Une foule de services au sein d’une même solution, des formules d’abonnements aussi variées qu’accessibles : Metricool tend à s’imposer comme un incontournable des stratégies de communication numérique. En fait, l’entreprise espagnole démontre que les mérites forment toujours une voie privilégiée pour atteindre le succès.
« Analysez, gérez et évaluez vos contenus numériques »
Avec Metricool, ce qui s’offre, c’est une vision d’ensemble sur son site et ses réseaux. Qu’il use de la plateforme internet ou de l’application tablette et mobile, l’utilisateur bénéficie d’une centralisation des différentes données relatives à l’ensemble des comptes. Instagram, Twitter, Twitch, YouTube, Google My Business, TikTok, Facebook, LinkedIn, etc. Le community manager, l’agence de communication, la petite et la grande entreprise trouvent là une occasion d’échapper à ce gouffre temporel que dissimule toute activité professionnelle sur les réseaux sociaux. Non seulement Metricool permet de découvrir d’un clic les commentaires issus des différentes plateformes, mais aussi d’y répondre dans la foulée. Dans un même ordre d’idées, l’utilisateur accède aux données issues de son propre site. À la manière dont procède la Search Console de Google, on y découvre la source du trafic, des informations sur les visiteurs, les consultations des pages et toutes sortes d’éléments qui favorisent l’analyse. Grosse différence néanmoins : la praticité. Metricool a une interface bien plus agréable que celle de son aîné et la prise en main est vraiment aisée.
Et ce n’est pas tout. Puisque l’activité suppose de la précision pour espérer l’efficacité, Metricool présente un planificateur de publications. Le contenu rédigé est sauvegardé dans l’application pour être posté lorsque les taux d’engagement sont les plus forts. À tout ceci, on ajoute la possibilité d’effectuer de la veille concurrentielle. On songe alors au community manager qui doit gérer les réseaux de plusieurs clients tout en gardant l’œil sur leurs concurrents, analyser les succès et les stratégies. Dernier avantage, et pas des moindres, Metricool est aussi pensé pour pouvoir lancer des campagnes depuis sa plateforme. On y constate d’ailleurs les écarts de performances entre Google Ads et Facebook Ads, comparatif utile pour ajuster ses investissements publicitaires.
Le succès de fondateurs appliqués
À l’origine, un couple d’entrepreneurs : Juan Pablo Tejela et Laura Montells. Le premier développe un outil intuitif pour analyser les performances du blog de la seconde. Mais, comme souvent, les bonnes idées pour soi valent pour d’autres et ils le comprennent très vite. Depuis les premiers tests en 2015, ils ont assuré une progression aussi rapide que rationnelle. D’un chiffre d’affaires de 24 000 euros en 2016 à une prévision de clôture qui s’élève à 4,5 millions d’euros lorsqu’ils auront atteint le million d’utilisateurs, Metricool force le destin. Et le respect. Le couple se trouve aujourd’hui à la tête d’une équipe de 40 collaborateurs dispersés à travers le monde.
C’est que la clientèle a suivi… Warner Bros, Paramount, Volvo, Renault, McDonald’s, Burger King, Levi’s, Reebook, Coca-Cola… Et la liste n’est pas exhaustive, loin de là. Sans surprise, les partenariats et les collaborations se sont davantage présentés comme des évidences plutôt que comme des opportunités : Meta, Google, Canva… À n’en pas douter, l’avenir de Metricool sera rayonnant.
L’aventure internationale est aussi une aventure en interne
En cherchant à s’imposer comme leader sur l’essentiel du globe, Metricool a procédé rationnellement. D’abord un déploiement en Espagne, avant d’aborder l’Amérique latine. Il en allait de la cohérence linguistique. Et puis l’attaque des États-Unis fut assez tentante pour y succomber. Avec succès. Il y a deux ans, l’entreprise eut le sentiment qu’elle avait sa place en France, que c’était là un beau pays pour prolonger l’aventure. Conséquence première : la clientèle ne cessa d’augmenter. Conséquence seconde : les équipes aussi. Initialement, Metricool avait son bureau à Madrid mais, frappés comme tous par la pandémie, ses dirigeants prirent le parti assumé du télétravail et la direction proclama le full remote pour une équipe agrandie. Joies de la flexibilité pour chacun des collaborateurs qui communiquaient quotidiennement via Slack. Avec les équipes aux USA, avec l’arrivée des Français, les échanges en espagnol se convertirent naturellement en anglais, ce qui donna lieu à une excitante transition.
Jusqu’à présent, les team building madrilènes se déclinaient en fonction des départements de Metricool (les commerciaux, l’équipe marketing, le service clientèle, les développeurs), mais septembre dernier vit sa première team building collective. Une visée : souder, renforcer, fondre les métiers et les personnalités dans une même troupe et vivre plus intensément encore l’aventure collective. Le full remote est vécu comme une évidence, les objectifs sont atteints et le développement se poursuit.
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