Vous entendez souvent parler de crowdfunding immobilier, mais vous ne savez pas concrètement comment cela marche ? En lisant cet article, vous serez dorénavant fixé.
Le crowdfunding immobilier comment ça marche, Homunity nous répond
Mode d’investissement à la notoriété croissante, le crowdfunding immobilier touche de plus en plus d’investisseurs, conquis par une nouvelle forme de placement aux promesses de rendement alléchantes. Ce procédé a l’avantage de simplifier au maximum l’investissement dans la pierre, mais bien des aspects restent encore flous pour les non-initiés. Zoom sur le principe de fonctionnement du financement participatif appliqué à l’immobilier.
Déjà, de quoi est-il précisément question ?
Au sens littéral, le crowdfunding pris isolément signifie « financement par la foule ». Plus concrètement, des porteurs de projets (particuliers, entreprises ou associations) sollicitent la participation du public pour financer leurs idées, programmes ou produits. De nos jours, ces levées de fonds ou collectes, qu’il s’agisse du crowdfunding immobilier ou celui réalisé dans un autre secteur, passent par des plateformes web. Ces dernières constituent de fait le support pour mettre en relation un investisseur et un projet dont la concrétisation se heurte à des difficultés de fonds propres.
Ainsi, en matière de crowdfunding, les transactions sont entièrement dématérialisées et désintermédiées. Il ne s’agit cependant pas d’une formule se substituant aux solutions traditionnelles de souscription ni même d’investissements, mais plutôt d’un procédé proposant une nouvelle forme de diversification en termes d’épargne et de placements rentables. Pour élargir la réflexion, l’on peut voir dans l’essor du financement participatif, une tendance naturelle et absolument légitime dans un contexte mondial fortement marqué par la consommation collaborative et la production participative.
Qu’en est-il précisément du crowdfunding immobilier ?
Si les promoteurs immobiliers ont toujours plus besoin de fonds propres (généralement 10 à 20% de l’opération), c’est pour que les banques répondent favorablement à la demande de financement de leurs projets. Qui plus est, les opérations de promotion immobilière ont tendance à durer dans leur exécution. Cela handicape le plus souvent les promoteurs, du fait que les possibilités financières pour se lancer dans d’autres projets se trouvent limitées. Pour pallier ces problèmes, ceux-ci se tournent vers les plateformes de crowdfunding en présentant un projet concret.
Toutefois, comme évoqué sur immoz.info, il existe plusieurs montages financiers pour le crowdfunding immobilier.
La constitution d’un holding avec des parts dans une SCCV (Société civile de construction vente) quant à elle est un procédé par lequel les investisseurs contribuent à bâtir un holding détenant des parts dans une SCCV. Cette dernière est entièrement responsable de la réalisation du projet puis disparait lorsque celui est réalisé. Le participant au crowdfunding immobilier récupère sa mise plus ses bénéfices lorsque les lots sont commercialisés.
Neuf, ancien et locatif, que choisir pour sécuriser son investissement ?
Trois types de projets immobiliers peuvent faire l’objet d’un investissement dans le cadre du crowdfunding. A ce propos, il est important de préciser déjà que la somme minimale est généralement de 1000€, ce qu’on appelle le « ticket d’entrée ». En misant sur du neuf, l’investisseur complète la somme nécessaire à la réalisation du projet et obtient parfois un retour sur investissement variant entre 8 et 12%.
Les trois types de projets que l’on peut trouver sur des plateformes de crowdfunding immobilier enregistrées à l’ORIAS et agréées par l’AMF sont :
Financement de projets de promotion immobilière dite « classique » = construction, immobilier neuf que ce soit du résidentiel, de l’immobilier d’entreprise, du tertiaire (hôtel, centre commerciaux…)
Opérations de marchands de biens ou opérations de rénovation ou de réhabilitation = immobilier de l’ancien, en pratique c’est l’achat d’un bien en vue d’une revente après rénovation (souvent revente après morcellement)
Acquisition de foncier = financement de l’acquisition du terrain
Dans les trois cas, les plateformes travaillent avec des promoteurs constructeurs, rénovateurs ou aménageurs fonciers experts dans leur type d’opération. Rendements toujours entre 8 et 12% selon les risques associés, et sur des périodes allant de 12 à 24 mois.
Chaque type de projet a ses risques associés (risque commercial pour l’opération en marchand de biens, risque technique pour la construction, risque financier ou administratif pour l’acquisition du terrain). C’est pourquoi les critères de sélection mis en place par les plateformes sont très stricts afin de limiter au mieux ces risques pour l’investisseur. Il n’y a pas un type d’opération à privilégier. L’important est de bien avoir connaissance de tous les détails du dossier avant d’investir et de limiter son risque en investissant sur différents projets plutôt que de tout miser sur un projet.