Jeudi 12 septembre, l’équipe de France de basket a dominé Team USA. Les Bleus présents sur le parquet se débrouillent bien niveau salaires comparés à leurs adversaires du jour.
Quelle image retenir de ce match exceptionnel entre la France et les Etats-Unis ? La transe du jeune meneur français Franck Ntilikina, joueur des Knicks de New York, balbutiant son jeu en NBA depuis deux ans et facteur X d’une équipe de France qualifiée en demi-finales des championnats du Monde ? Ou la poignée de main tout en respect de Vincent Collet, coach iconique de ces Bleus, et de Gregg Popovich, sélectionneur de Team USA – et un des plus grands coachs de l’histoire du basket américain – , qui venait de voir son équipe se faire terrasser pour la première fois depuis 13 ans en compétition officielle ? On gardera celle qu’on voudra. Peut-être celle des Gobert et Fournier, déjà victorieux en 2014 des Espagnols au même stade de la même compétition, en Espagne s’il vous plait, avant de chuter contre la Serbie au tour suivant. Pas d’enflammade comme on dit.
Si bien évidemment les USA n’étaient pas venus sur les terres de l’Empire céleste avec une dream team, la nation de Michael Jordan n’était pas non plus constituée de bras cassés, loin de là. On peut citer au hasard Kemba Walker, un des meilleurs marqueurs de la ligue américaine ou la jeune pépite Donovan Mitchell, deuxième meilleur jeune joueur lors de la saison 2017-2018, et co-équipier de Rudy Gobert chez les Jazz de Utah.
Batum et Gobert dans le top 5 des salaires sur le parquet
Pour comparer les deux effectifs, Forbes France s’est intéressé aux salaires de ces joueurs – puisque dans la raquette, il n’y a pas photo. Et pour comparer ce qui est comparable, tant les écarts financiers entre la NBA et les championnats européens sont énormes (par exemple Nando de Colo, arrière de l’équipe de France, un des meilleurs joueurs européens gagne environ 4 millions d’euros par an, ce qui ferait de lui le 220e joueur le mieux payés en NBA, là où le joueur le mieux payé, Stephen Curry, touche plus de 40 million de dollars par an), nous avons pris en compte seulement les salaires des joueurs français évoluant en NBA.
Ce qui est assez remarquable d’abord, c’est que les quatre internationaux tricolores jouant aux Etats-Unis (Batum, Gobert, Fournier et Ntilikina) toucheront en moyenne 17,5 millions de dollars sur la saison 2019-2020, alors que les douze américains sélectionnés par Popovich auront 14,2 millions de dollars. En revanche, si on se limite aux quatre joueurs les mieux rémunérés de Team USA, à savoir Kemba Walker, Khris Middleton, Harrison Barnes et Myles Turner, on en arrive à une moyenne de 26,35 millions de dollars.
Et si on classe les joueurs de ce quart de finale en fonction de leur salaire de l’année prochaine, on se retrouve quand même avec une jolie surprise : deux Français sont dans le top 5. Nicolas Batum, avec 24,5 millions de dollars, soit le 42e salaire de la NBA est troisième, derrière Walker (32,7 millions de dollars, 11e salaire de la NBA), et Middleton (30,6, 18e salaire). Vient ensuite Gobert, double meilleur défenseur de la NBA et 44e salaire de la ligue avec 24,2 millions de dollars, juste devant Harrisson Barnes et ses 24,1.
Que retenir alors ? Eh bien qu’en termes de salaire, nos joueurs NBA n’ont pas grand chose à envier à leurs adversaires d’hier soir. Même s’il n’aurait pas eu photo si les Curry, Thomson, Harden et autres Lebron James avaient été de la partie. Autre observation : Rudy Gobert, double tenant du titre de meilleur défenseur, apparaît un fil sous payé dans cette histoire.
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