L’arbitre française Stéphanie Frappart va entrer dans l’histoire de la Coupe du monde ce jeudi 1er décembre. En effet, elle dirigera le premier trio arbitral entièrement féminin pour un match de la Coupe du monde masculine.
Stéphanie Frappart sera épaulée par Neuza Back (Brésil) et Karen Diaz (Mexique) pour arbitrer le match entre le Costa Rica et l’Allemagne jeudi 1er décembre, a annoncé la FIFA cette semaine.
Toutefois, cet évènement n’est pas le premier tour de force du mondial 2022. La semaine dernière, l’Anglais Jude Bellingham est devenu à 19 ans le premier joueur né au XXIe siècle à marquer un but dans un match de Coupe du monde.
En outre, pour la première fois, une fratrie au complet concourt pour différentes équipes disputant le tournoi : Iñaki Williams porte les couleurs du Ghana tandis que son frère cadet, Nico Williams, fait ses débuts en Coupe du monde avec l’Espagne. Les frères Williams sont nés en Espagne d’un père ghanéen et d’une mère libérienne.
De plus, l’entraîneur canadien John Herdman est le premier coach de l’histoire de la Coupe du monde à avoir dirigé à la fois une équipe masculine et une équipe féminine durant un mondial. En effet, il a entraîné l’équipe féminine de Nouvelle-Zélande lors des Coupes du monde féminines de 2007 et de 2011.
Enfin, lorsque le Qatar a perdu contre l’Équateur la semaine dernière, c’était la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde qu’une équipe hôte perdait son match d’ouverture.
Le mondial au Qatar est le premier à se dérouler au Moyen-Orient et la plus coûteuse édition de l’histoire du tournoi. Le Qatar a dépensé environ 220 milliards de dollars au cours de la dernière décennie pour se préparer, notamment en construisant sept nouveaux stades pour accueillir les matchs. En raison de la chaleur du climat qatari, le tournoi est également le premier à se dérouler en hiver, ce qui a perturbé le déroulement des championnats dans d’autres pays.
La décision de la FIFA d’organiser la Coupe du monde au Qatar a suscité la controverse en raison du bilan du pays en matière de droits humains, et après que des dizaines de travailleurs migrants sont morts en travaillant sur des projets de construction liés à la Coupe du monde. Le Qatar et les responsables de la FIFA ont également été accusés de versement de pots-de-vin et de corruption lors du vote pour l’organisation du tournoi.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Carlie Porterfield
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