PORTRAIT | Aleksandra Orbeck: Une vie dédiée à la protection de la nature et des peuples autochtones

Des podiums à la réalisation de documentaires Aleksandra Orbeck Nilssen a connu un chemin remarquable. Son dernier projet, « THE LONG WALK », déjà découvert par de nombreux spectateurs que ce soit sur Canal plus ou à l’international, est le fruit de ce parcours : une mannequin devenue productrice de documentaires engagée. Portrait

Dans le monde de la mode et du mannequinat, une voix singulière et inspirante se fait désormais entendre : celle d’Aleksandra Orbeck. Originaire de Norvège, elle a quitté son pays à l’âge de 15 ans pour poursuivre une carrière de mannequin. Dès son plus jeune âge, Aleksandra voulait maîtriser son destin et sa détermination l’a propulsée vers le succès à un âge précoce.

Sa vie a pris un tournant décisif à l’âge de 18 ans, lorsqu’elle a été victime d’une agression armée. Un événement tragique et un catalyseur qui a profondément marqué sa vision de la vie. Besoin d’ailleurs, de changer d’air… Aleksandra décide alors de se rendre en Namibie, mais déterminée à ne pas être une simple touriste.

En s’engageant bénévolement dans la préservation de la faune sauvage, aux côtés de lions et de léopards, son voyage en Namibie va être un véritable tournant dans sa vie. La jeune femme se passionne pour la nature, s’y sent bien et en tire des leçons essentielles : « J’ai réalisé que les animaux m’aidaient, me sauvaient plus que je ne les aidais, et tout découle de la relation que nous entretenons avec la nature. »

C’est là qu’elle fait la rencontre des Bushmen San, la plus ancienne tribu du monde, une rencontre qui la marque profondément : « Ils m’ont ouvert les yeux sur la façon dont les animaux pensent et sur le fait que chaque plante est unique et ressent les choses. »

À l’âge de 21 ans, Aleksandra crée sa propre organisation, Nanofasa, pour travailler avec les Ju’// hoansi San. Convaincue que les peuples autochtones détiennent les réponses pour résoudre les défis de demain, elle fait appel à leurs connaissances et à leurs cultures ancestrales pour la préservation de la nature. « Nanofasa emploie maintenant 100 personnes, rémunérées uniquement grâce à des dons. »

Pour Aleksandra, créer est une force motrice. « Je crois que la créativité est la clé pour résoudre les problèmes de notre planète. » A l’écouter, la protection de la Terre et de la nature « ne devrait pas être une lutte, mais plutôt la plus grande œuvre d’art jamais réalisée ».

Cependant, diriger une organisation d’une telle envergure n’est pas sans défis. Aleksandra est confrontée à la responsabilité de prendre soin de personnes souffrant de la tuberculose et de la malnutrition, tout en étant leur seule présence. Mais malgré les difficultés, elle reste déterminée à faire croître son projet et à évoluer en tant qu’individu.

Les deux meilleurs amis d’Aleksandra, //Hui et //Hamashe, des Bushmen San, l’accompagnent dans cette aventure. Ils sont ses guides spirituels et l’inspirent au quotidien par leur sagesse ancestrale et leur profond respect pour la nature.

Avec l’aide de son équipe fidèle, Aleksandra travaille sans relâche pour préserver la biodiversité et protéger les droits des peuples autochtones. Nanofasa met en œuvre des projets de conservation de la faune et de la flore, encourageant des pratiques durables et responsables. L’organisation veille également à ce que les communautés locales bénéficient équitablement des ressources naturelles, préservant ainsi leur mode de vie traditionnel.

Dans sa quête de changement et d’impact positif, Aleksandra Orbeck a également collaboré avec la Barefoot Academy, une organisation dédiée à l’autonomisation des communautés défavorisées par le biais de l’éducation. Convaincue que l’éducation est la clé pour briser le cycle de la pauvreté, elle a travaillé en étroite collaboration avec l’académie pour mettre en place des programmes éducatifs innovants et accessibles. Grâce à son soutien, de nombreux enfants issus de milieux défavorisés ont pu bénéficier d’une éducation de qualité, ouvrant ainsi la voie à un avenir meilleur pour eux et leur communauté.

Outre son engagement pour la préservation de la nature, Aleksandra est également une ardente défenseure de la justice sociale. Elle lutte contre l’exploitation des peuples autochtones et œuvre pour la reconnaissance de leurs droits fondamentaux. Elle se bat pour l’éducation et la santé des communautés marginalisées, cherchant à améliorer les conditions de vie des enfants et des familles défavorisées.

Son documentaire « THE LONG WALK », diffusé en prime time sur Canal+, embarque  les téléspectateur dans le récit captivant d’un voyage épique à travers divers paysages et cultures. La jeune femme ne ménage aucun effort pour sensibiliser le public à l’importance de la préservation de la nature et à la nécessité de préserver la diversité culturelle. Elle utilise aussi son influence dans l’industrie de la mode pour promouvoir des pratiques durables et éthiques. Elle encourage les créateurs à puiser leur inspiration dans la beauté de la nature et à la protéger… un défi de taille qu’elle ne lâchera pas !