Privilégiant la rentabilité à court terme et à moindre risque, les établissements financiers délaissent parfois PME et ETI, ne leur permettant pas d’accéder aux capitaux nécessaires. Ce n’est toutefois pas la vision d’Alpha Blue Ocean. Ses fondateurs Pierre Vannineuse et Hugo Pingray développent au contraire une vision innovante et résolument entrepreneuriale, et pensent aujourd’hui à diversifier l’activité tout en restant fidèles à leur philosophie.
Alpha Blue Ocean a une position atypique dans l’univers de la finance, pourquoi ?
Nous considérons que la finance doit permettre aux entreprises d’obtenir les capitaux dont elles ont besoin pour se développer, et c’est ce que nous faisons pour plus de 80 projets, avec plus de deux milliards d’investissements déployés à date. Notre structure de family office nous donnant une certaine indépendance, nous pouvons soutenir les sociétés dans lesquelles nous croyons, en nous concentrant sur les projets. Nos clients sont les entreprises que nous accompagnons, en restant à l’écoute de leurs besoins sur le long terme, comme nous l’avons fait pour Europlasma. Nous investissons dans des entreprises plus que dans des chiffres, et en ce sens ABO a véritablement une vision d’entrepreneur.
Vous avez une certaine appétence pour l’innovation…
Les entreprises innovantes offrent en effet de belles perspectives de rendement, mais pas toujours à court terme, et nous avons souvent pavé la voie. ABO soutient des projets qui apportent des réponses à des problématiques actuelles, ce qui est souvent le cas de la tech. Ainsi, ABO prévoit d’investir dans les nouvelles énergies, comme le lithium ou l’hydrogène ; mais aussi sur la santé, avec les biotechs telles qu’Erytech, qui travaille sur des alternatives aux antibiotiques. Nous allons également nous concentrer sur des projets en rapport avec le bienêtre mental, sujet d’actualité depuis la crise du Covid-19.
Alpha Blue Ocean souhaite également s’ouvrir à de nouvelles perspectives ?
Tout à fait. Pour répondre à la demande de partenaires potentiels, nous prévoyons de lancer un véhicule qui sera coté en Bourse, à Paris, et devenir une banque d’affaires plus classique mais toujours avec notre philosophie entrepreneuriale, qui fait notre force. Pour nous, le débat porte sur la forme de ce nouveau véhicule, entre le rachat d’une société ou une introduction en bonne et due forme. Un rachat pourrait être contraignant, avec la récupération d’actifs déjà existants. Toutefois, la vision parfois conservatrice de l’AMF nous fait encore hésiter pour ce qui est de la création de notre propre véhicule. Nous avons cependant déjà initié notre ouverture avec la mise en place d’une structure dédiée à l’investissement dans les entreprises des nouvelles technologies, toujours fidèle à notre approche de la finance au service
de l’économie réelle, avec le lancement d’Alpha Blue Ocean Digital.
Infos pratiques :
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