Le leader des présentoirs des plus grands parfums est de nouveau sur le marché. Six ans après son arrivée au capital, le fonds EMZ souhaite se désengager de Diam, selon des sources du média l’Informé.
- Peu connu du grand public, ses meubles et ses présentoirs s’immiscent pourtant dans toutes les grandes marques de luxe. En effet, Diam travaille pour Dior, Guerlain, Jean-Paul Gaultier, Lancôme, Paco Rabanne ou encore Augustinus Bader. Cette ETI de 3 200 salariés plaît beaucoup aux fonds d’investissement par son positionnement.
- HIG, LBO France, Ardian et, en 2018, EMZ… Autant de fonds d’investissement qui se sont succédé au capital de Diam depuis 2007. En 2024, la liste pourrait encore s’allonger puisque, selon plusieurs sources, une recomposition du capital est au menu, et pourrait se traduire par l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire, a priori au second semestre, selon l’Informé.
- Numéro un mondial du merchandising sur points de vente pour la cosmétique, Diam a la particularité d’être présent sur toute la chaîne de valeur. Le groupe conçoit, fabrique et installe ses équipements. La banque d’affaires Natixis Partners a été chargée de conduire les discussions avec d’autres investisseurs, nous apprend l’Informé. L’opération devrait non seulement donner lieu au départ d’EMZ sept ans après son arrivée, mais aussi à celui d’autres actionnaires importants de Diam. Les négociations vont s’ouvrir alors que, l’an passé, Diam avait procédé à un refinancement de la dette. Conseillée par Rothschild & Co, elle avait alors levé près de 200 millions d’euros de financements senior auprès de BNP Paribas, de la Société Générale, du CIC, du Crédit Agricole d’Île-de-France ainsi que de plusieurs fonds de dette privée.
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