Membre du comité exécutif, en charge de la communication, de la responsabilité sociétale d’entreprise et des affaires publiques depuis 2018 chez Generali France, premier assureur européen, mais aussi présidente de The Human Safety Net France, Elise Ginioux revient sur son parcours, la place des femmes dans l’entreprise et ses différents engagements.
Quel a été votre parcours avant votre arrivée chez Generali ?
J’ai exercé différentes responsabilités au sein de Lafarge, à la Holding comme en France et en Amérique du Nord, toujours autour des enjeux de communication, de promotion de la stratégie, de relations avec les parties prenantes et en lien avec les impacts ESG. De retour de Chicago en 2018, j’ai intégré Generali France, portée par le charisme de son P-DG Jean-Laurent Granier et l’enthousiasme des équipes.
Que pensez-vous de la place de la femme aujourd’hui dans l’entreprise ?
II y a encore du travail et je suis convaincue qu’il revient aux entreprises de s’emparer de ce sujet. Les comportements de chacun et nos processus doivent continuer à muer en matière de recrutement, de mobilité interne et d’identification des talents pour laisser davantage de place aux femmes et à la diversité de façon générale. C’est pourquoi je suis Sponsor Diversité, Equité et Inclusion (DEI) en France, et sponsor LGBTQI+ pour le Groupe. Travailler sur la DEI, c’est travailler la performance d’une entreprise et le bien-être de chacun.
Quelles sont vos actions concrètes sur ces sujets-là au sein de Generali ?
Le groupe Generali était déjà engagé sur cette voie, mais sans prétention aucune, j’espère porter encore plus haut ces sujets. Grâce à notre volet formation, à nos actions de sensibilisation, nous voulons rendre visibles ces inégalités de destin, déconstruire les biais conscients et inconscients et démontrer leurs impacts négatifs. Nous luttons contre tout type de discrimination, le sexisme ordinaire, favorisons l’inclusion ou encore les relations intergénérationnelles à travers la signature de chartes et de plans d’actions.
Vous êtes aussi présidente de The Human Safety Net France, pouvez-vous nous présenter cette fondation ?
Fondée en 2017 par le groupe, THSN organise son action autour de deux programmes : le soutien aux familles en grande précarité grâce à des espaces parents-enfants dédiés ; l’entrepreneuriat et le retour à l’emploi des réfugiés grâce à des incubateurs. Je suis convaincue que l’emploi est un facteur clé de dignité et d’inclusion Alors que notre métier consiste à accompagner nos clients vers la réparation et la résilience, il est important pour nous de tendre la main aussi à des populations touchées par de fortes inégalités.
THSN en quelques chiffres: 14 000 personnes accompagnées sur l’ensemble de nos deux programmes et près de 31 000 à fin 2024
Peut-on dire que ces initiatives contribuent à la « fidélisation » de Generali ?
Oui, ces engagements sont aussi un moyen de fidéliser et d’attirer des talents. Nos collaborateurs sont fiers de s’engager sur un projet qui a du sens comme THSN. Nous souhaitons d’ailleurs atteindre un taux d’engagement de 20 % de nos collaborateurs d’ici 2024.