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Banque OHANA & CO : la haute couture des banques d’affaires

EXCELLENCE | Dans un marché de la fusion acquisition (M&A) dominé par les grands acteurs de la place tels que Goldman SachsJP MorganMorgan Stanley qui depuis quelques mois ont commencé à prendre le contrôle de « boutique banques » avec comme objectif l’acquisition immédiate de portefeuille clients en croissance pour se renforcer sur des marchés où ils étaient peu présents ou simplement acquérir des compétences et des talents dans des secteurs profitables et en forte croissance.

C’est le cas de Deutsche Bank avec le rachat de la banque Numis au Royaume-Uni ou bien du japonais Mizhuo avec l’italien Mediobanca, les Français ne sont pas en reste avec Crédit Agricole qui cherche à racheter la banque Degroof Petercam.

 

L’enjeu de ces opérations est de briguer la place de numéro 1.

Mais derrière ces gros acteurs, d’autres plus petits et plus agiles se distinguent offrant une vraie alternative grâce à une connaissance plus pointue des marchés en question et un service qui se veut plus personnalisé.
Ces banques plus petites permettent l’aboutissement de transactions qui, du fait de leur complexité, sont de vrais marathons semés d’embuches (projets de cessions, d’actions majoritaires ou minoritaires ou renforcements de fonds propres).
Souvent délaissés par les grandes banques plus généralistes, ils apportent une réponse adaptée tant dans la préparation du plan (présentations, réseaux) que dans l’exécution de la levée de fonds.

 

Que recherchent les entreprises chez ces banques d’affaires ?

Au-delà de l’argent, elles cherchent un vrai conseil ayant, d’une part, une bonne connaissance sectorielle et un guide avisé dans la mise en œuvre de l’opération afin d’obtenir les meilleures offres du marché tout en évitant les pièges et surtout aboutir à la conclusion de la transaction ce qui n’est jamais gagné jusqu’à la signature finale.
Le banquier doit évaluer rapidement si la valeur demandée est en adéquation avec le marché & les acquéreurs potentiels et surtout identifier ces derniers.C’est aussi à la banque d’évaluer la potentialité des projets et surtout les ressources nécessaires pour les mettre en œuvre.

Si les transactions ont diminué en nombre et en valeur, quelques acteurs sont sur des niches qui leur permettent de croître. Parmi eux se trouve la banque d’affaires Ohana & Co qui se singularise par une approche très pro-entrepreneur.

Créée en 1994 et dirigée par par Ariel Ohana, dès sa sortie d’HEC entrepreneurs, rapidement rejoint par sa sœur Karine qui, après avoir exercé en M&A, a créé le pôle Consumer Luxe et Beauté à la Société Générale. Puis leur frère américain, Laurent, avocat et tech expert.

Le trio se conjugue intelligemment tant en termes de compétences que géographiquement. Ariel se répartit entre Los Angeles et Paris, Karine est à Paris et Laurent est basé à New York.  Ils possèdent aussi un desk en Asie. Leur expertise est reconnue dans le secteur Biens de Consommation, Luxe, Beauté et Tech, avec une réelle connaissance et un carnet d’adresses assez unique (accès direct aux dirigeants & investisseurs sur les différents continents, résultat d’un réseau tissé depuis de nombreuses années).

Néanmoins, ils réfutent le terme de fratrie, considérant que c’est avant tout un travail d’équipe, chaque transaction qui aboutit étant toujours le résultat d’un travail de longue haleine où les compétences techniques et humaine convergent.

C’est avant tout une “boutique bank” spécialisée dans la fusion acquisition basée en France (Paris) et aux USA (New York et Los Angeles).

Résolument entrepreneuriale et très discrète, elle est pourtant régulièrement présente comme conseil dans des transactions clés lors de cessions sur le marché de la beauté (Tarte vendu à Kose, Diptyque  vendu à ManzanitaHourglass à Unilever, Rochas à InterParfums, Goutal à Amore Pacific, Sergio Tacchini vendu à un groupe coréen) ou bien des médias et tech (Who What Wear cédé à Futur Media,  la levée de 50 millions de Therealreal RTFKT avec Adrian Cheng puis Nike Group), le financement récent de 75 millions du pôle santé de Cegedim, ou encore la participation à la levée de 130 millions de Newlight Technology qui innove en matière de carbone négatif.

Atavisme familial oblige, Paul le père ayant monté plusieurs sociétés en France, Israël, Maroc et en Californie, dans les énergies (fossiles d’abord et énergies renouvelables ensuite) avant de se consacrer au conseil en ressources humaines.

La connaissance sectorielle

Karine Ohana, associée de la banque, souligne que souvent si les propriétaires ont une connaissance approfondie de leur secteur, de leur entreprise et de leur marché, ils sont souvent challengés en matière de structuration financière, et c’est là où la conjugaison des talents permet d’être plus efficace.

Dans un marché où il y a un « crédit crunch » depuis un peu plus de un an avec un ralentissement des investissements, nombre de sociétés ne parviennent plus à se financer dans leur développement, leur R&D ou tout simplement pour leur expansion à l’international. Pourtant les opérations se sont multipliées.

 

Une approche plus entrepreneuriale du métier de banquier d’affaires

L’équipe Ohana & Co définit un nouveau concept de banques d’affaires plus proches des entrepreneurs, plus impliquées et moins normées que les grands acteurs du secteur ; ils ne cessent d’accroître les opérations en restant “backstage”.

Ils ont su trouver une nouvelle voie qui séduit d’une part leurs clients mais aussi les acquéreurs comme LVMHKering, Manzanita Capital dont Diptyque est un des plus gros fleurons, Bill Fisher propriétaire de Gap, Silas Chou & sa famille.
Une équipe d’analystes pointue et chevronnée complète le trio pour assurer l’évaluation et la mise en œuvre des projets cela permet d’être agile et de réaliser des closing dans les meilleures conditions possibles et plus rapidement.

La salle de réunion de la banque montre un nombre impressionnant « tombstones** »  preuve de leur succès…

Susan Rockefeller et Laurent Ohana

 

Susan Rockefeller s’associe à Ohana & Co depuis 10 ans avec Kara Ross aux événements « Brands with Mission », créés par Karine Ohana dont les réceptions sont connues pour être des rencontres exclusives  à haut niveau avec l’objectif de promouvoir des marques innovantes pour la planète, le bien-être et la santé.  Ces rencontres sont réalisées aux 4 coins du monde (Paris, NY, Los Angeles, Shanghaï, Hong Kong) et réunissent les dirigeants des plus grands groupes de luxe et de la beauté.

Nombre de dirigeants ayant créé leur entreprise ont une excellente connaissance de leurs opérations au quotidien mais pas forcément celles liées à la vente partielle ou totale de leur société. C’est là où des tiers de confiance comme les « boutiques banques d’affaires » ont un rôle crucial de conseil et de préparation pour s’assurer du bon déroulement de la vente et surtout de fluidifier la communication entre les parties (évaluer les attentes de chacun).

Banquier d’affaires, c’est être financier, psychologue, communicant et surtout entrepreneur. 
Chaque entreprise est unique et les structures à taille humaine permettent d’apporter des réponses pertinentes. Comme le rappelle Ariel Ohana, « le processus jusqu’à la cession est souvent une course de fond et un slalom que l’on gagne à la conclusion »… En clair, rien n’est acquis jusqu’à la signature.

Ohana & Co se démarquent par la confiance des vendeurs et des acquéreurs dans leur expertise métier, leur discrétion et leur implication sur chacun des dossiers qu’ils prennent, ce qui est plus rare pour les grosses banques d’affaires ; d’où l’intérêt qu’ils suscitent aujourd’hui sur ce marché…

 

*Stratégie de croissance basée sur l’acquisition d’autres sociétés de son secteur – souvent concurrentes – afin de créer des synergies.

**Figurines créées à l’occasion du succès d’une opération financière.

 

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