La semaine dernière, le nombre de décès liés à la covid-19 a diminué de 20 % dans le monde par rapport à la semaine précédente. C’est ce qu’il ressort des dernières données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette baisse coïncide avec la réduction du nombre de cas et de décès aux États-Unis. Il semblerait donc que l’évolution de la pandémie connaisse une phase de ralentissement.
La semaine dernière, un peu moins de 66 000 cas de décès liés à la covid-19 ont été enregistrés. Pour la troisième semaine consécutive, le taux de mortalité est en diminution. L’OMS a également annoncé que le nombre total de nouveaux cas enregistrés est descendu à 2,4 millions pour la semaine du 15 au 21 février, soit une baisse de 11 % par rapport à la semaine précédente. Ce chiffre est en diminution pour la sixième semaine consécutive. Les États-Unis ont enregistré 68 038 nouveaux cas sur les sept derniers jours, soit une baisse de près de 40 % par rapport aux cas enregistrés au début du mois. Ce mardi 23 février aux États-Unis, le nombre de patients atteints de la covid-19 et hospitalisés a chuté pour atteindre les 56 000 cas (une première depuis début novembre 2020), selon The COVID Tracking Project (l’outil de suivi sur l’évolution de la pandémie).
Bien que ces chiffres soient en baisse, l’émergence de nouveaux variants préoccupe au plus haut point de nombreux professionnels de la santé. Actuellement, trois variants circulent rapidement : le B.1.1.7 (Royaume-Uni), le B.1.351 (Afrique du Sud) et le P.1 (Brésil). La semaine dernière, la directrice des Centers forDisease Control and Prevention(CDC, Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies), la Dr Rochelle Wallensky, a déclaré que la récente diminution de cas était liée aux efforts mis en place pour endiguer la pandémie aux États-Unis, ainsi qu’à la réduction des voyages maintenant que les vacances sont terminées outre-Atlantique. Néanmoins, la Dr Rochelle Wallensky précise que le variant sud-africain « montre des signes de résistance » face aux vaccins. Pour Andy Slavitt, conseiller principal à la Maison-Blanche sur la lutte contre la covid-19, le risque que d’autres variants plus contagieux émergent est « une préoccupation de premier ordre et tout le monde veut s’assurer que le pays dispose de stratégies viables. » Selon Trevor Bedford, chercheur à la University of Washington, le variant B.1.1.7 « pourrait provoquer une vague de contamination, en avril ou en mai par exemple, plus importante que ce à quoi nous nous étions préparés. »
Mercredi 24 février, la Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a annoncé que le vaccin contre la covid-19 Johnson & Johnson remplissait les conditions d’homologation d’urgence. Les essais cliniques réalisés aux États-Unis montrent que le vaccin est efficace à 86 % contre les formes graves du virus. Par ailleurs, une seule injection suffit pour que le vaccin soit efficace.
Depuis le début de la pandémie, 110,7 millions de cas confirmés de covid-19 ont été enregistrés dans le monde, entraînant plus de 2,4 millions de décès.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Tommy Beer
<<< À lire également : AstraZeneca : le vaccin approuvé par le Royaume-Uni, l’UE et l’OMS, mais toujours pas par les États-Unis >>>
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits