Spécialisé dans l’immobilier haut de gamme depuis 1998, le groupe Breteuil Immobilier propose des biens à la vente, à la location longue durée ou saisonnière. L’agence est implantée à Paris, Londres, Lisbonne et New-York, mais également dans des stations balnéaires comme Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Dinard et La Baule. Au lendemain d’une crise sanitaire sans précédent, Arsène Colarossi, directeur opérationnel du groupe, fait l’état des lieux d’un secteur d’activité, l’immobilier, en perpétuelle évolution.

 

Au lendemain de la crise sanitaire, quelles sont les tendances transactionnelles pour le secteur de l’immobilier ?

Arsène Colarossi : On assiste à un rééquilibrage du rapport offres-demandes sur le marché parisien. Le marché est toujours tenu par les vendeurs, mais tend à rendre une marge de négociation à l’acquéreur. Les biens à plus de trois millions connaissent un ralentissement transactionnel : la préférence des acheteurs va à la résidence secondaire, naturel après le confinement. Dans ce contexte, on observe également un fort attrait pour les zones du littoral. Par ailleurs, on assiste à un « retour aux sources », un mouvement depuis les grandes mégapoles vers une qualité de vie meilleure : de New York et Londres vers Paris.

 

Les exigences des clients et les procédures ont-elles changé à cette occasion ?

Le rapport de force acheteur vendeur évolue : les clients ont de plus en plus besoin d’expertise et de service pour bien vendre. C’est donc tout naturellement qu’ils se tournent vers des professionnels comme Breteuil. Conséquemment, si le nombre de transactions global a légèrement baissé, Breteuil enregistre une hausse du volume d’affaires.

Nous poursuivons notre recherche du service le plus efficace possible, grâce à une digitalisation intelligente et un renforcement de l’humain là où cela reste une valeur ajoutée. Nous adaptons notre manière de travailler : notre développement est global mais nos actions restent très locales pour offrir à nos clients la puissance d’un grand groupe international avec l’expertise d’un commerçant de proximité.

 

Face à un marché en perpétuelle mutation, quel est à ce jour l’enjeu majeur dans le secteur de l’immobilier ?

A.C :  Nous pensons que la transparence est clef. Nous avons développé un outil fiable et gratuit de suivi du marché : My Market. Une base de données consultable par tous, qui offre une vision détaillée du prix de l’immobilier et de son évolution, ville par ville, rue par rue. Nous sommes parvenus à compléter la data gouvernementale souvent tronquée avec de nombreux détails précieux, hauteur sous plafond, étage, photos détaillées etc… Cette data ainsi conjuguée, ultra précise et qualifiée, est mise à la disposition des utilisateurs sans restriction. C’est une véritable révolution dans le paysage opaque de l’historique des transactions.

 

Selon le contexte et d’après vos forces en présence, êtes-vous confiant pour les mois à venir ?

A.C : Effectivement nous sommes confiants quant à l’évolution de notre métier, et vivons cette période comme une opportunité. Evidemment, des interrogations existent, mais notre positionnement nous place en pôle position pour aborder cette transition intéressante. Nous sommes habitués aux mutations du secteur, et préparons demain avec un enthousiasme tout particulier.