Enjeu primordial, l’optimisation des fonctions logistiques pousse un nombre croissant de e-commerçants à externaliser cette fonction pour la confier à de véritables spécialistes. Les explications de Romain Largeron, directeur général de La Ruche Logistique.
La crise Covid-19 a montré que pour le e-commerce, la logistique doit occuper une place stratégique. Est-ce une nécessité bien comprise par les entreprises ?
Les e-commerçants, qui ont besoin de logistique, subissent fortement le fait de ne pas en avoir. Dans ce contexte, ces sociétés vont chercher à externaliser cette fonction afin de pouvoir dégager du temps et concentrer leurs efforts sur leur cœur de métier et le développement de leur structure. La Ruche Logistique possède l’expertise logistique nécessaire pour les aider à grandir en leur libérant non seulement du temps, mais également de la charge mentale.
Quel type d’enjeu représente l’automatisation des process ?
L’automatisation est l’un des grands projets qui nous guide actuellement. C’est, incontestablement, l’une de nos priorités pour le futur. Le mot-clé de notre société est l’humain. Nous ne désirons pas que les robots remplacent les humains. Nous souhaitons qu’ils les aident dans tout ce qui est contraignant : porter des charges lourdes, pousser des chariots, etc. C’est un projet ambitieux qui devrait voir le jour dans les 2 à 3 ans à venir.
Quel est votre pool actuel de clients ?
Nous avons actuellement 60 clients e-commerçants (avec un nouveau client tous les mois). Ils sont principalement situés en France, mais pas uniquement. Nous avons, par exemple, un client qui se trouve en Grande-Bretagne. Pour autant, notre stratégie de développement reste concentrée sur les entreprises françaises. Avec l’accent mis sur des solutions sur-mesure.
Comment intégrez-vous les enjeux de développement durable dans vos réflexions ?
Nous répondons à ces enjeux de plusieurs manières. Par exemple, en ayant un entrepôt muni d’une isolation supérieure. En matière d’éclairage, nous utilisons des LED. Nous avons également minimisé au maximum l’utilisation du plastique (sauf demande expresse du client). Nous rentabilisons également la tournée des transporteurs. Ces derniers « blindent » leur camion afin de réduire l’empreinte carbone. Nous incitons également nos destinataires à privilégier les points-relais afin de diminuer l’impact du dernier kilomètre. Le développement durable est au cœur de notre projet. Tous nos plans de développement comprennent l’impact écologique à en attendre.
Et en ce qui concerne la QVT ?
Il s’agit de la première de mes préoccupations. Mes collaborateurs doivent se sentir bien sur leur lieu de travail. Personne ne doit venir travailler avec la boule au ventre. Pour assurer une réelle qualité de vie au travail, nous avons mis en place des team-building. De manière plus générale, l’accent est toujours mis sur la communication au sein de l’entreprise, avec une proximité réelle et un management bienveillant. Le manager est là pour venir en soutien de ses équipes.