Oubliez Breaking Bad, Game of Thrones, Walking Dead, Dexter, Vikings ou Stranger Things, il ne sera question ici que de pépites méconnues et pourtant qui méritent plus de visibilité et de reconnaissance.
Tales from the loop
En matière de science-fiction, la dystopie est un choix facile et elle domine la majeure partie des séries dépeignant un avenir technologique aux dérives angoissantes. Tales from the loop vous propose une aventure humaine, parfois poétique, qui ne vous laissera pas inerte. Un bol d’air non anxiogène mais qui ne tombe pas non plus dans la naïveté car, on le sait, tout excès de technologie amène à terme un lot de dérives inévitables.
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Banshee
Alors que la dernière saison de The Boys vient tout juste de sortir, c’est l’occasion de redécouvrir une autre série où l’acteur Antony Starr est mis sur le devant de la scène. Il joue ici le rôle d’un ancien tôlard qui usurpe l’identité d’un shérif récemment assassiné. Lucas Hood est expert en arts martiaux, charismatique et entend bien faire régner la loi à sa manière. Attendez-vous donc à de nombreuses scènes de bagarres explosives et des scènes d’action captivantes.
Six Feet Under
Vous avez sûrement adoré Michael C. Hall dans Dexter mais que diriez-vous de le voir jouer le rôle d’un prêtre gay travaillant dans une société de pompes funèbres ? On plonge ici directement dans le quotidien et l’intimité de la famille Fisher, qui entretient un rapport avec le morbide pour le moins particulier. C’est un classique immanquable qui vous fera rire de la mort tout en banalisant le deuil de manière réconfortante.
Ozark
Jason Bateman est un acteur célèbre qui a décidé cette fois-ci de ne pas jouer dans une production comique et de réaliser une série qui frôle le réalisme à la Breaking Bad. Il incarne le rôle de Marty, père de famille imperturbable, qui blanchit de l’argent pour le compte d’un baron de la drogue dans les monts Ozarks (Etats Unis). Avec 32 nominations aux Primetime Emmy Awards, Jason Bateman a notamment remporté celui de la meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique en 2019. À ses côtés, l’implacable Julia Garner a reçu le lauréat de la meilleure actrice dans un second rôle.
The Haunting of the Hill House
Si vous avez le sentiment que American Horror Story s’épuise au fil des saisons, la série The Haunting of the Hill House saura vous satisfaire – c’est même Stephen King en personne qui le dit ! Inspirée du roman du même nom publié en 1959 par Shirley Jackson, la série suit la vie de cinq frères et sœurs qui continuent d’être témoins d’événements troublants après que leur famille ait fui le manoir Hill House dix ans plus tôt. Au programme, un casting millimétré, une intrigue haletante et des scènes d’épouvante qui se jouent dans les détails les plus subtiles. Et si vous l’avez dévoré d’une traite, pas de panique, une seconde saison intitulée The Haunting of Bly Manor avec une toute nouvelle histoire est déjà sortie.
Preacher
Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Preacher dépeint l’histoire du révérend Jesse Custer qui obtient la preuve que Dieu existe bel et bien mais avec un humour déjanté, noir et très sanguinaire. Rien de bien étonnant si l’on s’intéresse aux scénaristes de la série Seth Rogen et Evan Goldberg, tous deux connus pour avoir pondu des films loufoques comme Supergrave. Cette fois-ci, les deux amis s’attaquent à une bande dessinée DC Comics des années 90 qui ne passe pas inaperçue, si bien que l’association chrétienne américaine a crié au blasphème et a demandé l’annulation de Preacher sous peine de représailles.
Black Sails
Pour les amateurs d’évasion dans les Caraïbes, de pirates légendaires ou de Jack Sparrow, vous ne décrocherez sûrement plus de Black Sails. On y suit les péripéties du Capitaine Flint, vingt avant l’intrigue relatée dans le roman “L’île au trésor” de Robert Louis Stevenson. Mais ce qui fait aussi le génie de cette série, c’est la référence à des personnages de la piraterie qui ont bel et bien existé : Jack Rackham et Anne Bonny, Charles Vanes et même Barbe noire !
American Crime Story
American Crime Story est une série d’anthologie à ne pas confondre avec American Horror Story, quand bien même les réalisateurs s’avèrent aussi être Ryan Murphy et Brad Falchuck. Le principe est simple et efficace : une histoire est toujours plus prenante lorsqu’elle relate des faits réels. Le premier volet se penche sur le procès du célèbre joueur de football américain O. J. Simpson, le second sur l’assasinat de Gianni Versace, le troisième sur l’affaire Monica Lewinsky et l’ancien président des États-Unis Bill Clinton et le quatrième sur Steve Rubell et Ian Schrager qui, en 1977, ont transformé leur discothèque en un haut lieu international de la vie nocturne pour les riches et célébrités.
Maniac
Sortie en 2018, Maniac est une mini-série dystopique qui vaut le détour. Emma Stone et Jonah Hill jouent le rôle de protagonistes en proie à des troubles psychiques qui participent à un essai clinique étrange dirigé par une équipe de chercheurs ainsi qu’un superordinateur. Un voyage surréaliste et captivant qui nous plonge dans une version revisitée des films de science-fiction des années 80. Pour adapter la série initialement produite en Norvège en 2014, c’est le génie de deux illustres noms du cinéma qui s’y colle : Patrick Sommerville en tant que réalisateur (auteur du magnifique The Leftovers) d’une part, et d’autre part Cary Joji Fukunaga en tant que réalisateur (connu notamment pour la réalisation du chef d’oeuvre True Detective).
Arcane
Dans la même veine que les mini scénettes de “Love, Death and Robots”, Arcane ne joue pour autant pas dans la même cour. Elle est considérée comme une des séries d’animation les plus chères du monde, avec un budget compris entre 60 et 80 millions d’euros. Produite par Riot Games et réalisée par le studio d’animation français Fortiche Production, Arcane propose des graphismes et une intrigue à couper le souffle. L’histoire met en scène des personnages de l’univers du jeu vidéo League of Legends. Mais ne vous méprenez pas, ce n’est absolument pas une série réservée aux gamers sur LoL, loin de là.
The Following
The Following est une énième histoire de tueur en série qui mérite largement le coup d’œil. On y retrouve Kevin Bacon (acteur révélé dans sa jeunesse au sein du film musical culte Footloose en 1984) incarnant un agent du FBI qui parvient à écrouer un professeur de littérature ayant assassiné une douzaine d’étudiantes. Neuf ans plus tard, le tueur inspiré par le romantisme d’Edgar Allan Poe s’évade de prison, se construit une communauté de fans autour de lui et embarque le protagoniste principal dans une aventure bien plus planifiée que prévue.
Barry
HBO a toujours su délivrer des pépites sans nul pareil. Cette fois-ci on y suit un tueur à gages dépressif nommé Barry qui, lors d’une mission pour éliminer une cible à Los Angeles, se retrouve mêlé à une troupe de comédiens pendant une répétition. Contre toute attente, Barry se prend au jeu et se découvre une passion pour le théâtre – bien que son talent d’interprétation laisse à désirer. Une série à la fois drôle et touchante et qui opère brillamment une mise en abyme de l’acteur et réalisateur américain Henry Winkler dont le palmarès filmographique ne tient pas sur une seule page. Il y joue justement le professeur de théâtre de Barry, qui peine à retrouver la célébrité dont il a bénéficié dans sa carrière passée.
Sharp objects
La dernière production dans laquelle joue la célèbre actrice Amy Adams est un incontournable. Sharp Objects est une série thriller qui vous plonge dans l’histoire d’une journaliste spécialiste des affaires criminelles et tout juste sortie d’un hôpital psychiatrique après de nombreux épisodes d’automutilation. Coup de chance (ou pas !), elle doit se rendre dans sa ville natale dans le Missouri pour enquêter sur le meurtre d’une jeune fille. Elle retrouve donc sa mère et sa petite sœur dans sa maison d’enfance et y déterre des traumatismes indicibles.
Becoming a God
Voyage au cœur d’un système obscur de vente pyramidale… la série Becoming a God met l’actrice Kirsten Dunst dans la peau d’une veuve endettée et employée dans un parc aquatique en Floride pendant les années 90.De fil en aiguille, elle rejoint la FAM (Founders American Merchandise), un réseau de vente pyramidal qui embrigade et arnaque ses membres en leur promettant un avenir radieux. On assiste alors à une réelle satire du rêve américain et des associations qui encore aujourd’hui exploitent la misère sociale pour s’enrichir.
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