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L’INFO Bayer a maintenu sa solide performance commerciale dans les trois divisions au troisième trimestre | Le géant allemand de la chimie a fait état mardi d’un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre grâce l’envolée du prix des herbicides, dont le controversé glyphosate, même si la hausse des coûts et les problèmes d’approvisionnement pèsent. « Malgré l’inflation et les problèmes sur les chaînes d’approvisionnement, nous avons pu à nouveau augmenter les ventes et les bénéfices« , s’est félicité le PDG du groupe, Werner Baumann, lors d’une conférence de presse. Le bénéfice net du groupe a atteint 546 millions d’euros entre juillet et septembre, a indiqué Bayer, soit un peu moins que ce que prévoyaient les analystes de Factset, qui tablaient sur 561 million d’euros.
La comparaison est faite avec un troisième trimestre 2021 particulièrement faible, où le bénéfice net avait atteint seulement 85 millions d’euros, en raison des ennuis judiciaires du groupe liés au glyphosate. Or cet herbicide controversé, qui fait peser sur Bayer le spectre d’une cascade de nouveaux contentieux, a fait les affaires de l’agrochimiste ces derniers mois. La hausse de 44% du chiffre d’affaire des herbicides a notamment « été portée par la hausse du prix du glyphosate », a commenté Wolfgang Nickl, directeur financier du groupe, lors d’une conférence de presse. Celui-ci a été multiplié par trois au premier semestre en raison des goulots d’étranglement chez les fabricants chinois et de la forte demande du secteur agricole, selon la presse spécialisée. La division agrochimique a ainsi porté les performances du groupe avec des ventes en hausse de 8,4% à 4,6 milliards d’euros
Bayer: bénéfice net sextuplé au 3e trimestre https://t.co/WpYtg131u4
— Radio RTN (@radiortn) November 8, 2022
LE CHIFFRE 16,8 milliards d’euros | Le déficit commercial français sur les biens a battu un nouveau record mensuel en septembre avec 16,8 milliards d’euros selon les douanes, toujours plus plombé par la facture des importations énergétiques. En cumul sur douze mois fin septembre, le déficit commercial français s’affiche au niveau jamais vu de 149,9 milliards d’euros, dans le sillage d’une dégradation continue des chiffres mensuels depuis la fin 2020.
Il a par ailleurs déjà largement dépassé sur les neuf premiers mois de l’année le record historique déjà établi l’an dernier à 85 milliards d’euros, ainsi que la barre symbolique des 100 milliards d’euros. En septembre, « des importations qui continuent d’augmenter nettement et une croissance modérée des exportations ce mois-ci, expliquent ce recul« , détaillent les douanes dans un document dressant le bilan du commerce extérieur et publié mardi. Les importations ont ainsi culminé à 68,5 milliards d’euros, soit une hausse de 1,6 milliard d’euros, pendant que les exportations ont progressé de 700 millions d’euros, à 51,7 milliards. Les douanes précisent toutefois que « la hausse des importations et exportations en valeur est majoritairement portée par la croissance des prix des biens échangés », à une période où l’inflation a nettement augmenté en France et dans le monde.
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ELLE A DIT « Au lieu du plastique, nous utiliserons principalement du papier » | Le géant technologique japonais Sony va commencer l’an prochain à abandonner les emballages plastiques pour certains de ses petits produits électroniques grand public, dont le poids ne dépasse pas un kilo, tels que des smartphones, des appareils photo et des accessoires audio, a déclaré mardi à l’AFP une porte-parole du groupe.
« Au lieu du plastique, nous utiliserons principalement du papier, et un matériau composite fait de bambou, de papier recyclé et de fibre de canne à sucre« , a-t-elle précisé. Sony a déjà pour objectif de supprimer tous ses emballages plastiques pour tous ses nouveaux petits produits d’ici 2025. Le groupe japonais veut aussi éliminer à terme les emballages plastiques pour ses gros produits comme ses téléviseurs, mais n’a pas encore fixé de délai pour y parvenir. Sony serait le premier grand groupe d’électronique japonais à vouloir renoncer à ces emballages. Ces derniers restent extrêmement courants dans l’archipel nippon, même si le gouvernement a commencé ces dernières années à prendre des mesures pour limiter leur usage.
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