La responsabilité des diffuseurs de contenu sur internet est plus que jamais au cœur de l’actualité. Pierre Garonnaire et Gaspard Hafner, les fondateurs du réseau social français MYM, assument leurs engagements en faveur d’un numérique responsable.
Il y a un peu plus de vingt ans, avec la généralisation d’internet, s’ouvrait une ère nouvelle. Grâce à ce qu’on appelait encore les « nouvelles technologies de l’information et de la communication », le monde allait devenir plus collaboratif, plus horizontal, plus libre. En un mot : meilleur.
Depuis, les choses ont bien changé : les réseaux sociaux sont accusés de propager de fausses nouvelles et de nourrir le complotisme, l’uberisation d’avoir créé une nouvelle catégorie de travailleurs précaires, le numérique d’accroître chaque jour un peu plus le fossé entre le peuple et ses élites.
Et si le numérique n’avait pas tenu ses promesses initiales ?
Aujourd’hui, la question de la responsabilité des diffuseurs de contenus sur internet est clairement posée.
En tant que « plateforme de créateurs », nous offrons l’opportunité à des modèles, des artistes, des coachs, ou des sportifs de générer des revenus en toute indépendance, en monétisant leurs contenus.
1er réseau social français grâce à sa communauté de plus de 8 millions d’utilisateurs, MYM est aujourd’hui une réussite économique.
Néanmoins, comme tous les autres pure-player du secteur, MYM fait face à des enjeux de sécurité et de qualité de ses contenus qui nous ont conduit à mettre en place des engagements inédits.
Le réseau social MYM peut à chaque instant devenir la cible de pirates aux visées commerciales. Au-delà de l’application du RGPD, la première de nos responsabilités consiste donc à protéger les données de nos créateurs ou de leurs fans et à empêcher leur captation.
C’est la raison pour laquelle nous avons renforcé, au cours de l’année 2021, nos garanties de sécurité et nos procédures d’alerte anti-piratage.
Mais, notre ambition est également de lutter le plus efficacement possible contre ce que nous appelons les trois P : prostitution, pédopornographie mais aussi… prosélytisme, qu’il soit politique ou religieux.
Pour cela, MYM est capable de certifier 100 % de ses comptes créateurs grâce à un processus inédit, strict et exigeant qui inclue une vérification d’identité, une confirmation du numéro de téléphone, un selfie de sécurité, une vérification du compte bancaire… Il faut cesser de penser que les réseaux sociaux peuvent continuer à être les territoires de l’anonymat.
Parce qu’il est illusoire également de penser que les algorithmes peuvent tout régler, la certification des comptes, comme d’ailleurs l’ensemble de la modération du réseau social MYM, reposent sur l’intervention humaine. Pour nous, la rapidité de l’intelligence artificielle ne peut remplacer, entièrement et à elle seule, la vigilance et la nuance humaine.
De même, la gratuité totale des réseaux sociaux est, selon nous, une pratique totalement dépassée. Sur MYM, les contenus sont inaccessibles pour les visiteurs qui ne paient pas et c’est le créateur qui fixe lui-même la valeur de son contenu, en fonction de l’importance de sa communauté. Tout a un prix, surtout quand on accepte de faire partager une partie de son intimité.
Pour veiller à la bonne application de ces engagements, nous avons souhaité créer un comité d’éthique. Conçu comme une instance de contrôle mais aussi de propositions, il rassemble des personnalités reconnues pour leur expertise et leur compétence dans le domaine du numérique :
- Géraldine SALORD, Avocate spécialiste du droit de l’informatique et de la protection des données.
- Danielle BOUSQUET, Ancienne députée, Présidente de la fédération des centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF), acteur central et reconnu des droits des femmes.
- Odile CHAGNY, économiste experte des plateformes numériques et des changements engendrés par ces dernières.
- Thierry BERTHIER, Co-directeur du groupe « Sécurité – Intelligence artificielle » au Hub France IA et expert de la cybersécurité.
- Daniel DOPPLER, Président de QuickText, il est reconnu pour son expérience dans l’entreprenariat et le digital.
Aujourd’hui, il paraît clair que les réseaux sociaux ont un rôle à jouer dans la société. Ainsi, le comité d’éthique aura également pour mission de nous faire des propositions en matière de soutien aux associations qui interviennent dans le domaine de la protection de l’enfance et des droits des femmes.
Comme on le voit, MYM va bien au-delà des obligations législatives et réglementaires encadrant l’activité des réseaux sociaux.
En tant qu’entrepreneurs du numérique, nous sommes persuadés que la France a une responsabilité particulière à jouer en matière de régulation du numérique et, notamment de diffusion de contenus.
Le défi : concilier la liberté d’expression, dont les réseaux sociaux doivent être le reflet, avec la protection des plus vulnérables, des plus influençables.
Il en va de l’avenir de la révolution numérique et de la réalisation des promesses qu’elle porte en elle.
Fondateurs de MYM
Pierre Garonnaire
Gaspard Hafner
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