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86% des ETI ont une activité d’export selon une étude

JINHUA, CHINA - MARCH 22: A machine transports boxes containing products at a warehouse of Zhejiang Prulde Electric Appliance Co., Ltd. on March 22, 2024 in Jinhua, Zhejiang Province of China. (Photo by Hu Xiaofei/VCG via Getty Images)

Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) a remis ce jeudi 18 avril, au ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Franck Riester, une étude sur l’attractivité des ETI à l’étranger. 

 

  • Selon ce premier  « baromètre des dynamiques internationales des ETI », que les Echos a pu consulter, 86% des ETI ont une activité d’export – contre 10% des PME. Une entreprise sur deux génère plus de la moitié de son chiffre d’affaires grâce aux ventes à l’international, tandis que neuf sur dix ont une présence établie sur les marchés étrangers. De plus, 60% ont étendu ou lancé leur présence à l’international depuis la crise sanitaire, que ce soit par l’exportation ou par l’établissement de filiales sur place. 

 

  • L’Europe représente le premier marché à l’export pour près de trois quart des ETI exportatrices et constitue également la première zone d’implantation internationale (62%). Pour autant, l’étude révèle que ces entreprises sont en réalité peu informées des soutiens à l’export. Seule une ETI sur trois déclarent avoir connaissance des dispositifs existants. Pour conquérir les marchés étrangers, c’est le réseau personnel des entrepreneurs qui prévaut. Celui-ci est cité par 85% des dirigeants interrogés, loin devant le bureau business France local (36%) et la Team France export  (28%). 

 

  • Un plan de 125 millions d’euros pour encourager les entreprises à exporter à été dévoilé à l’été. Il doit permettre de passer de 150 000 à 200 000 exportatrices, PME et ETI, d’ici 2030. Dans ce contexte, plus de 7 ETI sur 10  prévoient de renforcer leur présence internationale au cours des douze prochains mois. Dans le détail, 18% estiment que l’activité à l’international devrait beaucoup augmenter, 54% déclarent qu’elle devrait un peu augmenter. A contrario, 5% des dirigeants interrogés prévoient que leur activité diminue.

 


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