Les autorités israéliennes ont déclaré avoir repris le contrôle de la frontière entre Israël et la bande de Gaza. En outre, aucun militant du Hamas ne serait entré sur le territoire israélien au cours de la nuit, après que l’armée israélienne a multiplié les frappes aériennes sur le territoire palestinien.
L’armée israélienne aurait découvert les corps de près de 1 500 combattants du Hamas en Israël. En outre, les autorités ont affirmé avoir « rétabli le contrôle total » de la frontière, a rapporté Associated Press. Ces déclarations font suite à une campagne de bombardement menée pendant la nuit par l’armée de l’air israélienne, qui a notamment visé des bâtiments gouvernementaux dans la bande de Gaza.
Un porte-parole militaire israélien a déclaré que les bâtiments du parlement et du ministère de Gaza étaient des « cibles militaires » légitimes, car des roquettes étaient tirées depuis les toits de ces bâtiments. Selon le journal Haaretz, l’armée israélienne effectue des frappes toutes les quatre heures.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que les frappes israéliennes avaient entraîné le déplacement de plus de 187 518 Palestiniens à Gaza. Par ailleurs, l’Office doit faire face à des conditions difficiles, notamment des abris surpeuplés et un accès limité à l’eau potable.
Dans son premier discours télévisé depuis l’attaque du Hamas contre Israël le week-end dernier, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a rejeté les accusations d’implication de son pays, a rapporté Reuters. Il a toutefois exprimé son soutien à l’attaque du Hamas en déclarant : « Nous baisons la main de ceux qui ont planifié l’attaque contre le régime sioniste. »
Au total, 1 604 personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit, dont environ 900 Israéliens et 704 Palestiniens. Cette estimation n’inclut probablement aucun des 1 500 combattants du Hamas morts qu’Israël a déclaré avoir trouvés dans le pays. Le président américain Joe Biden a déclaré lundi qu’au moins 11 Américains avaient été tués dans les combats jusqu’à présent et que plusieurs autres personnes n’avaient pas été retrouvées. En France, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le décès de quatre ressortissants français. Par ailleurs, les autorités françaises sont sans nouvelles de 13 autres ressortissants.
Samedi, des centaines de membres du Hamas sont entrés en Israël et ont commencé à tuer des civils et des membres des forces de sécurité israéliennes, tandis que des roquettes étaient tirées sur le pays depuis la bande de Gaza. Cette attaque féroce est la plus meurtrière à laquelle Israël ait été confronté depuis la guerre du Kippour de 1973 et elle semble avoir pris ses dirigeants par surprise. Les membres du Hamas ont également pris des « dizaines » de personnes en otage. Lundi, le Hamas a prévenu qu’il exécuterait les otages après qu’Israël a effectué des frappes aériennes sur des zones peuplées de Gaza sans avertissement préalable. Le gouvernement israélien insiste sur le fait qu’il a averti les civils de Gaza de quitter les zones où se trouvent les combattants du Hamas, tandis que les Palestiniens affirment que les frappes aériennes sont aveugles et que le blocus israélien sur le territoire signifie qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray
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