Un autre genre de tourisme existe, durable et responsable, pour prendre soin de la nature, la valoriser, la respecter et surtout pour continuer à s’en émerveiller.
L’impact environnemental du tourisme est aujourd’hui un sujet plus que jamais d’actualité. Scrutées, les données sont éloquentes. Le tourisme représente 8 % des émissions de gaz à effet de serre et les prévisions ne sont guère encourageantes. Les émissions du secteur du tourisme pourraient bien augmenter de 25 % d’ici 2030 en cas d’inaction des acteurs du tourisme.
Fait singulier, le secteur du tourisme est autant responsable que victime du dérèglement climatique. En effet, de par son activité, le tourisme, et plus particulièrement le tourisme de masse, en rejetant des gaz à effet de serre, constitue une source de pollution importante. D’autre part, la dégradation de l’environnement, se traduisant par des épisodes climatiques importants – sécheresses, inondations, incendies, fontes des glaces – a un impact direct sur la bonne santé des activités touristiques.
Ce double lien de cause à effet invite tous les acteurs du tourisme à s’engager pour une politique durable et responsable. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale du Tourisme, si 75 % des professionnels du secteur se disent engagés en faveur du climat, 47,3 % avouent ne pas avoir mis en place de mesures spécifiques pour lutter concrètement contre le réchauffement climatique.
Croisières polaires : la genèse d’un projet
Des figures emblématiques pour un tourisme engagé et durable tirent la sonnette d’alarme depuis des décennies. C’est le cas de Christian Kempf, scientifique et conférencier, connu pour avoir organisé en 1987 la première croisière francophone en Antarctique à bord du bateau polaire argentin, le Bahia Paraiso.
Ce scientifique émérite, auteur de nombreux ouvrages, organise, entre 1973 et 1989, une quinzaine d’expéditions au Spitzberg, au Groenland et au Canada. Puis, à partir de 1985, il devient conférencier pour des croisières de luxe au Spitzberg à bord du Merloz, puis au sein d’autres compagnies. C’est à cette époque que le scientifique découvre l’univers des croisières et du tourisme haute gamme. Mais il en constate très rapidement les limites, plus particulièrement dans les régions polaires ou les bateaux de croisières ne sont pas adaptés à la nature environnante.
Fort de son expérience, en 1990, Christian Kempf décide d’organiser une première croisière-expédition arctique, à bord d’un brise-glace français : le Cariboo. Cette croisière, affrétée par le scientifique, propose une expérience unique en son genre. Partant d’Islande, l’expédition rejoint la côte Est du Groenland, en direction du Scoresby Sund et du Fjord de l’Empereur François Joseph, puis traverse pendant trois jours 250 kilomètres de banquise avant de rejoindre le Spitzberg.
Grands espaces : découvrir le Grand Nord
C’est en 1998 que Christian Kempf décide de créer Grands Espaces, une agence unique en son genre. Les croisières expéditions polaires proposées par Grandes Espaces sont une invitation à la découverte, à l’émerveillement et à l’initiation. À bord d’un de leurs navires réaménagés de 12 à 75 places, les touristes deviennent à leur tour de véritables acteurs de la défense de l’environnement. Au milieu d’une nature vierge, ils sont les spectateurs privilégiés de paysages polaires à couper le souffle.
La volonté première de Grands Espaces est d’allier la découverte du Grand Nord en faisant de chaque touriste un ambassadeur de la protection de l’environnement. Avec une vision purement éthique, Grands Espaces a conçu des voyages à bord de navires à petite capacité, francophones en compagnie de guides historiens et universitaires. Le spectacle est ici à l’extérieur et non à l’intérieur du bateau.
Avec le temps, les destinations se sont diversifiées, mais les valeurs sont restées les mêmes : celles de transmettre des connaissances, de valoriser des régions méconnues, de s’immerger loin des préjugés et de faire corps avec la nature. Du côté des destinations polaires, Grands Espaces propose un large panel de destinations : du Grand Nord Canadien à l’immensité du Groenland en passant par la Norvège du Nord, pays des aurores boréales, et l’Islande aux portes du cercle polaire. Aujourd’hui, en plus de ces destinations polaires, Grands Espaces va plus loin en invitant à partir à la découverte de l’Amazonie et de l’Afrique Australe.
En 2023, Grands Espaces fêtera ses 25 ans
Le tourisme est ici vu comme un vecteur de protection de l’environnement, mais aussi comme un vecteur de paix par la rencontre des populations autochtones. Le tourisme de masse fait place à un tourisme contemplatif et engagé. Les participants reviennent avec des images plein les yeux, émerveillés et imprégnés par ces décors uniques.
À l’occasion des 25 ans de Grands Espaces, de nombreux nouveaux projets verront le jour d’ici 2030. La première ambition est de proposer des voyages toujours plus propres avec la création de bateaux à propulsion décarbonée à l’empreinte environnementale neutre. Ensuite, Grands Espace lance, dès le mois de mai 2023, son second yacht polaire de 12 places le Nanook, réaménagé en Pologne et qui naviguera de manière quasi-exclusive au Groenland. Enfin, Grands Espaces sera le grand pionnier de voyage éthique et polaire à bord de dirigeables. Cette nouvelle expérience innovante est prévue pour 2027.
Avant-gardiste depuis 25 ans, Grands Espaces est un acteur innovant d’un tourisme durable et responsable tourné vers la connaissance des zones les plus reculées au monde.
