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Net Wash, agence pionnière de l’e-réputation en France – Maîtriser son image à l’ère du digital

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Net Wash

 

A l’heure où une simple recherche Google peut faire ou défaire une réputation, la gestion de l’image en ligne est devenue un enjeu majeur pour les entreprises, les personnalités publiques et même les particuliers. C’est dans ce secteur clé, mais souvent méconnu, qu’agit Net Wash, l’une des premières agences françaises spécialisées en e-réputation.
Si leur métier intrigue autant qu’il fascine, c’est parce qu’il touche à l’essence même du pouvoir numérique : influencer la perception en ligne, protéger les marques et réparer les réputations mises à mal. A travers cette interview exclusive, nous avons cherché à comprendre les rouages de leur métier, les défis auxquels ils sont confrontés et la réalité derrière les idées reçues.
Entre gestion de crises, suppression d’avis négatifs, stratégie SEO avancée et gestion des dérives et abus sur Internet, Net-Wash lève le voile sur un secteur aussi stratégique que négligé !

 

Net Wash est une agence spécialisée en e-réputation. Si le nom est parlant, le métier reste encore mal connu du grand public. D’où venez-vous, comment l’agence a vu le jour et en quoi consiste précisément votre métier ?

 

L’histoire de Net Wash, c’est avant tout celle d’une vision. Dès 2001, bien avant que l’e-réputation ne devienne un enjeu central, Stéphane Alaux a perçu l’importance du digital et du référencement naturel. Il a ainsi fondé l’une des premières agences SEO en France, en vue d’aider les entreprises à gagner en visibilité et en contrôle sur leur image en ligne.

Mais très vite, nous avons constaté une chose essentielle : travailler son référencement et sa visibilité ne suffit pas si l’image qui en ressort est négative ou incontrôlée. Une recherche Google, un avis malveillant, un contenu sorti de son contexte peuvent ternir durablement une réputation. Et c’est là que notre métier rejoint celui des agences de communication.

Finalement, ce que nous faisons chez Net Wash, c’est bien plus que de la gestion de crise ou de la suppression de contenus négatifs. Nous accompagnons nos clients dans la construction et la maîtrise de leur image. Comme une agence de communication, nous publions, nous travaillons la notoriété, nous faisons du storytelling. Mais là où une agence de communication se concentre sur l’acquisition et la visibilité, nous allons plus loin en proposant une expertise technique qui nous différencie.

Nous proposons donc des services qui permettent de maîtriser votre image, que ce soit votre image de marque ou votre personal branding. Nous sommes une agence de communication capable d’aller au-delà du discours et de réellement protéger et valoriser votre réputation en ligne.

Depuis 2013, nous avons accompagné entreprises, dirigeants, célébrités et particuliers face aux enjeux d’un monde ultra connecté où tout peut basculer en quelques clics.

Puis en 2020, nous avons franchi un cap avec Kathartik Solution, un outil d’intelligence artificielle conçu pour anticiper et mieux gérer les crises d’image en ligne.

 

02 gestion de limage

 

Votre métier touche à la gestion de l’image et de la perception en ligne. Comment abordez-vous cet enjeu dans un monde où l’information est constamment mise en scène et influencée ?

 

Ne soyons pas naïfs. L’information est toujours mise en scène, toujours orientée, quel que soit le domaine. Les agences de communication appellent cela du storytelling, les politiques le pratiquent depuis toujours, et même les médias choisissent leurs angles en fonction de leurs lignes éditoriales. Chacun tire la couverture à soi, chacun raconte l’histoire qui l’arrange. C’est la réalité des choses.

Nous vivons dans un monde où tout est une question de perception, où la manière dont une information est présentée a autant d’importance que l’information elle-même. Ce n’est pas un secret, les marques construisent leur image, les entreprises soignent leur communication, et les individus façonnent leur personal branding. La frontière entre information et influence est parfois ténue.

Mais face à cela, il y a une chose essentielle : le libre arbitre. Et c’est là que nous encourageons chacun à adopter une posture critique. Se forger sa propre opinion, c’est croiser les sources, confronter les points de vue, ne pas se laisser guider uniquement par l’émotion du moment. L’objectivité parfaite n’existe pas, mais il est possible de limiter les biais en consultant plusieurs angles, en prenant du recul.

Aujourd’hui, Internet est devenu un espace où les jugements à l’emporte-pièce se propagent en un instant. Des avis anonymes aux rumeurs amplifiées par les réseaux sociaux, il est facile de basculer dans la diffamation, l’abandon de la présomption d’innocence, ou même le harcèlement. Or, une opinion, aussi tranchée soit-elle, doit respecter un cadre légal.

Chez Net Wash, nous ne manipulons pas plus l’information que ne le font les médias ou les agences de communication. Nous ne supprimons pas les contenus négatifs – sauf quand la loi le permet, dans des cas comme la diffamation ou l’atteinte à la vie privée. Nous produisons du contenu positif, factuel, pertinent, qui vient compléter un paysage numérique parfois biaisé. Nos détracteurs aiment dire : « Quand on tape leur nom [de nos clients] sur Google, on ne trouve que des articles élogieux ». Et nous leur répondons : merci ! Cela prouve que notre travail est efficace et que nous savons comment fonctionne l’algorithme de Google.

La vraie question à se poser est donc la suivante : qui contrôle votre image ? Google, les forums anonymes, les avis laissés sans contexte ? Ou vous ?

 

Vous venez de parler des similitudes que vous partagez avec les agences de communication « classiques ». Mais qu’est-ce qui vous différencie ?

 

Les agences de communication sont très fortes en storytelling, en branding et en création de contenus impactants. Elles savent vendre une image, façonner un univers, mettre en avant une marque. Mais là où elles excellent dans la forme, elles sont largement limitées sur le fond, notamment dès que l’on entre dans le domaine du digital et de la technique.

Le SEO, par exemple, est un terrain qu’elles maîtrisent très mal, quand elles le proposent, c’est souvent sous la forme de liens sponsorisés. Mais le référencement naturel, le vrai, celui qui permet à une entreprise d’avoir une visibilité durable sans dépendre de la publicité, elles ne savent pas le gérer. Et c’est encore plus vrai quand il s’agit d’e-réputation. Supprimer un contenu négatif, diluer des résultats nuisibles sur Google, structurer une présence numérique cohérente et protectrice, c’est un travail technique, algorithmique, qui dépasse totalement leur champ de compétence.

Tout cela pour dire que ce qui nous différencie des agences de communication, c’est l’expertise technique. Chez Net Wash, nous combinons la stratégie d’image d’une agence de communication avec une expertise technique pointue. Nous ne nous contentons pas de façonner un message, nous le rendons visible, crédible et surtout maîtrisé sur le long terme. Quand une entreprise ou un particulier fait appel à nous, ce n’est pas juste pour raconter une belle histoire, c’est pour s’assurer que cette histoire reste la version dominante sur Google et les réseaux sociaux.

 

03 net wash agence de communication et agence e reputation

 

L’e-réputation ne se limite pas à un discours bien ficelé. Nous sommes avant tout des experts en référencement et en gestion des moteurs de recherche. Comprendre et décortiquer l’algorithme de Google, c’est notre ADN. C’est ce qui motive tous les spécialistes du SEO dans le monde : réussir à positionner les contenus de leurs clients en première position et leur permettre de générer plus de visibilité. Nous appliquons cette logique à l’e-réputation.

Là où une agence de communication va se concentrer sur le message et son impact émotionnel, nous nous concentrons sur la mécanique du web. C’est une course permanente, un travail d’innovation constant. Et c’est ce qui nous passionne. Par exemple, il existe aujourd’hui des techniques permettant d’influencer les suggestions Google – ces fameuses Google Suggests qui apparaissent dès qu’on tape un nom dans la barre de recherche. Certaines entreprises ont développé des méthodes pour les générer ou les supprimer, et nous travaillons activement dessus avec notre équipe R&D. D’ailleurs, nous avons déjà obtenu des résultats très prometteurs.

Mais nous ne nous arrêtons jamais là : notre objectif est d’aller toujours plus loin, de perfectionner nos stratégies, d’être en avance sur les évolutions de Google et des autres moteurs de recherche. Nous avons une approche scientifique et rigoureuse, et c’est ce qui fait toute la différence.

 

Votre agence est structurée en plusieurs départements. Pouvez-vous nous expliquer leur fonctionnement ? Sous-traitez-vous certaines missions ? Quels sont les principaux services que vous proposez aujourd’hui ?

 

Notre organisation repose sur trois pôles principaux, chacun spécialisé dans un aspect clé de la gestion de l’e-réputation. Nous avons un pôle « Avis », dédié à la gestion et à la suppression des avis en ligne sur des plateformes telles que Google, Trustpilot, Indeed ou Tripadvisor. Nous traitons également la suppression de fiches Google My Business et la gestion des pages sur des sites comme GoWork. L’objectif est d’aider nos clients à préserver une image cohérente et juste face aux avis parfois erronés ou malveillants. 
Les équipes du pôle « Enfouissement » de l’agence NW s’attellent à nettoyer les deux premières pages de Google pour nos clients, qu’il s’agisse d’entreprises, de marques ou de personnalités publiques comme des chefs d’entreprise, des sportifs ou des hommes politiques. Ce département intervient aussi en prévention pour les marques en lancement, en optimisant leur présence numérique dès le départ. Cela passe notamment par des publications stratégiques dans la presse et la mise en avant de contenus positifs. Nous avons aussi un pôle « R&D », car l’innovation est essentielle dans notre métier. Dans ce département, nous nous concentrons avant tout sur le développement de nouvelles techniques et outils internes pour anticiper les évolutions des algorithmes de Google. Actuellement, nous travaillons sur les Google Suggests et le navboost, qui viennent enrichir nos stratégies d’image.

A ces trois pôles s’ajoute un pôle juridique, constitué d’avocats partenaires spécialisés dans la gestion des litiges liés à l’e-réputation. Ils interviennent notamment pour les demandes de suppression légale de contenus lorsque cela est possible, ainsi que pour la modération et la suppression de messages nuisibles sur des forums.

Pour répondre au second volet de votre question, oui, comme toute entreprise, nous avons recours à la sous-traitance pour certaines tâches chronophages. Nous externalisons certaines missions, comme la gestion des avis ou la rédaction de backlinks, vers des pays où la main-d’œuvre est plus abordable que sur le marché européen. Cela nous permet de garantir un service efficace et compétitif, tout en assurant une rémunération décente à nos collaborateurs. Par exemple, au Maroc, où le SMIC est d’environ 250 €, nous veillons à payer nos équipes le double, voire plus. Cela dit, lorsque nous travaillons sur des contenus à forte valeur ajoutée, comme des articles destinés à être publiés dans la presse ou des présentations officielles d’entreprises, ce sont nos rédacteurs français qui prennent en charge la rédaction afin de garantir un certain niveau de qualité et de cohérence.

À ce niveau, il nous paraît important de rappeler que toutes les grandes entreprises du numérique ont recours à la sous-traitance, et ce, depuis longtemps. Facebook, par exemple, externalise la modération de ses contenus à l’étranger. Pendant des années, l’entreprise a confié cette tâche à des sous-traitants comme Sama, une société basée au Kenya, où des employés étaient exposés en continu à des images et vidéos extrêmement violentes pour des salaires dérisoires. Ces travailleurs, soumis à un stress psychologique intense, ont même intenté des poursuites judiciaires contre leur employeur.

Google lui-même repose sur une main-d’œuvre invisible, à travers des milliers de « quality raters » dont le salaire exact n’a jamais été divulgué. Leur mission ? Consulter manuellement des pages web à longueur de journée pour aider l’algorithme à affiner sa détection de spam ou de contenu à faible valeur ajoutée. Si leur travail est essentiel pour améliorer les résultats de recherche, les conditions dans lesquelles ils exercent restent floues.

Il y a de fortes chances que ces travailleurs soient recrutés dans des pays où le coût du travail est bien inférieur à celui des pays occidentaux, permettant à Google de minimiser ses coûts. Et pour ceux basés en Europe ou aux États-Unis, la précarité est souvent de mise : ces quality raters ne sont pas salariés de Google, mais employés via des sous-traitants ou des contrats temporaires, sans bénéficier des avantages et protections offerts aux employés directs du groupe. Une forme de main-d’œuvre « jetable », indispensable au bon fonctionnement de l’écosystème numérique, mais dont le rôle est largement occulté. Et tous, autant que nous sommes, participons à cela, en utilisant ce moteur de recherche et en fermant sciemment les yeux dessus. Il serait intéressant que les médias se penchent sur cette problématique de manière sérieuse avec des données fiables, objectives, en faisant un vrai travail d’investigation et reconnaissent quand des entreprises font des efforts en offrant des salaires décents ou lorsqu’au contraire il y a un abus dans l’externalisation de la main d’œuvre.

Dans notre cas, nous nous efforçons de trouver un équilibre entre efficacité et responsabilité sociale. La sous-traitance nous permet d’optimiser notre travail, mais nous veillons à ce que nos collaborateurs bénéficient de conditions de rémunération et de travail justes.

 

04 typologie clients netwash

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur la typologie de vos clients ? Existe-t-il une part de fantasme dans l’image qu’on se fait de votre clientèle ?

 

La réalité est souvent bien différente de ce que l’on imagine. Certes, nous avons dans notre portefeuille des clients très médiatisés : des chefs d’Etat, des milliardaires, des personnalités publiques ou encore de grandes organisations internationales. Mais la majorité de nos clients sont en réalité des entreprises, le plus souvent des PME en difficulté, et des particuliers en quête d’un emploi.

Nous avons par exemple des entreprises qui se retrouvent submergées par des avis négatifs, réels ou orchestrés, ce qui peut gravement nuire à leur activité. Il arrive qu’un concurrent utilise des pratiques douteuses pour décrédibiliser un acteur du marché, ou qu’un ancien salarié mécontent lance une attaque ciblée en ligne. Ces avis biaisés, faux ou injustes peuvent suffire à faire plonger une entreprise, et notre rôle est d’aider ces sociétés à restaurer une image plus juste, plus équilibrée.

Côté particuliers, nous accompagnons ceux dont le passé numérique complique l’avenir professionnel. Il s’agit souvent de personnes qui, soit dans l’exercice de leurs fonctions, soit dans leur vie privée, ont commis des erreurs qui continuent de les suivre sur Internet. Un ancien post maladroit, une polémique, une affaire ancienne… tout cela peut impacter une candidature et fermer des portes. Notre rôle est alors d’atténuer ces traces numériques pour permettre à ces personnes de tourner la page et de retrouver un emploi.

Un des aspects essentiels de notre travail, et qui est souvent sous-estimé, est la prévention, un autre service proposé par Net Wash. Beaucoup d’entreprises attendent d’être dans la tempête pour réagir, alors qu’il existe des moyens simples d’anticiper ces crises. Une politique active de gestion de l’image, une attention portée à la satisfaction client et une surveillance régulière des avis permettent d’éviter d’avoir à entreprendre des démarches correctives lourdes par la suite. Pour les particuliers, le personal branding est un levier clé. Dans un monde où tout est accessible en quelques clics, il est impératif de soigner son image en ligne avant même qu’un problème ne survienne. Publier des contenus valorisants, construire un profil professionnel cohérent et anticiper la manière dont on peut être perçu permet de garder le contrôle sur sa réputation digitale.

Nous travaillons avec des clients de tous horizons, et ce qui nous motive, c’est avant tout d’apporter des solutions pragmatiques et efficaces. Il ne s’agit pas de réécrire l’histoire, mais de permettre à nos clients – qu’ils soient entreprises ou particuliers – de reprendre le contrôle de leur image, avec des méthodes performantes et durables.

 

Votre agence intervient principalement sur des problématiques de réputation. Avez-vous des critères d’acceptation stricts ? Refusez-vous certains clients sur des bases éthiques ?

 

Il est évident que nous ne travaillons pas avec tout le monde et que nous avons mis en place des critères d’acceptation stricts. Nous refusons systématiquement certaines demandes, notamment celles émanant de personnes condamnées pour des crimes que nous considérons comme incompatibles avec notre éthique, à savoir les affaires de meurtre, de viol et de pédophilie. C’est un cadre clair et non négociable.

Mais au-delà de ces cas évidents, il existe des zones grises, des situations bien plus complexes à trancher. Prenons l’exemple d’une personne condamnée pour violences à caractère raciste. Est-ce une erreur de jeunesse ou un élément qui doit le poursuivre à vie ? C’est une question délicate, et parfois, il est difficile de trancher de manière absolue sur ce qui relève d’un droit à l’oubli ou d’un fait d’intérêt public. D’ailleurs, il existe en droit français un principe fondamental : la réhabilitation judiciaire. Celle-ci vise à favoriser la réintégration d’un condamné et efface toutes les incapacités et déchéances liées à une condamnation. La loi interdit alors de rappeler ces faits, y compris dans un cadre professionnel. C’est un concept fondamental qui peut sembler difficile à comprendre pour certains journalistes, mais nous ne faisons qu’appliquer un cadre légal strict. Une personne réhabilitée judiciairement, même après avoir été condamnée et après avoir purgé sa peine, a le droit de vivre sans que personne ne puisse lui rappeler son passé.

Et puis nous ne sommes pas un tribunal, encore moins des juges ou des procureurs. Notre rôle n’est pas de rendre la justice, et nous n’avons pas les moyens d’enquêter sur chaque client pour vérifier les allégations portées contre lui. Lorsqu’une entreprise ou une personne existe juridiquement sans avoir été condamnée, nous n’avons aucun levier pour dire si elle est coupable ou non. C’est à la justice de se prononcer.

 

05 entre justice et liberte expression la frontiere est tenue

 

Nous encourageons toujours les particuliers à saisir la justice plutôt que de tenter de régler leurs différends via des campagnes de diffamation sur Internet. Trop souvent, nous voyons des personnes ou des entreprises être victimes de véritables lynchages numériques via des forums, des blogs ou des faux avis. Or, certaines accusations ne peuvent pas être tenues sans preuves et relèvent, elles aussi, de la diffamation. C’est pourquoi, lorsque nous accompagnons des entreprises, nous insistons sur l’importance d’adopter une politique proactive de satisfaction client. La meilleure défense contre une crise d’e-réputation, c’est avant tout d’éviter qu’elle n’éclate.

Il faut aussi dire que travailler avec des personnalités publiques ou des grandes entreprises vous expose parfois à des polémiques « artificielles ». Il est facile de pointer du doigt Net Wash lorsqu’un scandale éclate autour d’une personnalité ou d’une entreprise avec qui nous avons travaillé. Pourtant, ces mêmes clients ont été encensés par les médias, invités sur les plateaux télé, mis en avant comme des modèles économiques par des institutions officielles.
Prenons l’exemple d’un milliardaire ayant bénéficié d’une couverture médiatique exceptionnelle, invité dans les conférences les plus prestigieuses, mis en avant par la French Tech, soutenu par la Banque Publique d’Investissement… et qui, un jour, se retrouve au tribunal. Pourquoi devrait-on accuser uniquement Net Wash d’avoir travaillé avec lui, alors que des dizaines d’institutions publiques et privées ont fait de même ?

Il en va de même pour les grands groupes internationaux. Des entreprises comme Google ou Meta ont déjà payé des millions d’euros d’amendes dans le cadre de redressements fiscaux ou de régulations de marché, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont hors-la-loi. Les autorités de régulation interviennent pour corriger certains excès ou abus, parfois même involontaires. Cela fait partie du jeu économique et du fonctionnement des marchés globaux.

Chez Net Wash, nous ne faisons pas de politique. Nous accompagnons toutes les entreprises qui ont besoin de reprendre le contrôle de leur image, qu’il s’agisse d’une PME locale ou d’un groupe international. Une crise d’image peut toucher n’importe quelle structure, indépendamment de sa taille ou de son secteur d’activité, et notre rôle est d’apporter des solutions pour que cette image reflète la réalité de ce qu’est l’entreprise aujourd’hui, et non un instantané biaisé par une polémique passagère.

Les grandes entreprises font face à une exposition médiatique permanente, où chaque incident peut être amplifié, parfois à outrance. Travailler avec elles ne signifie pas cautionner leurs décisions, mais leur permettre de raconter leur propre version des faits, face à une opinion publique qui, souvent, juge avant même de comprendre.

Encore une fois, notre mission est d’accompagner nos clients dans leur gestion d’image et de leur permettre de mieux maîtriser leur réputation. On ne se lassera pas de rappeler que nous ne sommes pas là pour réécrire l’histoire, mais pour garantir que celle-ci soit présentée de manière plus juste et équilibrée.

 

Net Wash propose aussi des publications presse. Ce service est-il récent ? Comment fonctionne-t-il exactement ?

 

Effectivement, nous avons intégré ce service il y a environ quatre ans, car c’était l’un des seuls leviers qui nous manquaient par rapport à nos concurrents, notamment les agences de communication. Ces dernières ont toujours utilisé la presse pour maîtriser l’image de leurs clients, et nous avons rapidement compris qu’il était indispensable d’élargir notre champ d’action pour offrir une gestion de l’e-réputation encore plus complète.

Les agences de communication ont toujours fonctionné ainsi : elles conçoivent et diffusent des messages, façonnent une image et utilisent les médias pour amplifier leur impact. La seule différence avec nous, c’est que nous avons l’expertise SEO en plus, ce qui nous permet non seulement d’assurer une couverture presse, mais aussi de maximiser l’efficacité de ces publications sur Google et les moteurs de recherche.

Vous savez, le monde du web est impitoyable. Pour survivre, les médias doivent générer du trafic, capter l’attention et vendre de la publicité. Cela conduit parfois à certaines dérives, comme le journalisme « putaclic », qui consiste à publier des articles ultra sensationnalistes, simplement pour maximiser les clics. On le voit souvent : dès qu’une personne est soupçonnée d’un scandale, les médias se positionnent sur son nom et prénom, multiplient les articles, car cela garantit un volume de recherches important et donc, des revenus publicitaires. Pour ces rédactions, l’impact sur la vie de la personne concernée passe souvent au second plan.

Aujourd’hui, la presse et les médias vivent sous une pression économique constante. Avec la montée en puissance des contenus gratuits et des réseaux sociaux, les médias traditionnels ont dû trouver des alternatives pour générer des revenus, et l’une d’entre elles est la publication d’articles sponsorisés ou de publi-rédactionnels. Ces contenus sont clairement identifiés comme tels et précisent que la rédaction du journal n’a pas participé à leur élaboration. Il n’y a donc aucune tromperie. Toutes les agences de communication utilisent ces outils, car ils permettent aux marques, aux entreprises ou aux personnalités publiques de diffuser un message maîtrisé, tout en bénéficiant de la visibilité et de la crédibilité des médias concernés.

En parallèle, ces articles sont aussi un atout puissant en SEO. Lorsqu’un média de renom publie un article contenant des liens vers un site, cela envoie un signal fort à Google, renforçant son autorité et améliorant son référencement. Cet effet est bien connu dans le monde du digital et fait partie intégrante de toutes les stratégies de communication digitale performantes.

 

Dans un monde où l’image publique peut être façonnée ou déformée en quelques heures, comment aidez-vous vos clients à reprendre le contrôle de leur narration et à rétablir un équilibre face à la pression médiatique ?

 

C’est précisément là que Net Wash intervient. Si un particulier ou une entreprise voit son image écornée de manière disproportionnée ou injuste, nous avons les outils pour utiliser ces mêmes mécanismes médiatiques afin de rétablir une image plus juste et équilibrée.
En réalité, notre travail ne diffère pas de celui d’une agence de communication classique. Nous aidons nos clients à contrôler leur narratif, à exposer leur point de vue et à se protéger d’une couverture médiatique trop brutale.

 

On connaît beaucoup d’agences de communication, beaucoup d’agences SEO, mais très peu d’agences spécialisées en e-réputation. Est-ce un métier difficile à exercer ?

 

Oui, c’est un métier particulièrement exigeant, et cela pour plusieurs raisons. Nous avons été les premiers à proposer des services d’e-réputation en France, à une époque où ce marché n’existait pas encore. Net’Wash est la première agence spécialisée dans la réputation numérique en termes d’ancienneté, et cela signifie que nous avons dû tout créer de zéro : concevoir nos offres, structurer nos argumentaires, sensibiliser les clients à ces enjeux, bâtir des stratégies efficaces et, surtout, prouver que cela fonctionne. Il n’y avait ni modèle préétabli, ni cadre de référence. Nous avons avancé comme des pionniers, en relevant un défi inédit, avec la conviction que l’e-réputation allait devenir un levier incontournable dans l’univers numérique.

Donc oui, notre métier n’est pas facile, tout d’abord parce que Google dicte les règles du jeu, et peut, du jour au lendemain, bouleverser complètement ses résultats de recherche. Une mise à jour d’algorithme, et c’est des mois de travail qui peuvent être mis à mal. Il suffit d’un ajustement sur le poids des liens, l’importance du contenu ou la gestion des entités pour que tout soit remis en question. Il faut donc anticiper en permanence, surveiller les évolutions et adapter nos stratégies en temps réel. C’est un travail qui nécessite une réactivité et une expertise technique de tous les instants.

Ensuite, parce que les attentes des clients sont immenses. La réputation en ligne peut être une question de survie pour une entreprise ou un particulier, et les enjeux sont souvent critiques. Une société peut perdre une grande partie de son chiffre d’affaires en raison d’un bad buzz ou de faux avis négatifs, un candidat peut voir sa carrière bloquée à cause d’une simple recherche Google. Nos clients comptent sur nous pour changer la donne, et cela demande des solutions sur mesure, du savoir-faire et une parfaite compréhension des rouages du référencement.

Enfin, parce que ce métier nécessite une infrastructure technique conséquente. Contrairement aux agences de communication classiques qui se concentrent sur l’image de marque et la diffusion de messages, une agence d’e-réputation doit maîtriser tout un arsenal de techniques SEO avancées. Nous devons gérer des serveurs, utiliser des VPN, maîtriser de nombreuses adresses IP, comprendre les mécanismes d’indexation et de désindexation, et bien d’autres subtilités qui permettent d’influencer la visibilité d’un contenu en ligne.
Comme tout référenceur, nous exploitons un réseau de sites permettant de créer des backlinks, mais comparé aux plateformes spécialisées qui exploitent des milliers de sites, notre capacité est limitée. C’est pourquoi nous devons régulièrement passer par ces plateformes, acheter des liens, et nouer des partenariats avec des médias pour du guest blogging ou des articles sponsorisés. C’est d’ailleurs ce qui fait tout l’intérêt du SEO moderne. A la fin des années 90, Google a révolutionné la recherche en ligne en ne se basant plus uniquement sur les mots-clés, mais aussi sur les liens entrants (backlinks), en supposant que si un site reçoit de nombreux liens, c’est qu’il est pertinent. Depuis, l’algorithme a évolué, intégrant des centaines de facteurs, mais les liens restent un élément clé du référencement.

Toutes les agences SEO comme Net Wash travaillent ainsi : elles optimisent les contenus, achètent ou déploient des liens, développent des partenariats stratégiques, et tout cela dans le but d’améliorer la visibilité de leurs clients. Notre métier d’e-réputation suit les mêmes principes, mais appliqués à la protection et la gestion d’image en ligne. Là encore, il est important de rappeler que nous ne faisons rien d’opaque ou de mystérieux, nous utilisons simplement les outils du référencement au service de l’e-réputation, avec une expertise et une maîtrise qui font notre force.

 

06 une entreprise peut faire appel a net wash pour e reputation ou seo

 

Pour résumer, une entreprise peut venir vous voir pour bien d’autres choses qu’un travail de nettoyage de sa page Google ?

 

Absolument. L’e-réputation ne se limite pas à faire disparaître du contenu négatif ou à « nettoyer » une image. Comme expliqué précédemment, notre métier couvre un spectre bien plus large. Une entreprise qui contacte Net Wash peut avoir besoin de gérer ses avis en ligne, notamment sur des plateformes comme Google, Trustpilot, Tripadvisor ou Indeed, où un flot de commentaires, parfois injustifiés, peut affecter son activité. Elle peut aussi vouloir travailler sa notoriété via des publications presse, des articles sur Google News, des google Suggest ou des stratégies SEO adaptées pour faire émerger des contenus positifs et impactants.

Mais au-delà de l’image et de la réputation, nous accompagnons également les entreprises dans un objectif de croissance et d’acquisition. Beaucoup nous demandent, après avoir eu une problématique de gestion de crise, de booster leur visibilité, d’attirer plus de clients et de générer davantage de leads.

Nous maîtrisons le référencement naturel (SEO) et l’optimisation du positionnement Google, ce qui nous permet d’améliorer le trafic organique des entreprises et d’augmenter leur présence digitale sur le long terme. Être visible sur Google, c’est un atout stratégique pour convertir du trafic en prospects et en clients, et nous accompagnons nos clients dans cette démarche avec des stratégies sur-mesure adaptées à leurs objectifs.

Finalement, nous intervenons sur toute la chaîne digitale : notoriété, acquisition, protection de l’image et développement du business. Nos clients savent qu’en nous confiant leur présence en ligne, ils optimisent leur réputation, mais aussi leur performance commerciale.

 

Quelle est votre vision de l’avenir ? Comment Net Wash envisage cette fin de décennie ?

 

L’avenir du web, et par extension de l’e-réputation, va être marqué par des transformations profondes, et nous comptons bien rester à la pointe de cette évolution. D’abord, nous allons continuer dans notre lignée en perfectionnant nos solutions et en élargissant nos services. L’intelligence artificielle, que nous exploitons déjà pour la prédiction et l’aide décisionnelle stratégique, est en passe de révolutionner non seulement notre métier, mais internet dans son ensemble. Elle apporte une puissance inégalée pour augmenter la productivité, analyser les tendances, anticiper les crises et affiner les stratégies. Nous allons donc poursuivre nos recherches et nos développements pour offrir des solutions encore plus précises et efficaces à nos clients.

Notre objectif reste inchangé : maîtriser l’affichage des résultats Google avec toujours plus de finesse, proposer de nouveaux outils marketing dédiés à la gestion d’image en ligne, et continuer à œuvrer pour rendre le web plus équilibré et plus transparent. Car aujourd’hui, internet est un espace où tout peut être dit, mais où tout n’est pas forcément vrai.

Nous rêvons d’un monde où les gens arrêteront de s’attaquer les uns aux autres avec des avis laissés à la légère. Aujourd’hui, il suffit de quelques clics pour ruiner une réputation. On note tout, on juge tout, et parfois sans aucune raison valable. Un restaurateur peut voir sa note chuter parce qu’un client a trouvé l’attente trop longue. Une entreprise peut être attaquée sur Google My Business par un concurrent malhonnête qui multiplie les faux avis négatifs. Pire encore, les avis sont devenus une monnaie d’échange : combien de commerçants ont dû céder à des clients exigeant un geste commercial sous peine d’écoper d’une mauvaise note sur Tripadvisor ou Trustpilot ?

Les plateformes d’avis sont devenues un immense business, où même Google reconnaît qu’il n’a pas les moyens de modérer efficacement ce qui est publié. Et pourtant, ces avis influencent directement le chiffre d’affaires des entreprises et l’image des particuliers. Nous rêvons d’un monde où Internet ne serait pas un tribunal public permanent, mais un espace où les litiges seraient réglés via des médiateurs ou de vraies procédures légales, et non à travers des forums ou des réseaux sociaux où le désir de vengeance prend parfois le pas sur la recherche de compromis.

Les enjeux sont colossaux, mais nous avons la conviction que des solutions existent. La régulation de l’e-réputation ne doit pas être une censure, mais un équilibre entre liberté d’expression et protection contre les abus. C’est pour cette raison que nous continuons à développer des outils capables de contrer les attaques injustifiées, restaurer l’image de ceux qui en ont besoin et aider les entreprises à bâtir une réputation solide et maîtrisée.

Suivre sur Linkedin : https://fr.linkedin.com/company/net’wash

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