Entreprises comme organisations ont besoin de visibilité pour comprendre ce qui se passe dans leurs systèmes d’information. Dynatrace leur offre cela avec ses solutions innovantes d’observabilité. Stéphane Dulor, VP France et Afrique du Nord chez Dynatrace, nous en dit plus.
Présentez-nous l’expertise de Dynatrace ?
Dynatrace propose une plateforme de software intelligence, qui combine observabilité dynamique et sécurité continue des environnements applicatifs. Notre solution automatisée utilise l’intelligence artificielle pour apporter des réponses précises sur la performance et la sécurité des applications, l’infrastructure des systèmes d’information et l’expérience utilisateur. Nous permettons aux entreprises de moderniser et automatiser leurs opérations dans le cloud, accélérer leur innovation et offrir une expérience digitale incomparable.
Dynatrace permet de tout voir et de tout comprendre. C’est ce que les clients recherchent, car les systèmes d’information sont devenus tellement complexes qu’ils ont perdu la compréhension de ce qui s’y passe, et encore plus dans le cloud, où ils abandonnent une partie du contrôle. Aujourd’hui, aucune grande entreprise n’est capable de savoir combien d’ordinateurs elle utilise sans une solution comme la nôtre. Dès qu’une organisation a une informatique sensible, elle a besoin d’observabilité, et plus la criticité est importante, plus il faut faire d’efforts.
En quoi vos solutions répondent à un contexte de complexification du digital pour les entreprises ?
Il y a une trentaine d’années, tout était géré par le mainframe, un énorme ordinateur robuste et simple à déchiffrer, mais sur lequel il était difficile de faire évoluer les applications. Aujourd’hui, les systèmes d’information sont extrêmement distribués, avec une tendance à avoir des solutions techniques d’architecture de plus en plus petites, pour gagner en agilité. L’évolution ultime, c’est finalement le cloud : les entreprises font le choix de se concentrer sur leur cœur de métier, plutôt que d’héberger de l’informatique. Mais avec cette segmentation des systèmes, il ne suffit plus d’avoir quelques informaticiens pour comprendre ce qu’il s’y passe. Les entreprises ne peuvent pas se passer d’une solution comme Dynatrace.
Qu’apporte votre nouvelle solution Grail à votre plateforme historique ?
Avec la plateforme Dynatrace, nous installons des agents sur les machines qui composent le système d’information, grâce auxquels nous récupérons des millions de datas. Celles-ci sont ensuite triées par l’intelligence artificielle, pour trouver le domaine en cause en cas de problème technique. Pour ajouter une brique supplémentaire à notre plateforme historique, nous avons décidé de mettre ces datas dans la plateforme Grail, qui va permettre de générer et comprendre des datas métier du client, et de les agréger pour donner de la valeur.
Prenons l’exemple d’un constructeur automobile. Jusqu’à présent, Dynatrace lui permettait, lorsqu’on lui signalait une panne de son application de commande, de l’avoir anticipé et de répondre que c’était en cours de résolution. Demain, avec Grail, il pourra savoir que quand il a 17 secondes de panne sur l’application critique qui gère ses usines, 450 boîtes de vitesses ne sortiront pas à temps.
Vers quoi évolue ce secteur de l’observabilité ?
Auparavant, les outils de monitoring étaient cloisonnés pour chaque problématique d’observabilité, ce qui empêchait de retenir le contexte des données. La première couche concernait le comportement des ordinateurs, la deuxième, celui des applications, et enfin des utilisateurs. Aujourd’hui, la tendance est d’avoir une compréhension globale de ce qui se passe en un seul et même endroit, en faisant converger observabilité, sécurité et business analytics. Le métier est en effet l’ultime couche que nous rajoutons, grâce à Grail. C’est ce qui permettra aux organisations de maîtriser l’explosion de données issues des environnements cloud et multicloud.