Classement | Le palmarès Forbes des executive MBA

Un réseau international

Cette dimension internationale revêt une importance toute particulière au vu de l’actualité. Outre la constitution d’un vaste réseau, élargir les horizons se révèle être un vecteur qui joue sur la qualité d’adaptation des futurs managers. “Ce qui est intéressant pour nous, c’est de mixer les populations afin que chacun tire le maximum d’enseignements auprès de l’autre”, souligne Sami Attoui, directeur de l’EMBA de Neoma Business school. « Nos étudiants travaillent déjà à l’international, sont internationaux ou ont vocation à évoluer vers plus de responsabilités à l’international« , abonde Elodie Luquet, directrice du Part-Time Post experience program de l’Essec.

Pour se démarquer, il ne suffit plus de proposer 100% des cours en anglais ou d’avoir une grande majorité de professeurs étrangers. Les formations multiplient les partenariats avec des écoles prestigieuses aux quatre coins du globe : Europe, mais aussi Etats-Unis, Chine, etc. Certains cursus proposent des séjours d’études en immersion à l’étranger. Les étudiants y rencontrent des partenaires académiques, visitent les entreprises locales et échangent avec les décideurs régionaux. L’objectif ? “Appréhender des nouveaux challenges au travers d’un prisme inconnu”, souligne Sami Attoui. En clair, la qualité d’adaptation n’a jamais été autant promue par les écoles.

Leadership durable

Parmi les grands thèmes qui vont profondément impacter le leadership en 2024, la durabilité sera inévitable. « On peut difficilement y échapper aujourd’hui et la durabilité est déclinée dans l’ensemble de nos modules. L’entrée en vigueur en janvier 2024 de la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fixe de nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier et nous incite à intégrer ces enjeux dans notre programme avec des modèles de plus en plus pratiques », relate Véronique Carresse, directrice du programme de l’Executive MBA de l’EDHEC. Les participants aux EMBA seraient, selon elle, animés « par une volonté viscérale de trouver du sens dans leur leadership » mais aussi par le fait de vouloir « réconcilier leur capacité à faire du profit avec une logique responsable et durable ». Un souhait fortement exprimé du côté des plus jeunes, qui sont plus nombreux à soumettre leur inscription aux EMBA. « Nous avons abaissé l’âge moyen requis d’inscription et l’écart d’âge n’a jamais été aussi grand, explique encore Véronique Carresse, qui estime que le dialogue intergénérationnel est crucial pour imaginer les business model durables de demain.»

→ Les raisons de son succès : L’école de commerce française propose un EMBA en partenariat avec Mannheim Business School. Il s’appuie sur son Social Class Project, qui permet à chaque participant de s’impliquer dans un projet d’entreprise à vocation sociale, qu’il conduit en groupe sur toute la durée du programme. Celui-ci laisse également place à l’innovation avec le Strategic Project. Entièrement designé par les participants, aux côtés d’experts de l’Essec, il leur permet de tester leur capacité d’adaptation sur des problématiques entrepreneuriales ou intrapreneuriales.

LE PLUS : Le networking international avec des cours dispensés dans des universités et business schools aux quatre coins du globe font partie intégrante de l’expérience d’un Essec Executive MBA. Un vaste réseau d’institutions partenaires dans le monde contribue à l’organisation et à la mise en place de ces résidences.