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Outiller les entreprises pour mesurer leur impact environnemental

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Dans une volonté de redoubler d’efforts pour améliorer l’environnement à l’échelle mondiale, la mesure de l’empreinte carbone des entreprises est cruciale. Grâce à ses solutions de gestion, SAP propose les outils nécessaires pour les organisations de toute taille. Scott Russell, Membre du Conseil Exécutif, Customer Success SAP, nous en dit plus.

Quel est le positionnement de SAP ?

Nos clients sont constitués à la fois des grandes entreprises du CAC 40, mais aussi de 80% des PME et ETI, tout secteur confondu. C’est d’ailleurs ce qui fait notre force. Au fil des années, nous avons développé des « verticaux » spécialisés pour les métiers de nos clients – le retail n’a effectivement pas les mêmes besoins que les utilities. Nous collaborons donc étroitement avec eux pour faire évoluer notre portefeuille de solutions, en fonction de leurs exigences, et avons en conséquence développé des solutions concrètes autour de la durabilité. 

Justement, quel type de solutions proposez-vous ?

Nous modifions nos fonctionnalités et nos solutions existantes selon les nouveaux besoins de nos clients : nous facilitons par exemple la remontée d’information des indicateurs sociaux de nos systèmes de ressources humaines, mais nous co-créons également des solutions pour répondre aux nouvelles exigences des organisations.  

Aussi, nous concentrons nos efforts sur quatre grands axes : trois au niveau opérationnel et l’un plus axé « reporting ». Le premier axe concerne la gestion des impacts de l’entreprise sur la planète, avec des solutions qui permettent de mieux calculer l’empreinte carbone au niveau du produit, mais aussi sur le scope 3 qui, à la différence des scopes 1 et 2, prend en compte ce qui se passe dans l’entreprise et son écosystème : ce qu’elle achète auprès de ses fournisseurs et ce qu’elle vend. Nous facilitons donc la remontée de l’information provenant des fournisseurs via nos solutions historiques d’achat. 

Nous travaillons ensuite sur un modèle d’économie circulaire, modèle de plus en plus prégnant au sein des entreprises. Avant, il s’agissait d’un business linéaire où il fallait extraire, transformer, jeter. Or, l’idée est que tout ce qu’on extrait, produit ou jette a de la valeur. Nous facilitons donc cette boucle dans les entreprises et travaillons actuellement par exemple sur la recyclabilité du plastique et des packagings. 

Le dernier axe opérationnel concerne l’impact sur la marque. Nous prenons en compte la partie ressources humaines, mais aussi une meilleure évaluation des fournisseurs pour nous assurer qu’ils respectent les critères sociaux. Nos solutions permettent également  d’améliorer l’efficacité, la confiance, et de renforcer la durabilité en augmentant la transparence de la supply chain.

Enfin, la partie « reporting » concerne les objectifs que l’entreprise définit, à la fois financiers, mais aussi extra-financiers, et qui nécessitent un pilotage au quotidien. En parallèle, la pression du législateur se fait de plus en plus forte. Dès l’année prochaine, des réglementations telles que la EU Taxonomy ou la CSRDD rentreront en vigueur. À horizon 2028, l’Union Européenne imposera aux entreprises d’avoir la même rigueur d’auditabilité sur leur performance extra-financière que ce qu’ils ont actuellement sur leur performance financière. 

La relation entre la compétitivité à long terme et le développement durable est confirmée pour 85% des entreprises, selon la nouvelle étude Sustainability de SAP

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Comment les entreprises peuvent-elles mesurer leur impact environnemental ?

La problématique est de mesurer l’ensemble de la chaîne de valeur. Nous avons une chance : 77% des transactions financières à travers le monde touchent un système SAP, notamment les ERP. Nous souhaitons que ces ERP facilitent non seulement les transactions financières, mais aussi les transactions extra-financières. Du fait de notre positionnement, nous avons la responsabilité de permettre aux entreprises de pouvoir piloter leur empreinte carbone, et ce de la manière la plus fine qui soit. Le carbone est un élément intangible et beaucoup de nos concurrents se basent sur le bilan financier de l’entreprise et convertissent des euros en CO2. Pour nous, il faut plutôt partir des informations produits et des processus métiers qui sont stockés dans l’ERP. Dans le contexte inflationniste actuel, un kilo de bois qui coûtait auparavant 10€ va désormais coûter le double. Si vous basez la consommation carbone sur le prix, elle double, or il y a toujours un kilo de produit. 

Le principe est le même pour les indicateurs sociaux où beaucoup d’informations sont stockées sur nos systèmes avec nos solutions RH ou de procurement. 

Votre entreprise a-t-elle un réel talent pour le développement durable ?

En quoi l’inclusion fait-elle également partie des sujets importants pour SAP ?

SAP a des objectifs clairs en termes d’inclusion ; nous avons mis en place des actions, non seulement en externe, mais aussi en interne, pour assurer cette égalité des chances. Nous travaillons avec notre écosystème pour former des jeunes qui n’ont pas les mêmes opportunités sur les métiers de l’IT. Nous faisons aussi beaucoup de mentoring avec des start-up, mais aussi des jeunes de lycée ou des jeunes diplômés pour les aider à revoir leur CV et préparer des entretiens d’embauche. Les employés de SAP France donnent de leur temps à des associations. 

En externe, il y a un ensemble de critères sociaux définis par des législations, qu’il faut respecter et qu’il faut pouvoir montrer avec transparence. 

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