Alors que les Français sont de plus en plus nombreux à créer leur entreprise depuis quelques années, le modèle d’autoentrepreneuriat est celui qui a le plus de succès. Six entreprises créées sur dix sont des auto-entreprises. Un dispositif simple à gérer, des charges sociales réduites sont autant de raisons qui incitent à se lancer pour devenir auto entrepreneur en 2022.
Depuis l’année 2018, le nombre de créations d’entreprises s’emballe en France, et les Français se lancent. Alors que, selon l’Insee, entre 2010 et 2017, le pays enregistrait 560 000 créations d’entreprises annuelles en moyenne, l’année 2018 a vu les créations s’accélérer d’entreprises s’accélérer. En 2021, près d’un million d’entreprises ont vu le jour (995 000) dans l’ensemble de l’économie marchande (hors secteur agricole). C’est 17 % de plus qu’en 2020, et cela marque un nouveau record : près de 80 % de plus que pendant la période 2010-2017.
Le grand gagnant de ce phénomène est l’auto-entrepreneuriat. Les créations d’auto-entreprises ont plus que doublé depuis 2017. Entre 2020 et 2021, la hausse a été de 17 %, soit 93 400 immatriculations en plus.
Auto-entrepreneur : un système simple
Aujourd’hui, six créations d’entreprises sur dix sont des créations d’auto-entreprises. Avec Parcours Entrepreneur l’ inscription auto entrepreneur est particulièrement simple et rapide.
- Sa solution en ligne s’occupe de transmettre les documents du futur auto-entrepreneur au centre de formalités des entreprises (CFE) compétent selon la nature et le lieu d’activité : CCI, CMA ou greffe du tribunal de commerce.
- Un numéro SIRET est donné dans les 15 jours suivants.
- Un service de facturation permet de gérer ses clients en ligne.
- Des conseillers répondent aux questions concernant le statut, les obligations spécifiques, les qualifications ou les expériences indispensables pour certaines activités (bâtiment, l’alimentaire, la coiffure, l’esthétique, etc.)
- Le service propose aussi des guides et la possiblilité d’échanger avec des milliers d’autres indépendants.
Autoentrepreneur : quelles cotisations et quelle imposition ?
L’autoentrepreneur doit régler lui-même ses cotisations sociales. Elles varient selon le chiffre d’affaires et le secteur d’activité l’activité :
- 12,80 % pour l’achat/revente, vente de denrées à consommer sur place et prestations d’hébergement (BIC);
- 22 % pour les prestations de services (BIC et BNC) et professions libérales non réglementées (BNC) ;
- 22, 20 % pour les professions libérales réglementées relevant de la Cipav (BNC).
Si le chiffre d’affaires est nul, l’autoentrepreneur ni paye ni d’impôt sur le revenu ni cotisations sociales.
En début d’activité, l’Acre (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise) permet aux auto-entrepreneurs de bénéficier de taux réduits jusqu’à la fin du 3e trimestre civil suivant celui de la date d’inscription.
Un auto-entrepreneur devra aussi régler la cotisation foncière des entreprises (CFE), une taxe variable selon le lieu d’implantation de l’auto-entreprise.
S’il est imposable, il peut opter, sous conditions, pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. En cas de part supplémentaire, le montant est majoré. Par ailleurs, le chiffre d’affaires de l’année précédente (sur une période de 12 mois) ne doit pas dépasser un certain seuil.
Simplicité, charges sociales réduites, satisfaction à être son propre chef, flexibilité dans la gestion de son temps, dans le choix de sa ville d’implantation… Autant de raisons qui incitent à devenir auto entrepreneur en cette année 2022, et qui expliquent le succès de ce statut.
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