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Repartim, le marché de la RÉN en expansion

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SOCIÉTÉ FRANÇAISE HISTORIQUE DANS LES SERVICES DE DÉPANNAGE D’URGENCE, REPARTIM SE PRÉSENTE AUJOURD’HUI COMME RÉNEUR. ELLE S’INSCRIT DANS LES ÉVOLUTIONS DE LA RÉPARATION EN NATURE (RÉN) AUPRÈS DES ASSUREURS.

 

Suite à une croissance prolifique dans les années 1970-80 auprès des particuliers, Repartim développe dans les années 2000 l’activité assurance. « Nous réalisons aujourd’hui la moitié de notre chiffre d’affaires avec les assureurs, explique Martial Heland, PDG de Repartim. Lorsqu’un assuré subit un sinistre comme une effraction ou un dégât des eaux, il alerte son assureur qui mandate un RÉNeur pour effectuer la réparation. »

 

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Estimé à 1 milliard d’euros par an, le marché de la RÉN est en croissance et se substitue progressivement à la méthode dite indemnité pécuniaire par laquelle l’assuré mandate un artisan puis en demande le remboursement. « Il y a plusieurs avantages à cette évolution pour les assureurs, poursuit le PDG. Ils apportent un service à l’assuré, ils contrôlent délais et qualité, et ils prennent la main sur le coût final en imposant des bordereaux de prix serrés au prestataire et en demandant parfois une commission sur le volume confié. » Mais l’assureur doit financer des gestionnaires qui surveillent la qualité du service et réduisent la volatilité du client, qui a été facilitée par la loi Hamon de 2015.

La RÉN se partage actuellement entre des filiales de groupements d’experts ou de compagnies d’assurances, qui bénéficient d’un volume d’affaires captif, et des acteurs indépendants comme Repartim. « On peut aussi différencier deux modèles de fonctionnement, précise M. Heland. Celui de plateformes comme Dynaren, FMB, Multiassistance ou IMH qui sous-traitent les prestations, et des acteurs dont l’acti- vité est plutôt réalisée par des artisans salariés, comme Repartim. »

 

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Le niveau de qualité, coût et délai exigé par les assureurs est très élevé, ce qui impose des équipes de management importantes qui pénalisent la rentabilité. Le marché se consolide donc logiquement. Des RÉNeurs comme Belfor, Resilians ou Polygon ont mené de nombreuses acquisitions ces deux dernières années. Repartim a également opéré l’acquisition de la société Sin&Tec en mai 2023, afin de capter 4 millions de chiffre d’affaires supplémentaires.

« Les forces de Repartim résident dans son modèle associant 400 salariés à plusieurs centaines de partenaires sous-traitants. Nous conservons le savoir-faire et la maîtrise des chantiers, tout en bénéficiant de l’élasticité apportée par nos partenaires. Nous formons aussi les artisans de demain, à contre-courant de l’uberisation qui touche le monde du bâtiment avec le recours à des auto-entrepreneurs dont il est difficile de maîtriser la performance. Un deuxième atout est la diversification : en réalisant la moitié de notre activité auprès de propriétaires fonciers et de parti- culiers, nous limitons notre dépendance au marché de la RÉN. »

 

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La mutation du secteur tient aussi à l’aggravation de la sinistralité en lien avec le changement climatique. Les dégâts de catastrophes naturelles s’intensifient avec les averses de grêle, inondations et dommages structurels liés à la rétractation des sols argileux. « Ces dernières années, une à deux fois par an, de sévères intem- péries impactent véhicules et habitats, souligne M. Heland. Il faut refaire des toitures, et des voitures doivent être entièrement réparées par les carrossiers, ce qui engendre plus de frais que lors d’un dégât des eaux ou d’une vitre brisée. Il est crucial pour un RÉNeur de suivre cette évolution. »

 

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