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Pourquoi l’adaptation continue doit devenir la nouvelle norme pour les entreprises

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Quelle différence en un an ! Il y a un peu plus d’un an, la survie de l’entreprise était à l’ordre du jour, mise en péril par l’obligation de travailler à domicile, la fragilité des chaînes d’approvisionnement et l’évolution rapide des attentes et des comportements d’achat des clients.

 

Certains secteurs comme celui du tourisme ont dû réduire considérablement leurs services ou s’adapter pratiquement du jour au lendemain, tandis que d’autres, comme la grande distribution, ont dû redoubler d’efforts pour répondre à une forte augmentation de la demande des clients.
Pourtant, bien que difficile à surmonter, la pandémie a agi comme un catalyseur de la transformation digitale. Au cours des 18 derniers mois, de plus en plus d’organisations se sont en effet tournées vers le cloud.
Pour mieux comprendre comment les décideurs ont réussi à réinventer leur activité pendant la pandémie de COVID-19, sans aucune visibilité sur ce qui allait se produire ensuite, Amazon Web Services (AWS) a mené une étude auprès de 10 000 décideurs Business et IT en France, en Allemagne, en Israël, en Espagne et au Royaume-Uni. L’étude présente la façon dont les entreprises continuent de se développer dans un monde postpandémique en tirant parti de leurs expériences.

Le rapport montre notamment que les feuilles de route soigneusement établies sur plusieurs années donnent certes l’illusion du contrôle mais s’avèrent rarement efficaces pour de nombreux secteurs. Cela reviendrait à croire que nous pouvons prédire et contrôler l’avenir.
L’évolution rapide des normes sociales, des attentes en matière de durabilité, de l’environnement géopolitiques et l’incertitude macroéconomique poussent les organisations à faire plus, plus vite, sans pour autant augmenter leurs coûts. C’est pourquoi il est plus pragmatique de raisonner à court terme en définissant des objectifs audacieux et en apportant progressivement de la valeur aux actions mises en place pour atteindre ces objectifs. Cette approche permet d’apprendre plus rapidement et d’apporter de la valeur de façon plus prédictive.

Le fossé entre la réactivité des entreprises et les attentes des consommateurs se creuse pour les organisations qui s’accrochent aux anciennes méthodes de travail. A l’avenir, celles-ci auront également plus de difficultés à attirer et à retenir de nouveaux talents, qui recherchent davantage à s’épanouir dans des environnements autonomes où les objectifs sont maitrisés.
C’est un moment charnière pour ceux qui mènent la transformation de leur organisation. Les entreprises dont le rythme ne s’est pas accéléré dernièrement sont probablement déjà devancées par celles qui ont, en moyenne, pris deux ans et demi d’avance dans leur transformation. Par ailleurs, les nouveaux entrants prennent de plus en plus de parts de marché. Selon l’étude, près de la moitié des chefs d’entreprise a déclaré que les nouveaux entrants ont été capables d’adopter plus rapidement les technologies cloud et de s’emparer de parts de marché.

 

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Il semble aujourd’hui que la plus grande menace à la croissance des entreprises ne soit donc pas le changement, mais bien le statu quo. Il est en effet préférable d’anticiper l’évolution d’un facteur plutôt que de laisser le marché, les événements externes ou les concurrents prendre les devants.
Les entreprises sont désormais mieux placées pour continuer à prospérer dans le nouveau paysage concurrentiel. 64 % des décideurs français déclarent avoir une stratégie claire pour saisir les opportunités.
Dans de nombreuses économies, la complexité organisationnelle supplante la complexité commerciale depuis des décennies. Les initiatives visant à remédier à ce problème n’ont pas suffisamment porté leurs fruits. Pourtant, la pandémie a déclenché une réaction dans les entreprises qui ont su repousser le statu quo, par nécessité cette fois, en faisant confiance aux employés, en prenant des risques calculés pour apprendre plus rapidement, en mettant en pratique les expériences réussies et en tirant les enseignements de leurs échecs.

Pour beaucoup, l’agilité est devenue un avantage concurrentiel permettant d’échanger avec les clients et de mieux personnaliser l’offre plutôt que de fournir aveuglément les mêmes prestations pour répondre à des besoins différents.
C’est la combinaison entre culture, leadership et technologie qui a différencié la progression des entreprises pendant la pandémie. La crise a rappelé à beaucoup que les décisions agiles et axées sur le client l’emportent sur les organisations lentes et tournées sur elles-mêmes. Il ne s’agit pas seulement de réagir aux crises mais de répondre en permanence aux besoins des clients. Pourtant, seules 50% des entreprises interrogées prévoient de continuer à se transformer après la pandémie. Or les transformations doivent être continues, sinon le statu quo reprend le dessus.

Ceux qui sauront tirer parti de ces enseignements réussiront. Lorsqu’une entreprise a besoin d’électricité par exemple, elle ne crée pas sa propre centrale électrique. Elle se rapproche d’un fournisseur qui en produit de manière plus rentable, plus fiable et plus sûre, ce qui libère du temps pour se concentrer sur son cœur de métier pour innover et se démarquer des concurrents. Il en va de même avec le cloud. Cette technologie libère les organisations des négociations de licences, des investissements coûteux dans des centres de données, tout en améliorant la fiabilité, la mise à l’échelle et la sécurité. Le cloud permet aux employés de se concentrer sur l’innovation.
Si ces organisations d’un nouveau genre qui ont émergé de la pandémie de COVID-19 reconnaissent leur capacité à être plus agile, elles ne doivent pas perdre de vue les problèmes à résoudre. À l’avenir, il sera crucial pour elles de continuer à se réinventer, en veillant à ce que le statu quo ne soit jamais un obstacle à leur transformation

 

Par Julien Groues, Directeur Général France chez Amazon Web Services

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