Leader du marché de la généalogie successorale, Coutot-Roehrig est spécialiste des recherches d’héritiers. En soutien des notaires, banquiers et compagnies d’assurance, le groupe contribue à lutter contre la déshérence.
« Tant qu’ils n’ont pas une liste précise des héritiers, les notaires ne peuvent pas régler une succession. Ils font appel à nous lorsqu’ils sont devant une page blanche », explique Guillaume Roehrig, Directeur Général du groupe. Coutot-Roehrig a construit son expertise depuis 1894. Cela lui permet de s’appuyer sur une base de données colossale, constituée au fil des ans et à laquelle ses chercheurs se réfèrent avant d’entamer des recherches élargies au sein des mairies, archives et greffes pour reconstituer les tableaux généalogiques.
« Avant, les gens naissaient, vivaient au même endroit et ne divorçaient pas. Notre métier a évolué avec les mœurs et les modes de vie. Aujourd’hui, nous recherchons des héritiers de plus en plus proches. Plus d’un dossier sur trois requiert de retrouver des enfants, frères et sœurs ou neveux et nièces », confie le dirigeant. La famille est plurielle et elle se mondialise, ce qui pousse l’entreprise – déjà présente dans 32 bureaux à travers la France et 12 à l’international – à travailler et poursuivre son développement au-delà de nos frontières. « Nous avons actuellement un élément d’extranéité dans un dossier sur quatre. En 2030, ce sera un sur deux et d’ici 2040 tous impliqueront une recherche internationale », prévoit Guillaume Roehrig.
Une entreprise humaine avant tout
« Le principal capital chez nous c’est le capital humain », affirme le dirigeant. En effet, malgré sa taille, le groupe de 320 collaborateurs a su cultiver un ADN d’entreprise familiale. Un élément fondamental dans l’histoire du groupe qui n’a connu que 4 PDG en quasiment 130 ans. Cette identité permet au groupe de rayonner, d’attirer les meilleurs profils et de viser l’excellence.
Pour Guillaume Roehrig, l’humain est fondamental. La recherche d’héritier nécessite beaucoup d’empathie. « Je trouve que notre métier a beaucoup de sens. On transmet un héritage, une partie de la généalogie mais aussi des émotions. Nous créons ou recréons du lien entre les générations en faisant un pont entre le passé et le présent. Je trouve que c’est un beau métier », confie-t-il.
Le leadership de Coutot-Roehrig n’est plus à prouver. Pour autant, il est bien déterminé à poursuivre son développement et accélérer sa croissance à l’international. Pour cela, l’entreprise qui compte déjà dans son capital la BPI, souhaite élargir son actionnariat.
