Société plus que centenaire, forte de quelques 40 collaborateurs, Burnier & Cie exerce l’ensemble des métiers de l’immobilier, à savoir la gestion, l’administration de copropriétés (syndic), le courtage et le pilotage de promotion. Son Directeur, Guillaume Châtelain, répond à nos questions.
Quel accompagnement proposez-vous ?
Notre but est toujours de pouvoir répondre « oui » quand nous sommes sollicités. Nos clients sont de façon quasi exclusive des privés, nous ne travaillons que très peu avec les institutionnels. J’ai coutume de parler de « régie à grand papa » : Burnier offre un service personnalisé, c’est le sur-mesure de l’immobilier.
Le marché de l’immobilier a pris un essor important dans notre région, comparable à ce qui peut être observé en région parisienne. D’abord pour des raisons d’immigration : le Grand Genève est très attractif au niveau économique. Beaucoup de gens s’y installent chaque année et ont besoin d’être logés. Le taux de vacance extrêmement bas logiquement des tensions sur le marché.
Notre rôle de conseiller consiste, grâce à notre connaissance fine du marché, à aider ces particuliers à faire le meilleur choix dans leur projet immobilier.
Qu’en est-il de l’écologie ?
État fédéral, la Suisse est répartie en cantons. Celui de Vaud a récemment débloqué une enveloppe conséquente afin de favoriser les travaux d’amélioration énergétique, concrétisant en cela une impulsion politique donnée il y a quelques années. Ces améliorations énergétiques concernent aussi bien l’enveloppe du bâtiment (fenêtres, isolation) que son intérieur, avec par exemple l’optimisation/le remplacement du système de chauffe.
Les subventions étatiques peuvent aller jusqu’à 30%. Des objectifs clairs ont été établis par la Confédération. En tant que professionnels, nous nous devons de prendre cela au sérieux, en orientant les gens dans cette direction. Cela nous offre un argument pour pousser les propriétaires à profiter de ce moment pour procéder aux travaux.
Nous nous trouvons dans un cercle vertueux qui doit être maintenu et encouragé.
Comment l’explosion du prix des matières premières a-t-elle impacté votre activité ?
Il y a un an, les prix des matières premières ont augmenté de près de 20%. De quoi bouleverser tous les plans financiers établis jusqu’alors ! De très nombreuses opérations ont été ajournées ou annulées.
Ces annulations ont pour impact de compresser encore le marché. Dans la région lémanique, il manque plusieurs milliers de logements chaque année. Avec cette hausse des coûts, le déficit se trouve accru.
On en revient à cette situation de pénurie qui fait augmenter les prix.
Cette situation tendue ne confère-t-elle pas un rôle d’autant plus crucial à Burnier ?
Nous formons nos collaborateurs dans le but de produire des conseils de qualité à nos clients. Nous connaissons le marché et notre métier pour guider nos clients dans la bonne direction.
Quelles sont les valeurs portées par Burnier ?
C’est en premier lieu l’éthique : celle-ci fait partie de notre ADN, ses valeurs sont chevillées au corps de l’entreprise. C’est particulièrement important dans le domaine de l’immobilier, qui souffre d’une image sulfureuse, voire négative.
Mon objectif est de m’éloigner le plus vigoureusement possible de cette image. Il m’arrive toutes les semaines de prodiguer un conseil à notre clientèle qui va pourtant dans le sens inverse des intérêts de notre société. « Gérer votre patrimoine comme si c’était le nôtre » est l’un des principes qui nous guident : nos collaborateurs respectent tous cet engagement sans distinctions.
Notre deuxième valeur de base est le professionnalisme. Celui-ci se matérialise par exemple au niveau de la formation de nos collaborateurs ou encore au travers de notre longue expérience.
Je citerais enfin la rigueur. Rien n’est laissé à l’à-peu-près : nous travaillons de manière stricte et rigoureuse.