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Donald Trump et les républicains veulent faire payer Facebook, après la confirmation du bannissement de l’ancien président de la plateforme

Donald Trump
Donald Trump quittant la Trump Tower à New York, 9 mars 2021. | Source : Getty Images

Mercredi 5 mai, Donald Trump a violemment critiqué la décision du conseil de surveillance de Facebook qui confirme son bannissement du réseau social. L’ancien président des États-Unis a appelé les républicains à se venger et a affirmé que les sociétés de réseaux sociaux avaient « détruit le processus électoral. »

 

Par une décision en date du mercredi 5 mai, le conseil de surveillance de Facebook a confirmé le bannissement de Donald Trump du réseau social. Cette mesure avait été prise après les émeutes du Capitole le 6 janvier dernier. Toutefois, le conseil de surveillance précise qu’il n’est pas approprié pour la plateforme d’imposer « une interdiction indéfinie » et qu’un réexamen aura lieu dans six mois.

Dans un communiqué, Donald Trump a déclaré que les sociétés de réseaux sociaux devraient « payer un prix politique » et qu’elles avaient « retiré la liberté d’expression au président des États-Unis. »

La représentante Lauren Boebert (Colorado), une alliée de Donald Trump, a également promis que Facebook « paierait » pour cette décision et a déclaré, à tort, que cette décision signifiait que l’ancien président était banni de manière permanente du réseau social. Elle a depuis supprimé son tweet. Dans un autre tweet plus sarcastique, Lauren Boebert a remercié Facebook d’avoir « assuré la majorité du parti républicain en 2022. »

L’ancien directeur du renseignement américain par intérim sous Donald Trump, Richard Grenell, est allé plus loin en demandant aux médias de révéler les noms des membres du conseil de surveillance de Facebook.

 

Facebook « préfère agir comme un super-PAC [comité d’action politique, NDLR] démocrate que comme une plateforme de liberté d’expression et de débat ouvert », a déclaré le chef de la minorité à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy (Californie), promettant de « freiner le pouvoir des grandes firmes technologiques sur nos discours » si les républicains prennent le contrôle de la Chambre.

La sénatrice Marsha Blackburn (Tennessee) a qualifié la décision de Facebook d’« extrêmement décevante », ajoutant qu’il « est clair que Marc Zuckerberg se considère comme l’arbitre du discours. »

Selon Donald Trump, « ce que Facebook, Twitter et Google ont fait est une honte totale et une humiliation pour [les États-Unis]. »

« C’est un triste jour pour l’Amérique », a déclaré Mark Meadows, le dernier chef de cabinet de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans une interview à Fox News quelques minutes après que la décision de Facebook soit tombée, Mark Meadows a affirmé : « C’est un triste jour pour Facebook, parce que je peux vous dire que plusieurs membres du Congrès se demandent maintenant s’ils doivent démanteler Facebook ».

 

Pour les démocrates, cette décision est insuffisante. La plupart d’entre eux espéraient une interdiction permanente. Le sénateur Richard Blumenthal (Connecticut) a déclaré que la décision de Facebook « fixe un repère minimal pour la vérité et la décence. »

Pour rappel, Facebook a banni Donald Trump le 7 janvier, un jour après les émeutes du Capitole, rejoignant ainsi une foule de réseaux sociaux, dont Twitter, qui ont accusé l’ancien président d’utiliser ces plateformes pour inciter à la violence le jour des émeutes. Le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a critiqué la « décision de Donald Trump d’utiliser sa plateforme pour cautionner plutôt que condamner les actions de ses partisans » lorsqu’ils ont pris d’assaut et envahi le Capitole.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Jack Brewster

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