Créée en octobre 2018, l’Écurie Bartok est la première filiale de l’Écurie Vivaldi et s’appuie sur le même concept. Vivaldi, la « grande sœur », a été créée en octobre 2017 par Didier Krainc et un groupe d’amis, chefs d’entreprise, gestionnaires de fonds, consultants, cadres supérieurs tous passionnés de chevaux. Leur volonté était de partager leur passion, tout au long de l’année durant les quatre saisons hippiques.
Les deux écuries permettent à quiconque de devenir copropriétaire de chevaux de course au galop, ou de chevaux d’élevage. L’objectif est de profiter des visites aux haras des séances d’entraînement, des courses sur les hippodromes et des sessions de vente aux enchères. La réelle différence entre les deux écuries Bartok et Vivaldi s’inscrit dans le prix d’entrée, Bartok est beaucoup plus accessible. Le prix des parts d’une Écurie varie en fonction de la valorisation des actifs chevaux, pour l’Écurie Vivaldi, il s’élève à 30 000€. Pour l’Écurie Bartok, 10 000€.
Le modèle économique de l’Écurie garantit un équilibre financier pour limiter les risques de manière considérable. Les achats des chevaux et leur entretient constituent les principales dépenses de le l’Écurie. Mais tous les chevaux n’impliquent pas les mêmes frais d’entretien. Les chevaux à l’élevage tels que les étalons, poulinières, foals, yearling etc. profitent de surfaces herbagères la journée et sont rentrés au box la nuit. Les chevaux à l’entraînement sont montés et préparés dans des centres spécialisés pour courir sur des hippodromes. Leur coût d’entretien est bien plus élevé que celui des chevaux à l’élevage. En effet, des chevaux à l’entraînement doivent être « débourrés », autrement dit éduqués, et accompagnés de manière progressive dans leur développement physique.
Cela peut prendre plusieurs mois, au minimum sept mois avant que cheval ne soit apte à courir. Les recettes réalisées par l’Écurie proviennent principalement des gains en courses (allocations et primes), de la vente des chevaux ou de leurs produits (saillie pour les étalons, foals ou yearlings pour les juments). Mais les gains en course sont aléatoires, ils dépendent de la qualité sportive des chevaux que l’on peut difficilement prévoir. En France, les allocations en course pour le galop sont en légère diminution alors que le commerce est pour le moins florissant en Europe. C’est pour cette raison que l’Écurie a choisi de mêler chevaux d’élevage et chevaux à l’entraînement. Cette stratégie permet d’équilibrer sa gestion financière. En mutualisant, les risques sont répartis. En témoignent les chiffres : 83% de réussite la première année. L’Écurie Vivaldi rend accessible le plaisir des succès hippiques.
C’est un « racingclub » performant et innovant qui fonctionne de la même façon qu’une société de gestions de participations dans des chevaux Pur-sang galopeurs, aussi bien à l’élevage qu’à l’entraînement. Les actionnaires en parlent d’eux-mêmes. Pour certains, investir dans l’Écurie permet de « réseauter et rencontrer des gens de tous horizons ». D’autres ont choisi d’investir dans cette Écurie, « parce que le cheval est un animal fascinant, source de multiples émotions ». C’est parfois « l’amour de la compétition » ou encore « la convivialité du partage des émotions » qui a motivé les actionnaires de la filiale de Vivaldi. L’Écurie Bartok a déjà ses propres parts de chevaux, de manière directe ou en association avec l’Écurie Vivaldi. Parmi ses premiers investissements : 25% d’une pouliche par Penny’s Picnic (nommée Elegua) destinée à aller chez Didier Guillemin, 25% d’une pouliche par Wooton Basset (Kapsaliana) pour Fabrice Chappet, et 50% d’un poulain par Dandy Man (Jedha Man) pour Christophe Ferland. Les prochains investissements concerneront des chevaux d’élevage.