En s’appuyant sur des principes éco-responsables et d’économie circulaire, Aquama s’est positionné comme un acteur clé de la transition vers un monde meilleur dans le secteur des produits de nettoyage. Portrait d’une start-up visionnaire attachée à ses valeurs.
Les solutions détergentes et désinfectantes : Histoire et technologie
Suisse, 2013. Alors que se prépare la COP 19 à Varsovie, Willy Lionel Pomathios prend la décision de se lancer dans l’entrepreneuriat, modèle économique déjà au point et convictions écologiques chevillées au corps. Non pour le principe de créer une entreprise, mais bien pour prendre part à la transition environnementale, dont la nécessité le frappe de plein fouet à la naissance de son fils en 2006. Il sait alors qu’il n’aura pas assez de sa vie professionnelle pour accomplir tout ce qu’Aquama lui inspire, mais qu’importe, l’essentiel est de se mettre en mouvement et de commencer le chantier. Ainsi débutent deux ans de développement technologique pour mettre au point une solution qui permette de remplacer les produits chimiques par des solutions durables dans notre quotidien. Les machines Aquama permettent de créer, à partir d’eau, de sel et d’électricité, des détergents et désinfectants éco-responsables. La solution produite par ces machines respecte toutes les normes d’hygiène et de santé, et ne présente aucun pictogramme de danger, à tel point que les crèches peuvent les utiliser les yeux fermés. En termes d’empreinte carbone, les données sont édifiantes : un ménage moyen qui utilise Aquama consomme 0,06 kg d’éq. CO₂ par an pour ses produits ménagers, alors qu’un seul litre de détergent chimique pèse plus de 2 kg d’éq. CO₂. Preuve, s’il en est, que l’impact de cette solution sur l’environnement a toute son importance. Face à la concurrence des chimiquiers, Aquama s’adresse à des particuliers, aussi bien qu’à des professionnels. Très rapidement, le comité olympique et l’aéroport de Genève font confiance à la start-up. Dans le cadre de tels contrats, c’est-à-dire en « B2B », le fonctionnement est tripartite, un peu à la manière d’Air BNB ou d’Uber. Aquama se positionne comme un entremetteur, le client-distributeur est propriétaire de la machine, et le client-utilisateur, le client final, consomme la solution à proprement parler.
Économie circulaire et crédits carbone : le concept aquama ®
Aquama a à cœur de proposer des dispositifs qui permettent toujours d’économiser le plus de CO₂ possible et de générer un revenu pour ses exploitants. Aussi l’entreprise a-t-elle mis en place un système d’exploitation qui permet une mise à jour automatique des systèmes d’information d’une machine. Lorsque des mises à jour matérielles sont nécessaires, Aquama récupère les appareils pour y procéder directement. Ces évolutions sont plus vertueuses que le remplacement pur et simple des engins, qui représenterait un poids carbone colossal. Dans cette logique d’économie circulaire, et suite à une demande de l’aéroport de Genève, Willy Lionel a réfléchi à une manière de valoriser cette solution et son utilisation sur le plan financier. En s’appuyant sur ce qu’il appelle de « l’écono-logie », il développe un système de tokens, jusqu’à créer « l’Aquama coin ». Pour Aquama l’objectif est clair : créer une monnaie écologique qui aura un coût et une valeur à l’échange dans le futur, et qui permettra de rétribuer des crédits carbone à ses clients. Le fonctionnement tripartite permet l’installation d’un système en blockchain dans chacune des machines. Ainsi, l’utilisateur final, en consommant la solution Aquama, se voit reverser un certain montant d’ « Aquama coins », monnaie d’échange qui permet la rétribution en crédits carbone. Cette monnaie sera lié d’ailleurs déjà liée à la Banque Suisse de crédits carbone. Par ailleurs, la marque Aquama est déposée sur la partie des produits de nettoyage et désinfectant, aussi bien que sur la partie financière.
La vision claire et dégagée : la détergence et la désinfection éco-responsable
Cette approche globale et économique de la transition environnementale implique des développements et des investissements conséquents. La start-up, présente en Europe, en Suisse, en France et en Allemagne, a changé d’échelle rapidement et s’est étendue en Asie et dans la zone du Pacifique, ainsi qu’aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite à travers des partenariats. En 2025, les efforts se concentreront vers les États-Unis, suite à une nouvelle sélection par le programme américain « Select USA ». C’est précisément le lien ténu entre l’écologie et l’économie qui permet à Aquama de gagner la confiance des institutions gouvernementales. Ainsi, suite à des moments difficiles liés à la crise du COVID ou à la fermeture de leur distributeur français en 2023, l’entreprise entrevoit un horizon plus dégagé pour les prochaines années. Face à ces fluctuations, Willy Lionel choisit toujours de réagir en s’adaptant et en saisissant les opportunités, sans pour autant paniquer. « Une entreprise, c’est comme une respiration, on doit inspirer, pour ensuite expirer. On alterne les moments difficiles comme les moments de satisfaction ultime, toujours partagés dans un esprit collectif fort » précise-t-il en souriant. Tenir le cap en plein changement d’échelle est possible en s’appuyant sur l’esprit d’équipe, mais également grâce à un attachement indiscutable à certains principes, comme par exemple s’imposer à soi-même ce qu’on défend. À ce titre, Aquama réévalue sans cesse son impact écologique, en recalculant régulièrement son empreinte carbone.
En s’appuyant sur des valeurs environnementales, Aquama est parvenu à proposer une solution fiable et une empreinte carbone extrêmement basse dans le domaine du nettoyage, dans le quotidien des professionnels comme des particuliers. Grâce à son modèle économique solide et ses innovations financières liées à l’écologie, elle partage ses convictions à grande échelle et contribue efficacement à la transition vers un monde plus durable.
