Expert dans le domaine des dommages corporels, le cabinet Legistia Périer Chapeau Avocats accompagne tout au long de l’année de nombreux clients, entre écoute bienveillante, approche humaine et conseils individualisés. Interview avec Maître Sophie Perier-Chapeau.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de votre cabinet Legistia Périer Chapeau Avocats ?
Dès le début de mes études de droit, je voulais m’orienter vers la profession d’avocat avec comme idéal de défendre les injustices. J’avais également comme ambition de me tourner vers le droit médical, car la médecine ayant vocation à sauver des vies, cela correspondait à mes aspirations idéalistes. J’ai donc dès l’origine choisi d’être un avocat défendant les « victimes » face aux assureurs.
J’ai intégré le Cabinet de Me Jehanne COLLARD dont j’ai été très vite associée. Puis, j’ai créé mon cabinet en 2009 avec une structure à Rouen et une autre à Paris. Aujourd’hui, nous disposons également d’un bureau à Bordeaux. Il s’agit d’une structure à taille humaine avec le souci d’apporter une réponse qualitative et la plus personnalisée à chacun de nos clients.
Pouvez-vous également nous dire un mot sur votre domaine d’expertise autour des dommages corporels ? Quels types de dommages couvrez-vous ?
Nous intervenons dès lors qu’il y a un dommage corporel ; que celui-ci ait été causé par un accident de la route, une infraction, un accident médical, ou encore un accident de la vie.
La réparation du dommage corporel est commandée par le principe de la réparation intégrale. Nous couvrons donc tous les préjudices imputables au fait dommageable, qu’ils soient financiers (pertes de revenus, dépenses de santé, frais de logement ou de véhicule adapté, etc.) ou corporels (souffrances endurées, préjudice esthétique, préjudice d’agrément, préjudice sexuel).
Quelles valeurs ajoutées apportez-vous à vos clients dans le cadre d’un dommage corporel ?
Nous apportons une aide spécialisée grâce à notre compétence et notre ancienneté dans ce domaine, mais également grâce à une collaboration constante avec des médecins, ergothérapeutes, experts en accidentologie, architectes, ou encore experts-comptables, qui assistent nos clients en expertise et apportent leur compétence pour définir les besoins, les chiffrer, et les évaluer. Cette collaboration permet de répondre à tous les besoins d’expertise et de chiffrage.
Quels sont d’ailleurs les grandes valeurs et l’ADN de votre cabinet ?
Nous souhaitons apporter une écoute, une disponibilité et une expertise tout au long du dossier. Notre engagement est de permettre, grâce au droit et au principe indemnitaire, d’aider nos clients vers une réparation.
Nous aimons dire à nos clients qu’il s’agit d’un travail d’équipe. Le but est de veiller à justifier tous leurs préjudices et de faire que chaque dossier soit individualisé.
Il y a une vraie recherche de qualité afin d’obtenir la meilleure réparation possible pour nos clients, mais également leurs proches dont les préjudices sont encore mal reconnus et indemnisés.
Notre engagement est également humain, car nous sommes face à une clientèle dans la souffrance physique et mentale, avec une importante angoisse que les longueurs procédurales ne facilitent pas à atténuer.
Quelles ont été les actualités marquantes pour votre cabinet en ce début d’année 2024 ?
Après 8 ans de procédure pendant laquelle notre cabinet s’est battu auprès d’une famille dont l’enfant a été victime d’un grave accident médical, nous avons enfin obtenu la reconnaissance de leur droit à indemnisation.
Ce cas n’est pas isolé, ni le premier dossier que nous avons défendu dans ces conditions. Les victimes doivent donc continuer à être soutenues par des avocats spécialisés en réparation du dommage corporel associés à des conseils techniques compétents, et qui ont à cœur de défendre une cause juste, quand bien même les moyens sont disproportionnés : une famille confrontée à des besoins liés au handicap (fauteuil roulant, lit médicalisé, salle de bains adaptée, véhicule aménagé, etc.), tout en supportant des pertes de revenus (l’un des parents se retrouve obligé de cesser son activité professionnelle), le tout face à une compagnie d’assurance pour qui plus la procédure dure moins ça lui coûte.
La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo