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Mo Apps, Mo Problems?

Selon Spencer Beemiller Chief Innovation Office at ServiceNow, utiliser la bonne plate-forme low-code permet aux entreprises de maîtriser la prolifération des applications et relancer l’innovation.

A titre personnel, nous comptons de plus en plus sur les applications pour optimiser notre quotidien afin de nous permettre de nous concentrer sur l’essentiel. Les entreprises ne sont pas différentes. Actuellement, une entreprise moyenne utilise environ 110 applications SaaS en permanence.

Bien sûr, liberté et flexibilité sont importantes. Pourtant il arrive un moment où les entreprises font face à une baisse de croissance. C’est maintenant qu’il faut se pencher sur la prolifération des applications. Vous trouvez que le nombre d’applications explose ? Vous n’êtes pas les seuls. Comme la progression de l’urbanisation, la progression des applications est le résultat d’une expansion rapide anarchique. À mesure que les équipes commencent à utiliser davantage d’applications sans gouvernance, les responsables informatiques perdent de vue le business et les équipes s’éloignent des conseils avisés des équipes IT. Cela ouvre la porte à des potentiels problèmes de sécurité et cela limite également le potentiel stratégique de l’entreprise. Le manque de vision globale de vos capacités ne vous permet pas d’identifier ce qu’il vous manque.Pour paraphraser le très regretté The Notorious B.I.G. : « mo apps, mo problems » c’est-à-dire plus il y a d‘app., plus il y a de problèmes. 

Le cycle de l’étalement

Depuis plusieurs années, on fait face à une prolifération des applications. Lorsque j’ai commencé ma carrière au milieu des années 2000 dans l’espace d’optimisation WAN, le problème était le nombre très important des données, pas celui des applications. Les entreprises ne savaient pas où toutes leurs données étaient stockées ou collectées. Cela les a exposés à beaucoup de problèmes de sécurité et a rendu la gouvernance pratiquement impossible. Ainsi, la plupart des entreprises ont regroupé leur hardware en charge des applications métier dans des Data Centers.

Lorsque le SaaS a pris d’assaut le monde, les services ont soudainement pu régler leurs problèmes sans passer par la gouvernance centralisée de l’informatique. Si cela a libéré beaucoup de créativité, cela a également créé de nombreux problèmes.

L’IT fantôme bloquait la visibilité des services tout en créant des réels problèmes de sécurité. Nous sommes passés de la multiplication des données à la prolifération des plateformes. Il s’agit d’un problème permanent et de nombreuses entreprises sont toujours en train de maîtriser l’informatique fantôme et malveillant. Pour citer Chris Bedi, CIO de ServiceNow, « En fait, les employés utilisent des outils low-code, sans l’aval de leurs équipes informatiques. »Le problème avec cette prolifération, quelle que soit sa forme, c’est qu’elle force le service l’informatique à être sur la défensive.

Face développement incontrôlé d’applications, le service informatique et l’entreprise doivent en permanence choisir entre sécurité et créativité.

Plutôt que d’agir comme un facilitateur d’échanges, le département informatique devient le département du « non » quand qu’il tente de freiner la propagation d’infrastructures non autorisées. À l’ère du développement d’applications incontrôlées, c’est là que nous nous trouvons, avec l’informatique et les entreprises enfermées dans une bataille constante entre sécurité et créativité. 

Fatigue de choix

Les entreprises sont dans une impasse.Soit elles permettent au développement d’applications de continuer à s’étendre, ce qui n’est pas la meilleure option. Et quiconque a parcouru un menu de restaurant sans fin sait que plus de choix ne conduit pas toujours à des plats de qualité. Le choix est bon, mais choisir est difficile. (Et il y a des recherches pour étayer cela !) 

Parfois, moins c’est plus. Avoir moins de possibilités de choix améliore la décision.

D’autre part, les entreprises pourraient restreindre la capacité des équipes à créer et à acheter des applications. Cela ne semble pas être une bonne option non plus. Nombreux sont ceux qui ont vraiment besoin d’applications pour travailler. Et comme nous l’avons déjà vu, les équipes ne vont pas arrêter de se comporter en voyous simplement parce que l’informatique leur dit « non ».Pour les villes confrontées à l’étalement urbain, il n’est ni utile ni productif d’interdire complètement le développement. Il en va de même pour la prolifération des applications. Il appartient plutôt aux organisations de fournir les bases dont les individus ont besoin pour développer des applications en toute sécurité et de manière stratégique.

C’est là que les solutions low-code et no-code passent au devant de la scène.

 

Permettre l’avenir

Les outils low-code permettent à tous de créer des applications à l’aide d’un éventail de blocs de construction puissants qui adhèrent déjà aux normes de gouvernance et de sécurité de l’entreprise. Ils réduisent le temps nécessaire à la création d’applications d’environ 90 %, ce qui est énorme. Au cours des trois prochaines années, la plupart des nouvelles applications développées par les entreprises utiliseront des technologies no-code ou low-code.

Le low-code fait beaucoup d’émules car il est accessible aux développeurs citoyens. Je suis également enthousiasmé par ce qu’il peut faire pour la prolifération des applications. Il donne aux équipes une grande flexibilité pour créer les applications dont elles ont besoin. Il offre les capacités de gouvernance et la visibilité dont les organisations disent qu’elles manquent.

L’étalement a rendu impossible aux entreprises d’être stratégiques en matière de développement d’applications. Avec la bonne plate-forme low-code, il est impossible de ne pas l’être.

Par exemple si des entreprises commencent à utiliser des solutions de gestion des actifs logiciels et de rationalisation des applications elles obtiendront une vue consolidée de ce que les équipes construisent aujourd’hui et de la meilleure façon de les activer pour demain. Ensuite, à l’aide d’outils low-code tels que l’App Engine de ServiceNow, les entreprises peuvent libérer leur créativité en permettant aux employés de créer des applications pour résoudre leurs propres problèmes.

 

Un bon développement nécessite des échanges. L’étalement se produit lorsque l’informatique et l’entreprise ne se parlent pas. Les plates-formes low-code sont puissantes car elles permettent d’avoir à nouveau ces conversations, en transformant l’informatique (service du « non ») en un catalyseur stratégique. Tout le monde obtient le meilleur de tout les mondes : créativité et sécurité, développement et stratégie.

Au lieu du «  plus il y a d’app, plus il y a de problèmes », on entend maintenant « plus il y a d’applications, plus il y a d’innovation ». Boom.

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