La PME toulousaine est spécialisée dans le support technique et commercial pour les compagnies aériennes et sociétés de leasing. Active dans le monde entier, elle compte plus de 30 salariés et affiche un chiffre d’affaires de plus de trois millions d’euros. Rencontre avec son PDG, Mohamed El-Boraï.
Comment se porte le secteur du transport aérien ?
Bien évidemment, la crise Covid l’a fortement impacté, les voyageurs se faisant bien plus rares. Toutefois, on dénote aujourd’hui une nette amélioration puisque le secteur aérien est en train de retrouver son niveau d’avant pandémie. En ce qui concerne les achats et ventes d’avions, la situation est un peu différente. Des difficultés perdurent en raison du niveau élevé des taux d’intérêt. Reste que globalement, le constat est plutôt à l’optimisme.
Aujourd’hui, votre société, ce sont quatre activités principales : technique, contractuelle, organisationnelle et financière. Pourquoi une si large palette d’activités ?
Il s’agit d’une architecture que j’ai développée au fur et à mesure depuis la création de Reliance Aerospace Solutions (Relaer) en 2001. Cela a permis de donner à la petite structure que nous sommes une stabilité et l’assurance de pouvoir compter sur un large portefeuille d’activités. Aujourd’hui, nous couvrons l’ensemble du cycle de vie opérationnelle d’un avion, du berceau jusqu’au tombeau, ai-je coutume de dire. En un peu plus de 20 ans d’existence, nous avons été impliqués dans plus de 2500 projets pour près de 300 clients à travers le monde. Nous avons franchi le cap des 1 000 livraisons d’avions neufs. Pour répondre aux évolutions du marché, une partie de notre activité consiste également à soutenir les nouveaux investisseurs qui manquent de connaissances dans le domaine à travers notre compagnie sœur Ardavon. Nous leur apportons alors conseil et expertise pour qu’ils puissent se faire une place et sommes également actifs dans la gestion de flottes d’aéronefs pour le compte de propriétaires.
Vous avez également des équipes à l’étranger…
Effectivement, outre la France, notre entreprise possède également des équipes en Irlande et en Allemagne. En ce qui concerne, le premier pays, nous sommes en train d’y réduire actuellement la voilure pour des raisons financières. Par contre, notre activité outre-Rhin reste intouchée. C’est, en effet, à Hambourg que se trouve la chaîne d’assemblage et que se font les livraisons d’avions. En ce qui concerne l’étranger, j’ajoute que nous travaillons actuellement sur plusieurs projets externes. Ils concernent le Chili, les Etats-Unis (New York et Arizona), l’Egypte et le Japon.
Votre entreprise a su garder une taille humaine. Elle vous convient telle qu’elle est ?
C’est bien le cas. Cette taille nous permet de faire preuve d’une réelle flexibilité. Nous sommes ainsi en capacité de répondre à la fois rapidement et précisément aux besoins exprimés par nos clients. Notre excellente connaissance du marché, de son fonctionnement et du parc aéronautique mondial, nous permet de trouver les solutions les plus adaptées, quelle que soit la structure qui s’adresse à nous (investisseurs, sociétés de leasing, compagnies aériennes).
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