Le groupe informatique français Atos, prestataire des JO de Paris 2024, en grande difficulté financière ces derniers mois, a subi un nouveau coup de massue après l’arrêt des négociations avec Airbus.
- L’entreprise emploie 105 000 salariés, et a des clients importants comme le Comité international olympique pour Paris 2024, dont il est le prestataire informatique officiel.
- Début d’année, Atos avait plongé à la Bourse de Paris de 25% et avait nommé “un mandataire ad hoc”, afin d’encadrer ses discussions auprès des banques, car le groupe était en grandes difficultés financières. Dans la foulée, le groupe avait annoncé annuler son projet d’augmentation de capital, lancé l’été dernier, et avait officialisé la poursuite de discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky, afin de lui céder une partie de ses activités. Ces mesures avaient été prises afin d’entamer “des discussions avec les banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière”, avait-il indiqué.
- Fin janvier, le groupe avait annoncé la nomination d’un nouveau directeur financier à sa tête. Paul Saleh, avait donc remplacé Yves Bernaert aux commandes du groupe, expliquant son départ “en raison d’une différence de point de vue sur la gouvernance pour ajuster et exécuter les nouvelles stratégies”. Paul Saleh, nouveau directeur, représentait un nouvel espoir pour l’entreprise. “C’est un dirigeant chevronné, doté d’une grande expérience en matière de finance, de redressement et de restructuration d’entreprises, notamment dans le secteur des technologies”, avait alors expliqué, Jean-Pierre Mustier, CEO d’Atos.
- Paul Saleh avait comme première mission de trouver des solutions à l’endettement d’Atos, pour ne pas risquer la faillite. La dette avoisinait déjà à l’époque les 3,65 milliards d’euros. Ces derniers étaient à rembourser avant la fin de l’année 2025.
- En mars, le ministère de l’Economie annonce que « l’Etat construira dans les prochaines semaines une solution nationale de protection des activités stratégiques », suite à l’arrêt des discussions commerciales avec Airbus. Intéressé par les activités « big data » et sécurité d’Atos (BDS), l’avionneur européen a choisi de mettre finalement un terme aux discussions annoncées en janvier, « après un examen attentif de tous les aspects d’une éventuelle acquisition », a-t-il déclaré dans un communiqué. Ce partenariat devait rassurer les investisseurs, car il concernait une valeur oscillant entre 1,5 et 1,8 milliards d’euros.
Lire aussi : Crise de l’immobilier aux États-Unis : un enjeu électoral majeur
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits
1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC