Abeer Stouhi, le style comme première nature

Q- Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours, vos études ? Quel a été votre premier emploi ? Comment avez-vous atterri dans la mode ?

R- Ma carrière dans la mode est assez atypique : je suis assistante sociale de profession. J’ai travaillé dans ce domaine pendant près de dix ans et je continue de me battre au quotidien pour défendre les droits des enfants et des femmes, notamment par le biais de nombreux projets sociaux ! Néanmoins, ma passion pour les lignes classiques et élégantes dans la mode, en particulier les pièces uniques, m’a amenée à m’intéresser au monde de la création. Malgré mon absence de formation professionnelle dans le milieu de la mode, je me suis lancée dans la création de pièces élégantes et féminines et j’ai rencontré un énorme succès ! Les pièces modernes et élégantes n’étaient pas tendance à l’époque, j’ai donc décidé de prendre les devants avec l’objectif de fusionner le vintage et le moderne. C’est ainsi que Glamoda est né en 2018 et a enregistré un succès sans limites en seulement cinq ans en dominant le marché du prêt-à-porter au Liban et en occupant une position dominante sur le marché libanais et arabe.

Q- Pouvez-vous nous dire quels sont les trois piliers de votre marque.

R- La sophistication, le glamour parisien et l’élégance intemporelle.

Q- Est-ce que l’expansion de Glamoda à l’échelle mondiale est une évolution importante pour vous ?

R- Comme tous les créateurs, je rêve de l’expansion de Glamoda à l’échelle mondiale, notamment sur les marchés européens. Par le biais de franchises et de projets stratégiques, Glamoda aspire à devenir une référence dans le paysage mondial de la mode, en incarnant l’élégance, la confiance et le style intemporel.

Q- Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être une entrepreneure dans la mode ?

R- Avoir une entreprise prospère dans le monde de la mode est un rêve pour de nombreuses personnes, mais c’est un véritable défi, car la concurrence est féroce et les créateurs doivent constamment s’adapter et innover pour rester à la pointe du progrès. Pour moi, être une entrepreneure dans la mode est un véritable défi et une énorme responsabilité, car cela va au-delà du fait de créer de belles pièces ou d’avoir de bonnes idées. Cela nécessite un travail permanent pour améliorer mes compétences, de la motivation, une vision et un travail acharné pour faire de l’entreprise un succès. Il faut également faire preuve de créativité et d’innovation ainsi que se créer un véritable réseau de relations !

Q- Vous avez fait défiler vos créations pour la première fois lors du OniriQ Fashion Show. Comment était-ce ?

C’était une première pour nous. Paris est connue pour être le rêve de tous les designers. En tant que marque libanaise de prêt-à-porter, c’était une excellente occasion pour nous de montrer notre collection « Elsa ». Vêtues de nos créations et des chaussures de la marque House Of Atana (@houseofatana), que je remercie, les mannequins ont pu montrer au public et à la capitale l’essence même de la femme Glamoda.