Alors que les annonces de restructuration dans le secteur de la banque se multiplient, il semble que l’intermédiation bancaire ait de belles perspectives de développement devant elle. Cette restructuration ne signifie pas nécessairement un effondrement du secteur mais implique un déplacement dans la répartition des flux et des acteurs. Ce que confirme Partners Finances, spécialiste dans l’intermédiation en regroupement de crédits avec une production en augmentation de 23,5 % sur son dernier exercice.
La mutation bancaire
Le marché du courtage en crédits bénéficie d’une importante embellie depuis quelques années. Suite à l’importante crise de 2008, l’accord de Bâle III établi par la Banque des Règlements Internationaux (BRI) prévoit, entre autres, de relever les ratios de solvabilité et de fonds propres des établissements bancaires de manière significative. Cette démarche vise à réduire les risques de faillite en cas de coup dur. De ce fait, les banques opèrent des réorganisations d’ampleur impliquant une profonde transformation du modèle économique bancaire européen. L’harmonisation réglementaire appliquée à toute l’Europe permet à Partners Finances de s’implanter dans différents pays : Portugal, Belgique, Allemagne, Luxembourg et bientôt en Espagne. Grâce à sa longévité sur le marché (1996) et ses relations historiques avec les plus grands acteurs bancaires, Partners Finances est l’unique de sa catégorie à s’étendre en Europe.
La mutation des habitudes de consommation et la transformation digitale
Les nouvelles habitudes de consommation contribuent également à l’essor des intermédiaires. Comparer en ligne, trouver la meilleure offre sur Internet, recevoir une réponse rapide et faire les démarches administratives à distance sont clairement entrés dans le quotidien des Français (et des Européens). Les canaux digitaux sont devenus prépondérants. Cette bataille technologique pour offrir le meilleur outil aux clients demande une attention accrue et une adaptation de tous les instants. Aujourd’hui, le consommateur-client veut tout et tout de suite, celui qui répond à ces exigences remporte la partie. D’où la nécessité d’outils digitaux éprouvés et adaptables : digitalisation des relations entre notaires/banquiers/courtiers, simplification des démarches, signature électronique, synchronisation des relevés de compte, passerelles intégrées… « Nous sommes en amélioration constante du développement informatique car c’est le nerf de la guerre ! Notre outil facilite la vie de nos salariés, nos clients, nos apporteurs d’affaires et nos partenaires bancaires » détaille Sylvain MEHARECHE, directeur général de Partners Finances.
Partners Finances témoigne
Interrogé sur le développement de l’activité d’intermédiation bancaire, Sylvain MEHARECHE déclare : « Nous évoluons dans un domaine très réglementé et le paysage bancaire est en train de se redessiner. Nous entretenons une longue relation avec nos partenaires bancaires et les organes d’encadrement comme l’ACPR et l’ORIAS. De ce fait, nous sommes tout à fait en capacité de traiter davantage de dossiers dans des cas bien spécifiques qui demandent du temps et des équipes dédiées. Depuis 1996, nous avons créé et nous améliorons chaque jour notre outil informatique unique permettant efficacité et rapidité. Les relations tripartites s’en ressentent : le conseiller, le client et le partenaire bancaire gagnent un temps considérable et accèdent à leurs informations lorsqu’ils le souhaitent. La digitalisation du métier est clairement un atout concurrentiel sur lequel il ne faut pas lésiner. »
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