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De patient à entrepreneur : à la conquête de la greffe capillaire par Jérémy Delattre

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Klineva

 

En quête d’une greffe capillaire, Jérémy Delattre explore un marché en pleine expansion. Son expérience devient alors le point de départ d’une clinique esthétique d’exception, Klineva.

 

En 2019, Jérémy Delattre était loin d’imaginer que sa propre quête d’une greffe capillaire le conduirait à révolutionner le secteur. Comme beaucoup, il cherchait une solution fiable, transparente et rassurante. Mais ce qu’il a trouvé, c’était un marché opaque, où il était difficile de distinguer les cliniques sérieuses des offres trompeuses.

Lorsqu’il décide de documenter son intervention sur YouTube, il ne s’attend qu’à partager une expérience personnelle. Pourtant, les réactions affluent : des dizaines, puis des centaines de messages de francophones perdus face aux choix, cherchant des conseils et un accompagnement de confiance. Face à ce constat, une idée germe : pourquoi ne pas créer la clinique qu’il aurait lui-même aimé trouver ?

C’est ainsi qu’est née Klineva, une clinique française spécialisée dans la greffe capillaire, implantée en Turquie, spécialisée dans la greffe capillaire. Plus qu’un simple établissement, elle incarne une nouvelle approche : éthique, exigence et transparence au service des patients.

Mais derrière ce succès, il y a surtout une conviction : entreprendre, c’est répondre à un besoin que l’on connaît intimement. Et c’est justement ce qui fait toute la force du projet de Jérémy Delattre.

 

Un besoin personnel qui devient une mission

 

Mon client idéal, c’est celui que j’étais en 2019“, confie Jérémy Delattre. Un parcours personnel qui l’a conduit à repenser l’expérience des patients francophones en quête d’une greffe capillaire. “Très vite, j’ai reçu des dizaines de messages de personnes qui me demandaient où j’avais fait mon opération, comment ça s’était passé, quelles étaient les bonnes cliniques“, raconte-t-il. Il réalise alors un constat frappant : beaucoup de francophones sont intéressés par la greffe capillaire en Turquie, mais se sentent perdus face à l’abondance d’offres impersonnelles.

Et plutôt que de se limiter à une recommandation ponctuelle, il choisit de structurer une offre à la hauteur des attentes : un accompagnement clair, rassurant et sans zones d’ombre.

Porté par une exigence de qualité et une volonté de redonner confiance à ceux qui, comme lui, cherchaient une solution, il transforme son expérience en véritable projet entrepreneurial.

Aujourd’hui, Klineva incarne cette ambition : allier expertise médicale, éthique et proximité pour offrir une réponse adaptée aux besoins des patients souffrant d’alopécie… Dans cette optique, la clinique Klineva propose deux méthodes de greffe capillaire, leaders sur le marché. Parmi elles, la plus récente et largement reconnue est la méthode de l’implantation directe des cheveux (DHI) et FUE Saphir.

 

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Une clinique créée par un patient, pour les patients

 

Plutôt que de fonctionner comme une agence qui envoie ses clients vers des cliniques partenaires, Jérémy et son associé Julien Delanoue prennent une décision audacieuse : ouvrir leur propre clinique, avec une équipe médicale dédiée et des standards stricts en matière d’hygiène et de suivi post-opératoire.

On voulait un niveau d’exigence maximal. Le but n’était pas de faire du volume, mais d’avoir des résultats impeccables et un vrai lien de confiance avec nos patients“, explique Jérémy. Pour cela, ils recrutent minutieusement leurs praticiens et mettent en place un accompagnement sur-mesure, du premier contact jusqu’au suivi post-opératoire.

Il faut dire aussi que créer une clinique de greffe capillaire en Turquie ne se fait pas du jour au lendemain. Il a fallu obtenir une licence médicale, recruter une équipe qualifiée, et répondre aux nombreuses exigences gouvernementales.

Le plus gros défi, c’était le recrutement. On voulait les meilleurs médecins, mais aussi des infirmiers et techniciens qui comprennent notre vision et nos standards“, précise Jérémy. Chaque membre de l’équipe a passé plusieurs entretiens avec des traducteurs assermentés pour garantir une sélection rigoureuse.

L’administration turque impose également des contrôles stricts dans les cliniques esthétiques. “Ça peut être frustrant, mais au final, c’est rassurant pour nos patients. On est loin des pratiques low-cost où l’intervention est sous-traitée sans encadrement sérieux“, souligne le fondateur.

 

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Une vision tournée vers l’avenir

 

Depuis son ouverture en 2020, Klineva a accueilli plus de 1 700 patients. Un succès fulgurant qui pousse Jérémy et son équipe à voir encore plus grand.

En 2025, on va franchir un cap“, annonce-t-il. Klineva prévoit de s’installer dans un bâtiment plus vaste (7 étages, 1700 m²), regroupant clinique, hôtel et bureaux, pour une expérience encore plus premium. Mais ce n’est pas tout : la clinique s’apprête à élargir son offre avec des soins dentaires (blanchiment, implants, couronnes) et l’intégration d’un chirurgien-dentiste au sein de l’équipe.

Autre défi : l’image de la Turquie en France. “On sait que certaines personnes hésitent à venir ici pour des soins médicaux, notamment à cause de préjugés ou d’idées reçues. Notre mission, c’est de montrer que l’excellence médicale existe ici, et que notre clinique est une référence en termes de qualité et de transparence.

Mais au-delà des projets d’expansion, ce qui définit Jérémy, c’est son état d’esprit d’entrepreneur. Monter une clinique esthétique en Turquie, ce n’était pas une promenade de santé. Entre les démarches administratives, les barrières linguistiques et les exigences médicales, il aurait pu abandonner mille fois. “Mais quand on a une idée en tête, il ne faut rien lâcher”, explique-t-il. Se faire accompagner par des experts, s’entourer des bonnes personnes, ne pas s’arrêter aux premiers obstacles… voilà ce qui fait la différence. Son message est clair : l’entrepreneuriat, c’est comme une greffe capillaire. Il faut de la patience, du travail et une vision sur le long terme. Mais quand on voit le résultat, ça en vaut la peine.

 

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