Pour la première fois de son histoire, le cours de l’once d’or a dépassé la barre des 3 500 dollars ce mardi. Un record dû à la guerre commerciale et aux tensions entre Donald Trump et la Fed, qui ont plombé Wall Street.
Ce qu’il faut retenir
Le dollar est en chute libre et perd du terrain face aux autres grandes devises. Mais c’est une bonne nouvelle pour l’or, qui, dans le contexte actuel épineux, prospère et attire les investisseurs en quête d’une valeur refuge. La Bourse de Wall Street a chuté ce lundi après la nouvelle attaque de Donald Trump vers le président de la Réserve Fédérale (Fed), Jerome Powell, qu’il a qualifié « d’immense loser ». Une offensive qui n’a pas manqué d’inquiéter les investisseurs. Vers 09 h 30 GMT (11 h 30 à Paris), l’once du métal précieux grimpait de 0,96 %, à 3 456 dollars, après s’être envolée à un nouveau record, à 3 500 dollars.
Pourquoi c’est important à suivre
Cumulant des gains de plus de 31 % depuis le début de l’année, l’or continue de jouer son rôle de refuge face à l’incertitude commerciale persistante. Les anticipations d’inflation, qui progressent aux États-Unis en raison des effets attendus de l’augmentation des taxes sur les biens importés, ou encore l’absence de résolution des conflits mondiaux, font partie des facteurs conjoncturels qui soutiennent le cours de l’or. Le dollar, souvent considéré comme un placement sûr, s’affaiblit et rend donc l’or plus attrayant pour les détenteurs d’autres devises.
Citation principale
« Alors que les tensions sur les droits de douane se poursuivent à un rythme effréné, nous continuons à voir les prix de l’or évoluer à la hausse en tant que valeur refuge », a déclaré David Meger, directeur du négoce des métaux chez High Ridge Futures, à l’agence Reuters.
Le chiffre à retenir : 3 500 dollars
3 500 dollars : un record absolu pour le cours de l’once d’or. Depuis début avril, les investisseurs se ruent depuis sur l’or. Bien qu’il ne rapporte pas d’intérêts, le métal jaune conserve sa valeur intrinsèque comme actif de réserve.
À surveiller
Tant que les incertitudes liées à la gouvernance américaine, aux perspectives économiques globales et aux tensions géopolitiques persistent, l’or devrait conserver un socle solide autour des 3 400 dollars, selon l’agence spécialisée BDOR. Les prochaines séances dépendront fortement des indicateurs d’activité mondiale.
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