Invité sur BFMTV/RMC jeudi 28 novembre, le ministre de l’Économie et des Finances Antoine Armand s’est dit prêt à faire « des concessions » sur les textes budgétaires, afin d’éviter la « tempête » économique et financière qu’entraînerait selon lui la chute du gouvernement sans budget.
- Le ministre a notamment évoqué la taxe sur l’électricité, dont l’augmentation envisagée est jugée « inadmissible » par le Rassemblement national, qui dispose du plus grand nombre d’élus à l’Assemblée. « Il vaut mieux un budget qui n’est pas exactement celui que nous voulons, que pas de budget du tout », a déclaré le ministre de l’Économie. Mentionnant les taxes sur l’électricité, il n’a pas détaillé le montant du potentiel compromis sur ce poste de dépenses essentiel pour les ménages.
- Antoine Armand a ajouté ne pas souhaiter voir les entreprises devenir la « variable d’ajustement du budget ». Et ce, alors que les sénateurs et les députés se sont mis d’accord mercredi soir sur une baisse des allègements de cotisations patronales, à hauteur de 1,6 milliard d’euros.
- « Quelles que soient les différences de valeur qu’on a, on est aujourd’hui face à une situation extrêmement grave pour le pays. Le premier ministre a parlé de tempête. Ce n’est pas un mot choisi au hasard, c’est un mot qui a une résonance financière, économique et budgétaire », a déclaré Antoine Armand.
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