Baromètre 2024 de l’entreprise de demain : les Scop intéressent de plus en plus les salariés

A l’occasion des 140 ans des sociétés coopératives, la Confédération générale des Scop et des Scic dévoile la 3ème édition du Baromètre de l’entreprise de demain réalisée par OpinionWay. L’étude souligne que 8 salariés sur 10 se disent intéressés à l’idée de travailler dans une Scop, et un salarié sur deux envisage de créer une Scop.

• Ces résultats mettent en lumière la pertinence du modèle Scop (Sociétés coopératives et participatives) qui séduit par ses valeurs et son image positive, même s’il reste encore à faire en matière de notoriété. Les (Scop) suscitent un réel engouement parmi les salariés : 79 % d’entre eux se disent intéressés à l’idée de travailler dans une Scop. Plusieurs éléments expliquent cette attractivité : le partage des bénéfices arrive en tête, cité par 51 % d’entre eux ; Ls valeurs humaines, perçues comme centrales dans la gouvernance des Scop, sont également un facteur clef, attirant 39 % des salariés ; La participation aux décisions de l’entreprise séduit 37 % des répondants, qui aspirent à jouer un rôle actif dans la stratégie de leur entreprise ; Enfin, 37 % des interviewés voient dans les Scop une opportunité de contribuer directement à la réussite de leur organisation.

• Les dirigeants sont 55 % à envisager de travailler un jour au sein d’une Scop, et surtout 36 % à envisager d’en créer une. Ils sont même 31 % à envisager de transformer leur entreprise actuelle en Scop (-2 % vs 2022). Les Scop sont largement associées à des valeurs positives, notamment sur le plan humain. Selon le baromètre, 87 % des salariés et 81 % des dirigeants jugent que les Scop inspirent confiance. Les Scop sont particulièrement bien perçues sur plusieurs aspects : la création d’emplois, la rentabilité, la compétitivité et la pérennité.

• Les résultats du baromètre confirment le potentiel des Scop pour contribuer à une économie plus durable et inclusive. D’ailleurs, 88 % des répondants estiment que les Scop devraient être davantage prises en compte par le gouvernement. « Notre baromètre révèle un paradoxe très instructif : le modèle séduit et répond à un idéal pour les salariés, les dirigeants pour leur part sont près d’un tiers à se dire prêts à transformer leur entreprise en Scop, ce qui est énorme. », explique Fatima Bellaredj, déléguée générale de la CG Scop. « Ils disent aussi, salariés et dirigeants confondus, qu’ils ne sont pas suffisamment informés. Alors que nous célébrons les 140 ans de notre Mouvement, ces chiffres nous confortent dans la nécessité de poursuivre le travail engagé pour mieux faire connaître cette solution aux dirigeants d’entreprise, et renforcer le financement des reprises pour lesquelles les salariés sont les investisseurs qui prennent le plus de risques. »

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