Le ministère américain de la Justice avait prévenu Boeing, mi-mai, d’un risque de poursuites pénales pour non-respect d’un accord conclu après deux crashes ayant fait 346 morts. Le constructeur aéronautique vient officiellement de contester ces conclusions.
- Le ministère a estimé que Boeing n’avait « pas respecté ses obligations » prévues dans l’accord dit de poursuite différée signé le 7 janvier 2021 et lié aux crashes de deux 737 MAX 8 en 2018 et 2019 dus à un problème de conception.
- L’agence Bloomberg a rapporté que Boeing avait adressé sa réponse mercredi, niant toute violation. Contacté par l’AFP, l’avionneur avait renvoyé à ses déclarations du 14 mai : « Nous estimons avoir honoré les conditions de cet accord ». Le constructeur a refusé de commenter ses communications avec le ministère de la Justice, précisant « continuer de dialoguer en toute transparence » avec lui.
- L’avionneur multiplie, surtout depuis début 2023, les problèmes de production et de contrôle qualité. Il est désormais cerné de toutes parts depuis l’incident en vol sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines le 5 janvier, dont une porte condamnant une issue de secours s’est détachée. C’était l’affaire de trop, qui a déclenché audits et enquêtes des régulateurs, de la justice, de commissions parlementaires. Ces travaux ont identifié des problèmes de non-conformité dans la production et des lacunes du contrôle qualité.
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