétique, comment allez-vous intégrer cette donnée difficilement maîtrisable sur le client final ? 

C’est effectivement une donnée très importante dans notre processus de vieillissement et dans son accélération. C’est un rôle « éducationnel » qui rentre dans le Reverse Aging. Nous avons d’ailleurs, lors de l’ouverture d’un spa à l’Eden Roc à Antibes, organisé une wellness retreat qui a permis d’adresser tous ces facteurs : yoga, nutrition, soin afin de sensibiliser au bien-être. Mais il ne s’agit pas non plus de vivre dans un diktat du bien faire et du tout maitriser. Le bien vieillir passe aussi par la joie de vivre et si une bonne soirée entre amis est essentielle pour faire diminuer le stress, elle contribue au Reverse Aging même si le sommeil est plus court. Nous développons des produits pour compenser et faire un reset de la fonctionnalité de la peau et des tissus

La médecine esthétique a fait d’immenses progrès, les femmes peuvent avoir aujourd’hui la quarantaine, la cinquantaine rayonnante ; la recherche cosmétique peut-elle approcher les résultats de cette discipline à moyen-terme ? 

La médecine esthétique est un moyen efficace pour avoir des effets rapidement. La cosmétique vient en additionnel en apportant une complémentarité d’action. Si des injections d’acides Hyaluroniques, des stimulations de synthèse de collagène par des lasers vont apporter un shot d’efficacité visible rapidement, cela ne s’inscrit pas dans la durée et ne permet pas d’inverser des mécanismes fonctionnels de la peau. Le produit cosmétique va tous les jours, stimuler, relancer, réparer et protéger la peau pour qu’elle puisse fonctionner de façon optimale. C’est toute la science cosmétique qui va permettre de soutenir les fonctions de la peau.

Un autre point important avec les cosmétiques, c’est l’application ! En effet, lorsque l’on applique un produit cosmétique, il y a une action de toucher, de massage et c’est un point très important dans la stimulation des fonctions de la peau. Si le résultat n’est pas aussi rapide qu’en médecine esthétique, la capacité de la peau est tout aussi stimulée pour garder son bon fonctionnement. La quarantaine, la cinquantaine rayonnante est surtout une cohérence entre une apparence et un ressenti.

La peau étant le miroir de l’âme, prendre soin de soi passe par le toucher, l’utilisation d’un produit cosmétique sensoriellement inégalé pour que le plaisir déclenché soit à la hauteur de l’efficacité obtenu sur la peau … ce qui n’est pas le cas d’une procédure esthétique qui n’est en général pas une partie de plaisir. 

Les études se succèdent et sont unanimes : le cap des quarante ans condamne une grande majorité des femmes à l’invisibilisation, la mise en retrait social et professionnel accélérée. Grand est le jugement sur les femmes qui vieillissent comparativement à leurs homologues masculins. N’est-ce pas une mission encore plus sociétale que de les libérer de cette épée de Damoclès par le Reverse Aging ? 

En effet, le Reverse Aging est une mission de santé, de beauté, mais aussi sociétale. Dans la construction de notre board, il nous est apparu essentiel d’avoir un expert psychologue afin d’adresser ce sujet. Le vieillissement, mais aussi l’attractivité, sont des paramètres essentiels à prendre en compte. La Pr Nancy Etcoff, Psychologue à Harvard Medical School, a écrit « Survival of the prettiest ». Nous avons mené avec elle une grande étude sur plus de 4500 personnes dans 6 pays différents afin d’étudier la perception de l’âge. Et si 4 femmes sur 5 acceptent leur âge, elles aimeraient paraitre plus jeune si elles en avaient la possibilité, quel que soit le pays.

Offrir la possibilité de vivre plus longtemps en bonne santé permet de choisir comment nous voulons vieillir. Les choix sont faits en fonction de notre écosystème et le plus important est d’être en cohérence et en adéquation avec soi-même. Une beauté rayonnante est possible à tout âge avec une peau qui fonctionne bien, qui n’a pas de problème d’éclat et qui reflète une bonne santé de la peau. 

Dans un futur proche, quels produits Dior seront dévoilés dans la lignée de vos recherches actuelles ? 

Notre recherche est très active dans le Reverse Aging mais avec la création du board Reverse Aging, l’accélération va nous permettre d’associer toute cette science dans nos produits et d’associer différents marqueurs dans un même produit pour agir à différents niveaux. La maison Dior est une maison de beauté mais surtout une maison de science. Les premières gammes à en bénéficier sont Dior Prestige et Capture Totale. D’ailleurs le Reverse Aging est progressif, la franchise Or de vie adresse déjà aujourd’hui 7 marqueurs du vieillissement sur 12.

 

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