En ouvrant son cabinet en droit pénal et droit pénal des affaires, Maître Myriam Driouch a su imposer sa rigueur et sa détermination. Rencontre avec une avocate passionnée.
Une vocation ne naît pas en un jour
Rien ne prédestinait Myriam Driouch à embrasser une carrière d’avocate pénaliste en Seine-Saint-Denis (93). La jeune femme originaire de Marly-le-Roi a d’abord envisagé une école de commerce, mais les frais trop élevés et la difficulté à trouver une alternance l’ont poussée sur les bancs de l’université de droit de Paris-Nanterre. Un choix par défaut qui s’est vite transformé en vocation. « J’ai réalisé que j’aimais analyser, convaincre et défendre », confie-t-elle. « Petit à petit, j’ai su que c’était là que je voulais évoluer ».
Après un master en sciences criminelles, Myriam Driouch part vivre un an à Miami pour apprendre l’anglais, avant d’obtenir son examen d’accès à l’école d’avocat. Elle intègre alors la prestigieuse EFB (École de Formation des Barreaux de Paris), où elle se prend de passion pour le droit pénal. C’est au cours d’un stage déterminant à l’instruction de Bobigny, obtenu par une détermination sans relâche, que Myriam comprend que c’est ici qu’elle veut exercer ce métier. Son stage en cabinet auprès de Me Delphine Meillet lui donne des envies d’entrepreneuriat. Le cabinet MD Avocat a ouvert à Saint-Denis il y a cinq ans, et pas un jour ne s’est écoulé sans qu’elle mesure à quel point cette décision était la bonne.
Droit pénal et droit des affaires : une expertise à 360°
Maître Driouch est donc avocate en droit pénal et en droit pénal des affaires. Son cabinet accompagne aussi bien les particuliers que les dirigeants d’entreprise victimes ou mis en cause sur des affaires complexes. Garde à vue, audiences correctionnelles, cour d’assises, elle représente ses clients partout, leur apportant des conseils personnalisés et une grande transparence tout au long de la procédure. Les dossiers se suivent et ne se ressemblent pas, du blanchiment d’argent à l’atteinte aux personnes, vol, trafic, etc.
En droit pénal des affaires, l’avocate porte un soin particulier à conseiller ses clients, entrepreneurs en difficulté, comptables de TPE ou de PME, pour leur éviter des situations qui peuvent devenir graves, comme dans les cas de vol de société. Du jour au lendemain, certains gérants se retrouvent dépossédés de leur entreprise à cause de fraudeurs qui exploitent les vulnérabilités de leurs statuts. « Les nouvelles générations ont tendance à se passer d’un avocat ou d’un notaire pour rédiger les statuts de leur société, or ils ne se rendent pas compte qu’en créant simplement un faux acte de cession et en imitant leur signature, les délinquants deviennent officiellement propriétaires de l’entreprise », déplore Maître Myriam Driouch. Sa vision à la fois stratégique et humaine du droit permet aux professionnels de se sentir encadrés et soutenus.
Un engagement multifacettes pour le droit
Au-delà de son activité au barreau, Myriam Driouch a toujours su utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser le grand public aux questions juridiques. En pleine crise sanitaire, elle a lancé un compte Instagram sur lequel elle vulgarise des concepts de droit, et a été surprise de l’engouement. « Mes vidéos sur les violences conjugales ont touché une cible très large, à une période où malheureusement de nombreuses femmes confinées souffraient particulièrement de cette problématique », se souvient l’avocate. Son approche innovante, accessible et proche des gens, lui a apporté plus de 17 000 abonnés sur Instagram.
Animée par la passion du droit et la volonté de transmettre, Myriam Driouch s’apprête à ouvrir un centre de formation dédié à la prise de parole. Conçu pour les professionnels, étudiants et dirigeants, ce programme proposera un accompagnement sur-mesure par des experts – avocats, comédiens, psychologues – afin de maîtriser l’art de l’éloquence et de la négociation, aussi bien par la technique que par la gestion des émotions. Un nouveau défi pour cette avocate moderne, qui ne cesse de repousser les limites de son métier.
