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Atos : quelles sont les propositions sur la table pour la reprise du géant français ?

Atos devrait renaître de ses cendres grâce au rachat partiel de l'État (Getty)

Daniel Kretinski et David Layani ont envoyé deux offres pour la reprise du géant français qui a déjà refusé celle soumise par Bain Capital. Atos doit se décider avant le 31 mai. 

 

  • Atos a annoncé dans un communiqué avoir reçu quatre offres de sauvetage financier et prévoit de faire son choix d’ici le 31 mai. Parmi les offres reçues figurent celles d’un consortium de porteurs d’obligations et de banques, de OnePoint (entreprise dirigée par David Layani, principal actionnaire du groupe), en partenariat avec Butler Industries, et d’EP Equity Investment, un fonds dirigé par Daniel Kretinsky. Atos a rejeté une quatrième offre soumise par Bain Capital, déclarant qu’elle ne répondait pas à leurs objectifs déclarés concernant l’ensemble de leur portefeuille, selon un communiqué publié par l’entreprise. 

 

  • Daniel Kretinsky et Attestor ont déposé une offre « entièrement financée » pour acquérir « l’intégralité du portefeuille d’Atos » et s’engagent à injecter 1,9 milliard d’euros dans le groupe, dont 600 millions d’euros en fonds propres et 1,3 milliard d’euros de « financements opérationnels ».De leur côté, OnePoint et Butler ont présenté leur projet « One Atos », visant à maintenir l’unité de l’entreprise, avec une proposition de financement de 1,8 milliard d’euros, incluant 350 millions d’euros de nouveaux fonds. La proposition de David Layani, PDG de Onepoint, inclut également une restructuration de la dette d’Atos, s’élevant à 3,2 milliards d’euros, en accord avec la demande de l’entreprise. Layani met en avant le partenariat déjà établi avec Atos.

 

  • Le groupe a averti que la solution envisagée impliquerait des « changements radicaux » dans sa structure financière, notamment par l’émission de nouvelles actions, ce qui diluerait considérablement la participation des actionnaires actuels. En d’autres termes, ces derniers verraient leur part dans l’entreprise se réduire de manière significative. De plus, le groupe a confirmé la conclusion d’un premier contrat de 100 millions d’euros pour ses besoins de crédit renouvelable et de prêt à terme, et a signalé des progrès dans les discussions avec les banques et le gouvernement français concernant les 350 millions d’euros de financement intermédiaire restants.

Lire aussi : Atos : intervention de l’Etat « tardive et insuffisante » selon un rapport

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