En cette période riche en élections présidentielles, notamment américaine et prochainement française, l’opinion publique cherche de l’information et/ou des réponses sur les réseaux sociaux. Ainsi, de nouvelles questions émergent.
Les réseaux sociaux ont-ils contribué à faire élire Donald Trump ?
Les instituts de sondages sont-ils toujours pertinents ?
La publicité est-elle toujours aussi efficace ?
On assiste à une perte de confiance et s’installe un sentiment de défiance face aux informations « officielles ».
On ne croit plus le langage politique (d’où l’émergence d’acteurs politiques qui viennent d’un autre univers que la politique) , on ne croit plus la publicité, on suspecte les produits alimentaires (d’où l’émergence des produits BIO).
Internet est arrivé à l’âge adulte, grâce notamment aux réseaux sociaux, qui permettent au web de passer dans un monde conversationnel.
En effet, plus de 50% du trafic internet a lieu sur les plateformes sociales. Les contenus y sont beaucoup plus succincts et directs que sur les sites internet. Aussi, le mobile a beaucoup contribué a cette « consommation » de l’information sociale.
Nous recevons donc tous beaucoup plus d’informations, et nous les digérons plus rapidement.
1mn sur Internet en 2016 :
– 547 000 nouveaux tweets
– 123 000 nouvelles photos sur Instagram
– 293 000 mise à jour de statuts sur Facebook
Bienvenue à l’heure du « snacking de l’information ». Dans ces circonstances, les formats sont devenus crucial pour émerger.
Comme en politique, où les médias cherchent « les petites phrases », les marques cultivent les « punchline » pour émerger.
Le marketing d’influence, longtemps réservé à des sphère de lobbyiste, est devenu ‘digital’, il prend une autre dimension à l’heure des réseaux sociaux, il permet de donner le pouvoir à des influenceurs qui maîtrisent leurs médias (sur des plateformes sociales et/ou leur blog), constituent leur propre audience (fans, followers et autres) et sont, par définition, visibles par le monde entier. Versus l’influence de certaines élites.
Ainsi, avec l’émergence des réseaux sociaux et des influenceurs, il est aujourd’hui de plus en plus difficile de toucher son cœur de cible via les médias classiques ( TV, affichage, radio, presse) car les audiences se sont dispersée sur d’autres écrans (ordinateurs, téléphones portable) et d’autres plateformes (Facebook, Twitter, Instagram, Youtube).
Les marques l’ont bien compris. Elles essayent donc d’autres canaux de communication pour exister dans le quotidien de leurs cibles.
Principalement de 2 façons, à travers le développement de leur présence sur les réseaux sociaux et via les réseaux des influenceurs qui permettent à la marque « d’infiltrer » leurs communautés avec une interprétation nouvelle et personnelle du produit, ce qui est donc plus efficace qu’une publicité.
Certaines nouvelles marques, utilisent principalement les réseaux sociaux comme canal de communication.
Par exemple, l’Oréal, avec sa marque NYX, aux Etats-Unis, ne communique que par les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux et influenceurs ont encore un bel avenir, nous n’en sommes qu’au début, certains marchés comme le Brésil ont largement adapté les influenceurs dans leurs stratégies marketing et ça fonctionne !
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