Pour contribuer à rendre les villes plus agréables, EasyPark propose des solutions d’aide au stationnement et de paiement dématérialisé. Un atout pour la mobilité des collectivités, comme nous l’explique Olivier Koch, directeur général France & Suisse.
Quelles sont les solutions proposées par EasyPark ?
Olivier Koch : EasyPark est une solution de paiement dématérialisée du stationnement, sur smartphone, qui permet à l’usager de payer son stationnement au juste prix. Il démarre une session de stationnement, peut la prolonger à distance et l’arrêter. Nous avons trois cibles : les collectivités, notamment en France, qui nous autorisent à activer notre solution sur leur territoire et à collecter l’argent en leur nom, les automobilistes standard, et les professionnels qui ont accès à des fonctionnalités supplémentaires pour simplifier la gestion de leur flotte. Notre outil FIND permet de guider les automobilistes vers les zones où ils peuvent trouver plus facilement une place, que ce soit en voirie ou en ouvrage. Environ 30 % du trafic dans les zones urbaines est lié à la recherche d’une place, ce qui induit de la congestion, pollution et nuisances sonores, et également du stress pour l’automobiliste.
Vous avez des partenariats avec des constructeurs automobiles, quels avantages amènent-ils ?
Olivier Koch : Pendant longtemps, nous avons payé notre stationnement grâce à l’horodateur. Aujourd’hui, c’est possible directement depuis son smartphone et déjà disponible au sein de certains véhicules. Demain, avec la démocratisation des véhicules connectés, se stationner depuis le confort de sa voiture deviendra la norme. EasyPark travaille déjà étroitement avec des constructeurs automobiles de premier plan, parmi lesquels Mercedes, Volvo, Polestar, et récemment Renault pour intégrer notre solution dans les tableaux de bord. Une fois connecté à votre compte, vous vous stationnez, et la voiture propose automatiquement de payer avec EasyPark. Lorsque vous quittez votre place, la voiture arrête la session. Vous êtes toujours en règle, et vous payez au juste prix.
En quoi votre offre Parking Data-as-a-Service (PDaaS) est un atout pour les collectivités ?
Olivier Koch : Beaucoup de décisions prises en termes de mobilité ne s’appuient pas sur de la donnée. Par exemple, beaucoup de décideurs pensent que pour promouvoir le commerce local, il faut rendre le stationnement gratuit, ce qui est contreproductif. Il faut que les personnes puissent facilement se stationner, et pour cela, il faut une forte rotation sur les places, en ayant un contrôle efficace et des tarifs dissuasifs. Nous montrons aux collectivités les données d’autres villes pour les convaincre.
Comment répondre à la problématique de rééquilibrer l’usage de l’espace ?
Olivier Koch : Beaucoup de collectivités sont incapables de dire avec précision le nombre de places de stationnement sur leurs territoires. Tant que nous ne serons pas capables de le quantifier, il restera difficile d’appréhender et comprendre la demande. La première étape c’est de cartographier la ville et d’identifier les places, leurs catégories, et ensuite d’analyser leur usage, plutôt courte durée ou résidentiel. Grâce au PDaaS, nous sommes capables de mettre en place ces outils pour aider les collectivités.
Comment ces innovations s’inscrivent-elles dans la stratégie d’EasyPark ?
Olivier Koch : En 20 ans, EasyPark est passé d’une start-up suédoise d’une dizaine de collaborateurs à un pionnier international du stationnement avec plus de 1000 employés. Notre croissance insolente, notre leadership et notre couverture inégalée de plus de 25 pays et 3200 villes à travers le monde, nous permettent de nous positionner comme un partenaire de choix auprès de davantage de collectivités et de permettre aux utilisateurs d’utiliser la même application où qu’ils se trouvent.