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COP26 : Les États-Unis de retour à la table des négociations, selon Joe Biden

COP26
Joe Biden à la COP26 à Glasgow. | Source : Getty Images

Lors de son discours d’ouverture de la COP26 à Glasgow, le président américain, Joe Biden, a réitéré sa promesse de campagne de s’attaquer au changement climatique.

 

Le gouvernement Biden « ne compte pas ses heures » afin de montrer que les États-Unis sont « non seulement de retour à la table des négociations », mais qu’ils peuvent également, « espérons-le, montrer l’exemple », a ainsi déclaré Joe Biden. Cependant, le président américain rencontre des difficultés sur le plan national. En effet, son projet de loi de finances, dont certaines dispositions portent sur l’environnement, peine à être adopté par le Congrès américain.

Lors de son discours d’ouverture de la COP26, Joe Biden a également vanté les mérites de son plan Build Back Better. Le président américain a affirmé que ce plan permettrait de réaliser des investissements historiques dans les énergies propres, réduisant ainsi de plus d’une gigatonne les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis d’ici 2030.

Le plan Build Back Better prévoit d’instaurer des crédits d’impôt pour les Américains qui installent des panneaux solaires et améliorent l’isolation de leur maison. Par ailleurs, le plan prévoit d’augmenter la production de véhicules électriques aux États-Unis et d’encourager la fabrication d’énergie propre, un secteur qui permettra de créer des emplois syndiqués pour les travailleurs.

Durant son discours à la COP26, Joe Biden a également appelé à investir davantage dans plusieurs technologies vertes et sources d’énergie afin de rendre l’économie plus résiliente face au changement climatique.

En outre, le président américain a indiqué qu’il allait publier sa stratégie à long terme pour les États-Unis, s’engageant à atteindre l’objectif zéro émission nette au plus tard d’ici 2050. Le président américain a également promis que les États-Unis renforceraient davantage leur aide aux pays en développement pour leur permettre de lutter contre la pollution et d’autres problèmes environnementaux.

 

 

« Alors que nous sommes tous réunis ici, l’histoire nous regarde », a ainsi déclaré Joe Biden lors de son discours d’ouverture de la COP26. « Saurons-nous saisir l’énorme opportunité qui s’offre à nous ou condamnerons-nous les générations futures à souffrir ? »

Dès son premier jour à la Maison-Blanche, Joe Biden a réintégré l’Accord de Paris sur le climat, alors que son prédécesseur, Donald Trump, avait retiré les États-Unis de cette alliance internationale à la surprise générale. Depuis le début de son mandat, le gouvernement Biden a annulé de nombreuses mesures anti-environnementales prises par le précédent gouvernement.

Malgré des mois de va-et-vient au Congrès des États-Unis, le plan climatique de Joe Biden a été sabré puis bloqué par le Congrès dans le cadre du débat sur le projet de loi de finances. En effet, une petite minorité de démocrates, dont le sénateur Joe Manchin, s’est opposée à certaines propositions, notamment celles prévoyant des incitations fiscales pour les énergies vertes comme l’éolien et le solaire. Joe Manchin entretient des liens étroits avec l’industrie des combustibles fossiles.

Néanmoins, si les 555 milliards de dollars restants affectés aux mesures climatiques sont approuvés cette semaine par le Congrès, il s’agira tout de même du plus gros budget de l’histoire des États-Unis dans la lutte contre le changement climatique.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Carlie Porterfield

<<< À lire également : Pourquoi la COP26 doit-elle être un succès ? >>>

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